Le contact de l’Afrique avec l’Occident
Commentaire de texte : Le contact de l’Afrique avec l’Occident. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar wsdsdssfsd • 6 Juin 2014 • Commentaire de texte • 659 Mots (3 Pages) • 804 Vues
dfdfdfsfsfsrtetretydtyepuis le contact de l’Afrique avec l’Occident, l’Africain reçoit deux formes d’éducation : l’éducation selon la culture et la tradition africaines et l’éducation européenne. C’est cette dernière dont il s’agit ici. Les romanciers africains n’ont pas manqué de décrire le problème de l’école européenne en Afrique, tel qu’on le trouve dans les romans suivants : L’Aventure ambiguë [1] de Cheikh Hamidou Kane, L’Enfant noir [2] de Camara Laye, Kocoumbo, L’Etudiant noir [3] d’Aké Loba et Sous l’orage [4] de Seydou Badian.
La lecture de ces romans nous révèle que s’il est difficile pour un père de famille d’envoyer son fils à l’école européenne, il lui est beaucoup plus difficile d’y envoyer sa fille parce qu’il considère cette formation comme incompatible avec le rôle de la femme, à savoir qu’il n’est pas convenable pour une femme d’abandonner son rôle de mère au foyer pour aller apprendre les sciences et les techniques comme les hommes. A ce propos, citons la remarque de K. Nkanza concernant l’éducation des filles en Afrique ancienne :
« Si les garçons ont vite eu les mains libres pour aller à l’école européenne et y apprendre ces nouvelles valeurs, nombreuses furent les familles qui jugèrent inutile, voire nuisible d’y envoyer les filles (...) La fille africaine ne peut y aller et y rester sans contrarier les coutumes. En outre, suivant la conception africaine ancienne, on peut encore tolérer qu’un garçon étudie afin de trouver un emploi dans la société moderne. Mais l’école paraît inutile pour les filles, puisqu’elles sont destinées à se marier et à vivre à la charge de leur mari. » [5]
En effet, la conception que « la place de la femme est au foyer » n’est pas d’origine africaine. Elle est même aussi vieille que le monde. Commentant le problème de l’éducation de la femme à travers les âges F. Angué écrit ;
« Depuis la fin du Moyen Age, une question occupait les esprits : le sexe féminin peut-il égaler le sexe masculin qui le tient en tutel1e ? Elle déclencha une polémique passionnée, baptisée Querelle des Femmes par Abel Lefranc » [6]
Il faut bien admettre que le sexe féminin a subi à travers les âges la domination masculine. Cependant nous constatons que malgré, les exploits des femmes du XXe siècle, il y a des hommes qui croient toujours que la femme doit rester au foyer pour s’occuper des enfants. C’était une Française, une travailleuse au sens syndicaliste du terme qui a écrit :
« La plupart de nos camarades étaient devenus responsables très jeunes. Mariés tôt, le plus souvent avec des militantes, ils avaient bâti leur vie sur l’idée que leur femme resterait au foyer pour s’occuper de leurs enfants » [7]
Dans ce dialogue on constate que le père, Chrysale, exige de sa fille une obéissance inconditionnelle dont l’exemple est manifeste dans le roman africain. Pour Chrysale, son autorité paternelle est quelque chose de divin et donc de sacré, et il ne veut pas qu’elle soit contestée par qui que ce soit. Dans une société reconnaissant une telle autorité, ce serait un sacrilège pour l’enfant de la contester. C’est dans ce sens que Mendel a écrit :
« L’Ancienne organisation sociale était fondée sur le principe d’autorité qui unifiait entre elles les diverses institutions : l’autorité
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