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L'économie de l'Italie en 2011

Mémoire : L'économie de l'Italie en 2011. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  3 Juin 2013  •  1 720 Mots (7 Pages)  •  816 Vues

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A. CONTEXTE POLITIQUE

Type de régime

La Constitution italienne de 1948 a instauré un régime parlementaire classique en Italie.

Le Président de la République : il est élu par le Parlement réuni en Congrès et par 58 délégués des Régions. Son mandat est d’une durée de sept ans.

Le Président du Conseil : il est nommé par le Président de la République, dirige et coordonne la politique générale du gouvernement et en est responsable. Son mandat est de cinq ans.

Le Parlement se compose de deux assemblées : la Chambre des Députés et le Sénat. Elles exercent, toutes deux dans les mêmes conditions (bicamérisme parfait), la fonction législative et une fonction de contrôle sur le gouvernement et sur l’Administration publique.

La Chambre des députés comprend 630 membres et le Sénat 315, auxquels s'ajoutent sept sénateurs à vie (notamment les anciens Présidents de la République).

La durée du mandat parlementaire est de cinq ans. Le scrutin est de type proportionnel avec un seuil minimum de voix pour accéder à un siège et une prime de majorité.

Les prochaines élections législatives en Italie se tiendront en 2013.

Les principaux dirigeants

Giorgio Napolitano est l’actuel Président italien, élu en 2006.

Le président du conseil est Mario Monti depuis le 13 novembre 2011, suite à la démission de Silvio Berlusconi et à la mise en place d’un gouvernement « technique ».

Les accusations de corruption à l’encontre de différents membres du parlement mais surtout à l’encontre de l’ancien président du conseil Silvio Berlusconi ont figé une image néfaste à la politique Italienne

Mille euros par Italien, c’est le coût public de la corruption.

Selon la Cour des comptes italienne, les pots-de-vin et autres népotismes auraient coûté 60 milliards d’euros aux autorités fiscales l’année passée. « La corruption, réelle ou perçue, influe jusqu’à 30% sur la notation du pays et sur les investissements étrangers, représentant ainsi une entrave à la croissance et au développement de l’économie et du travail », analyse Maria Teresa Brassiolo, présidente de Transparency International en Italie.

Pour l’ONG, l’équation est claire : la corruption renforce la crise.

Dans son rapport 2011 sur la corruption, elle place la République transalpine à la peu enviable 69e place sur 182 pays.

Il y a dix ans, elle pointait encore à la 39e place. En Europe, seule la Roumanie (75e), la Grèce (80e) ou la Bulgarie (86e) font pire.

Selon les derniers chiffres de la Cour des comptes en Italie, le coût public de la corruption s’élèverait à 60 milliards d’euros.

Chaque année, les clans mafieux doivent blanchir 150 milliards d’euros.

Les conditions de travail

La durée légale du temps de travail

- 40 heures.

L'âge de la retraite

- 65 ans avec un minimum de 25 ans de contribution.

Les contrats de travail

- Le contrat de travail est régi par les dispositions légales et dans une moindre mesure par les conventions collectives.

- Le contrat de travail, les conditions d'embauche et de licenciement sont assez rigides.

- Il y a les contrats à durée indéterminée, déterminée, à la tâche ou à collaboration occasionnelle.

B. L’ECONOMIE EN ITALIE

Récession et previsions économiques

Depuis la fin 2011, l’Italie a entrepris d’importantes réformes structurelles tout en progressant sur la voie de l’assainissement de ses finances publiques.

L’économie du pays est à nouveau entrée en récession, sous la pression des économies européennes affaiblies et des conséquences à court terme de la rigueur budgétaire.

L’activité poursuivra probablement son recul l’an prochain mais se redressera fin 2013.

Une hypothèse d’une hausse des prix du pétrole et un nouveau relèvement du taux de TVA induiront une accélération temporaire de l’inflation, mais les hausses de prix tendancielles sont modérées.

Succédant à Silvio Berlusconi contraint à la démission, le technocrate Mario Monti a lancé un énième plan d'austérité destiné à relancer la croissance et restaurer la confiance.

Priorité est donnée à la gestion et réduction de la colossale dette publique (120% du PIB), à la sauvegarde du système bancaire et au maintien de l'Italie dans la zone euro. Une accélération de la réforme des retraites, la réintroduction de la taxe foncière et une hausse des taxes sur produits de luxe sont également prévues

Le taux de chômage, qui a augmenté depuis la crise financière mondiale, se situe aux alentours de 8,7%, sans compter le chômage technique.

L’économie de l’Italie repose principalement sur les PME et se caractérise par un tissu entrepreneurial dynamique et particulièrement dense (4,4 millions d’entreprises contre 2,92 en France). 99% de ces entreprises sont des PME et 95% des micro-entreprises (moins de 10 salariés) ; ces entreprises sont souvent regroupées en « districts industriels » qui permettent une ouverture au progrès technique, une production ciblée et surmesure et consacre une part importante de leur activité à l’exportation.

Les inégalités régionales sont importantes, entre le nord très industrialisé et très dynamique, et les régions rurales et pauvres du Mezzogiorno, au sud.

N.B : Cette inégalité a un impact important quand à la présence de nos clients et prospects sur le sol Italien, voir ci-dessous la carte que j’ai pu réalisé concernant la géo localisation de nos clients actuels (Juillet 2012)

CUSTOMER MAP – Localisation de mon portefeuille client Italien

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