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La Cigarette électronique

Étude de cas : La Cigarette électronique. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  21 Mars 2015  •  Étude de cas  •  1 839 Mots (8 Pages)  •  755 Vues

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INTRODUCTION:

Nous avons choisi ce sujet car nous connaissons beaucoup de jeunes qui fument, nous nous sommes donc demandé si la cigarette électronique pourrait leur permettre d’arrêter de fumer et nous trouvions ce sujet très intéressant et voulions en savoir plus sur ce produit de consommation qui se repend à grande vitesse en ce moment.

Le concept en lui-même d’une cigarette électronique fut évoqué pour la première fois dans un brevet acquis en 1963 par Herbert A.GILBERT. Cependant, le premier prototype fonctionnel ne fut créé qu’en 2001 par Stéphane VLACHOS, un étudiant en informatique qui souhaitait arrêter de fumer. Par ailleurs, le premier dispositif rendu public a été réalisé en 2003 par Hon LIK, un pharmacien chinois.

Le mécanisme :

Les éléments de la cigarette électronique :

• Un réservoir pour contenir le e-liquide.

• Un atomiseur contenant une résistance pour chauffer l'e-liquide à 50°C afin que celui-ci s'évapore. Afin d'activer la chauffe de la résistance, deux méthodes sont possibles en fonction du modèle de e-cigarette utilisé : soit en aspirant de façon classique, soit en appuyant sur un bouton.

• La cigarette électronique ou e-cigarette fonctionne à l’aide d’une batterie qui permet de chauffer ou plus exactement de vaporiser le liquide qu’elle contient.

• Du e-liquide

• Dans certains modèles une partie électronique pour réguler la tension ou la chaleur délivrée à l'atomiseur, ainsi que pour protéger l'accumulateur contre une décharge trop poussée.

Composants :

Lorsque le fumeur vapote il conserve environ 25% des produits inhalés et va en rejeter 75%. La fumée expirée est essentiellement composée de vapeur d’eau de propylène glycol et de glycérine végétale. Elle disparait dans la minute selon son inspiration. Mais la vapeur peut également contenir de la nicotine qui peut être inhalés par les personnes présentes autour du vapoteur.

Le e-liquide embarqué dans les cigarettes électroniques peut contenir plus ou moins de quantité de nicotine, allant d'une totale absence à une concentration très importante (jusqu'à 36 mg par ml). Ce e-liquide peut également être aromatisé de multiples façons : vanille, menthe, pomme, fraise, café, etc.

La cigarette électronique ne comporte donc que deux composants, alors que la cigarette normale en comporte 4000 dont 50 d'entre eux sont cancérigènes.

Expérience :

Pour obtenir plus précisément les composants contenus dans l’e-liquide nous avons effectué préalablement une distillation afin d’obtenir de la nicotine pure puis une chromatographie sur couche mince. Pour y remédier, nous avons dû se procurer certains produits : de la glycérine végétale, du tabac, du e-liquide AVEC nicotine de 6.0mg/mL et également du e-liquide SANS nicotine. Le laborantin nous a installé le matériel dont nous avions besoin. Nous avons mis à ébullition dans un chauffe-ballon le tabac (Winfield bleu) afin d’extraire la nicotine, il a été chauffé à près de 90°. Après avoir attendu 1h30, nous avons récupérer le distillat, donc la nicotine. Nous avons déshydraté la nicotine récupérée à l’aide de sulfate de sodium anhydre et l’avons testé avec du sulfate de cuivre anhydre. Après cette expérience, nous avons mis en place une chromatographie par couche mince. Elle nous a permis de faire une comparaison entre l’e-liquide et ses composants (propylène glycol, glycérine végétale, nicotine) et le liquide d'une cartouche dite sans nicotine.

Après observation, nous avons constaté que des taches sont présentes au même niveau en conséquent certains produits contiennent le même composé. Donc le e-liquide avec 6 mg de nicotine contient de la glycérine végétale, de la nicotine et une autre espèce chimique qui pourrait être du propylène glycol. Par contre, le e-liquide sans nicotine ne contient pas de nicotine comme indiqué sur le flacon.

Impacts sur la santé :

Au premier abord on pense que la cigarette est moins nocive que la cigarette goudronnée, c’est actuellement toujours une question que tout le monde se pose en quelque sorte. Etant donné que la nicotine est en option pour les vapoteurs c’est donc plus ou moins nocif.

Jacques Le Houezec, consultant en santé publique et président de la Société pour la recherche sur la nicotine et le tabac, nous informe que le principal composé la cigarette électronique est le propylène glycol qui est lui-même utilisé dans la cosmétique, en pharmaceutique et aussi dans l’agroalimentaire est sûr pour les utilisateurs.

Cependant la question se pose aussi lorsque qu’on chauffe et qu’on inhale, mais plusieurs études nous prouvent que l’inhalation n’est pas nocive. Elle est d’ailleurs utilisée lors des représentations théâtrales, dans les boites de nuit et lors des exercices chez les pompiers afin de produire de la fumée. Mais il n’en est pas forcément de même pour une inhalation chronique.

Si les études menées en laboratoire sur des animaux exposés et/ou à de fortes doses de propylène glycol n’ont montré ni surmortalité ni augmentation du risque cancéreux ou d’effets graves sur la santé, elles ont en revanche rapportées des saignements de nez et des irritations de la peau, des yeux, du nez ou de la bouche. Le propylène glycol est un humectant ; il retient l’humidité et cette propriété explique sans doutes ces effets observés chez les animaux et chez certains utilisateurs.

La glycérine végétale est plus problématique car on sait que lorsqu’elle est chauffée à forte température, elle produit de l’acroléine une substance connue pour endommager les poumons et le système cardiovasculaires.

III Législation

Définir juridiquement la cigarette électronique est un casse-tête. Elle n’est pas un « produit de tabac » : elle ne contient ni de tabac ni produits fumés. Elle n’est pas non plus un substitut destiné à sevrer les fumeurs, ce qui ferait d’elle un médicament : elle ne nécessite pas d’autorisation de mise sur le marché s’appuyant sur des études démontrant son efficacité clinique. Résultat ? Un flou juridique.

Comme elle n’est pas un médicament, l’e-cigarette doit selon l’Agence Nationale de Sécurité

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