La prise de sang chez les petits mammifères
Mémoires Gratuits : La prise de sang chez les petits mammifères. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar asma • 23 Février 2013 • 486 Mots (2 Pages) • 1 295 Vues
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La prise de sang chez les petits mammifères n’est pas toujours
simple à réaliser. Les examens complémentaires
sanguins sont cependant souvent riches d’information et
d’une aide précieuse dans la démarche diagnostique. Cet
article détaille les aspects techniques des prélèvements
sanguins chez ces espèces.
Généralités
Il faut toujours limiter le stress
induit par la contention chez les
nouveaux animaux de compagnie.
Ce stress peut être mortel chez les
individus débilités ou dyspnéiques.
Une anesthésie flash à l’isoflurane
est donc fortement recommandée.
Le volume maximal de sang prélevé
ne doit pas dépasser 10 % du
volume sanguin.
Chez des individus fortement débilités
et déshydratés, des prélèvements
moins importants seront
réalisés. Pour les espèces de petite
taille, les veines peuvent être préalablement
dilatées en plaçant
l’animal au chaud, ou en appliquant
des compresses d’eau chaudes,
quelques minutes avant le prélèvement.
En cas de difficulté importante, il faut préférer le goutte à
goutte ou le prélèvement à l’aide de microtubes. Une
seule goutte de sang, prélevée par capillarité sur microtube,
permet par exemple de mesurer le taux d’hématocrite
et les protéines totales (par
centrifugation et réfractomètre),
une seconde goutte est suffisante
pour mesurer une glycémie (sur
glucomètre portable) et une troisième
goutte assure un étalement
sanguin. Des analyses directes
peuvent être réalisées pour
chaque goutte, déposée sur les
bandelettes réactives d’un analyseur
type REFLOTRON®.
Chez le furet
Durant le prélèvement sanguin, la
contention du furet doit être
ferme. L’attention de l’animal
peut être détournée pendant le prélèvement, en lui proposant
un aliment appétant à la seringue, (FORTOL®,
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