Devoir Culture générale Et Expression: étude de documents

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1.1

Le document 1 est un article de presse paru du quotidien Le Monde, le 13 octobre 2006, qui a pour titre Le havre de l’école du Hogar. En bas du texte on peut voir le nom de l’auteur Benoît Hopquin qui est l’envoyé spécial à Tenerife. L’article est de type informatif qui nous informe des mineurs sénégalais, sous la pression de leur famille, émigrent vers les Canaries, pour y trouve du travail afin d’aider le reste de la famille. Certaines familles sénégalaises imposent leurs enfants, en jeune âge, à partir aux Canaries pour qu’ils y travaillent et fassent bénéficier.

Les parents paient la traversée qui est longue comme en témoigne la carte jointe qui permet aux lecteurs d’évaluer l’itinéraire en fonction du pays. Elle se fait au désavantage de la santé mentale et physique des enfants qui peuvent y trouer la mort. Les jeunes survivants témoignant de la fin brutale mise à leur enfance, à leur scolarité, ou se réfugiant dans la religion. Une fois rendus sur place, les jeunes sont recueillis, dans le cas des trois enfants concernés, à l’école du Hogar, ancienne maison de redressement pour jeune délinquant où ils reçoivent l’enseignement.

En effet, la loi de l’ile interdit l’exploitation des mineurs, mesure connue des familles sénégalaises qui ne savent pourtant pas que tout travail est interdit avant l’âge adulte.

Il existe des différences de culture puisqu’au Sénégal, la vie d’homme comme dès l’adolescence. Cette divergence n’est donc pas acceptée des familles sénégalaises pour lesquelles un revenu complémentaire est souvent une question de survie. Ce qui cause la pression chez les enfants scolarisés au Hogar.

1.2

Le second document est iconographique, il s’agit plus précisément d’un dessin photographié au Cap par Élisabeth Deliry Antheaume, en Afrique du Sud, en 1998. Les auteurs sont des enfants d’une école primaire qui ont réalisé ainsi à plusieurs mains. Le dessin est démonstratif, à la demande d’instituteur, les écoliers ont illustré le thème des droits des enfants.

Le document donne un aperçu de ce qu’évoque cette dernière expression chez des jeunes habitants d’Afrique du Sud en 1998 et fait apparaître un paradoxe. Les enfants qui ont réalisé cette fresque sont d’âge divers, comme en témoigne l’inégalité maturité des éléments dessinés, mais scolarisés dans le primaire, ils ont donc entre six et doux ans se fait à l’initiative d’un instituteur qui les invite à s’exprimer sur leurs droits ; ce sont donc des petits qui sont épaulés sur un plan éducatif. Deux droits sont revendiqués comme tels. Le premier concerne l’éducation associée à un avenir heureux; un des enfants, probablement parmi les plus âgés en raison du tracé déjà mature de son dessin, l’illustré par un jeune adolescent qui étudie devant un ordinateur, donc devant un outil jugé performant. La réussite de leur vie est donc, pour ces élèves, liée à une scolarisation de qualité, le bonheur étant représenté par un gros soleil lumineux et par une fleur. Le second est la liberté de s’exprimer, liberté que leur donne l’instituteur dans le cadre de l’école, et qui démontrée par un personnage demandant aux adultes de mette fin à certains agissements. Mais ce qui frappe est que la question du maître fasse aussitôt surgir un nombre très supérieur d’entorses commises contre les droits des mineurs. Parmi elles, les écoliers mentionnent les abus sexuels, les viols les incarcérations des enfants et à la drogue. De telles suggestions chez des mineurs très jeunes trahissent des graves difficultés de vie et un contexte ou ils sont soumis aux mêmes règles, souvent violentes, que les adultes. Les dessins montrant une mixité entre Noirs et Blancs peu après la fin de l’apartheid, on peut en déduire que l’école est fréquentée par une population plutôt peu favorisée en proie à diverses embûches socioéconomiques. Toutefois, le fait que les petits adressent aux adultes des injonctions à l’impératif pour que ces derniers mettent fin à toutes ces transgressions montre qu’ils sont déterminés dans leur volonté de changement et qu’ils ne manquent pas d’une énergie certaine, lorsqu’un enseignant leur donne la parole .

1.3

Le dernier document est un article paru dans l’hebdomadaire culturel Télérama , en 2006 et signé de Frédéric Strauss. L’article est de type critique et il présente en effet un film tourné par le cinéaste Louis Malle en 1978 aux états unis et rediffusé sur la chaine ARTE en 2006, tout en vantant les qualités. F. Strauss cerne le thème de l’œuvre qui raconte l’histoire d’une petite fille de douze ans, prostituée

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