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Synthèse métaphysique

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Par   •  20 Mai 2013  •  1 622 Mots (7 Pages)  •  859 Vues

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On s’appuiera sur un polycopié et sur Aristote, Métaphysique, A, α et son commentaire par STA.

Introduction

1. Problème de définition

a. Opinions communes et commentateurs

Qu’est-ce que la métaphysique ? Difficulté sur la définition même de la métaphysique, y compris et d’abord chez les commentateurs. Dans quelle mesure est-elle une science à part ? Elle traite de l’être. La métaphysique consiste-t-elle à étudier toutes les sciences, puisque le sage connait toutes choses ? Quels sont les enjeux de la connaissance métaphysique (Ζ) ?

Il est difficile de dire ce qu’est la métaphysique dans le sens commun. « Tout homme a une métaphysique » écrit Péguy : tout homme cherche un sens à sa vie.

Pour d’autre, cela renvoie à la transcendance. La « révolte métaphysique » de Camus : refuser ses limites…

Pour nos contemporains, la métaphysique apparait comme difficile, réservé à des élites âgés. Elle apparait d’avantage comme une science, comme étudiant quelque chose de caché au-delà des phénomènes et non un homme connu par l’expérience. Ce problème se pose déjà pour le fondateur de la discipline : A. Pour Obinque, spécialiste d’A, cette question chez A est une aporétique : sans issu, science des grands problèmes qui concerne la pensée et sa connaissance du réel. Mais il semble qu’il réduise la métaphysique d’A au livre B, qui traite en effet de ce problème. Pour d’autre commentateur, il s’agit d’une théologie naturelle. Il s’appuie pour cela sur le livre Λ, qui porte sur le divin, la cause universelle de toute chose, le 1ier moteur. D’autre livre porte sur le mode de procéder et certain commentateur en ont fait une épistémologie.

Y compris chez les commentateurs d’A, la difficulté de définir l’objet de la métaphysique est présente, que ce soit celle d’A ou la métaphysique en elle-même.

b. D’où vient le mot « métaphysique » ? Interprétations et sens

Le mot « métaphysique » : 14 traités distincts chez A, de A à N. D’ailleurs, celui-ci ne parle pas de métaphysique, mais d’une connaissance nouvelle, originale, qu’il appelle la « philosophie 1ière » et « sagesse ». Les successeurs d’A au Lycée n’en font pas une matière à part. C’est un éditeur d’A, Andronicos de Rhodes, au I° avant J-C, qui propose de recopier mais aussi d’ordonner les ouvrages d’A. Il reprend ces traités et les édite dans le même ouvrage, qu’il appelle Métaphysique . Que veut dire métaphysique ?

• Interprétation didactique : concerne l’ordre de l’étude : ce qui vient après la physique, après la lecture des Physiques.

• Pour d’autres auteurs, cela peut signifier « au-delà » de la physique. Le métaphysicien étudie le domaine qui dépasse les phénomènes sensibles. Le débat est surtout présent avec les néoplatoniciens. Par. est d’une certaine manière l’ancêtre de cette science, lui qui a renoncé aux phénomènes, au monde physique, pour connaitre ce qui est. Le métaphysicien étudie ce qui est transcendant à la nature, ce qui lui est séparé. Les difficultés de nos contemporains se retrouvent ici.

Pourtant, A défini l’objet de la métaphysique : E, 1 : « la philosophie 1ière étudie quelque chose d’éternelle, d’immobile et de séparée ». A : « la sagesse étudie les causes 1ière », Γ : « la philosophie 1ière étudie l’être en tant qu’être ».

Comment peut-on articuler ces 3 sujets ? L’un d’eux serait-il proprement le sujet de la métaphysique ? Comment interpréter le mot « philosophie 1ière » ? Dans le temps ? Par-rapport à la perfection ? Pourquoi alors ne pas commencer par elle ?

2. L’objet de la métaphysique et son rejet par les modernes

a. Son objet

STA, commentant A (prologue du commentaire) : la métaphysique étudie l’être en tant qu’être, elle a pour objet l’étant : le fait d’être réel, commun à toute chose : ens commune. Maritain dira de la métaphysique d’A et donc celle de STA qu’elle est existentialiste : elle s’attache à étudier l’être. Le métaphysicien ne s’attache pas à ce qui est immuable en tant qu’il est immuable, mais en tant qu’il est. Il s’intéresse donc aussi aux choses sensibles, dans la mesure où elles existent.

b. L’abandon par les modernes et ses conséquences

A-t-on les moyens de parvenir à cette fin ?

Cette philosophie 1ière a été abandonnée par nos contemporains, c’est pourquoi il est difficile de comprendre le sens même du mot.

Une autre difficulté vient de cet abandon dans la période moderne. K est généralement désigné comme le « fossoyeur » de la métaphysique. Pour lui, nous n’avons plus les moyens de connaitre l’être en tant qu’être. Une difficulté est de dire l’objet de la métaphysique, un autre est celle de savoir si l’on a les moyens de connaitre l’être en tant qu’être.

K est ainsi désigné car dans sa Critique de la raison pure, il montre dans la 1ière partie, « L’esthétique transcendantale » que nous ne percevons les choses par les formes a priori de notre sensibilité. Il y aurait ce que l’on reçoit, un divers, sans ordre et la manière dont on le reçoit. Le sujet ordonne ce qu’il reçoit de l’extérieur. Ces 2 formes sont l’espace

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