Les auteurs économiques

Les auteurs économiques

Les origines de la pensée économique :

Un ordre naturel est créé là ou se base des principes moraux. L’économie est donc hors des préoccupations car elle se fonde sur l’égoïsme.

La pensée grecque Pensée plus philosophique qu’économique (l’existence des hommes dans la société)

Platon (427 – 347) Imagination d’une cité parfaite qui repose sur le partage des biens prônant l’éducation.

Imagination d’une cité fondée sur la division du travail (classe inférieur = économie et classe sup = politique)

Aristote (384-322) Idée contraire a Platon = on ne peut faire reposer une société sur la mise en commun des biens. Il différencie l’économie (autoconsommation) et la chrématistique (acquisisition de richesses)

Distinction entre bien utile et superflus

Saint Thomas d’Aquin (1225-1274) La propriété privée seule permet de mettre de l’ordre car chacun sait ce qu’il doit faire. L’accumulation des richesses ne doit pas être une fin en soi. L’argent est un moyen d’échange et ne doit pas se multiplier par lui-même.

Les mercantilistes :

Jean-Baptiste Colbert (1619 – 1683) Les Etats cherchent à accroître et garder leur pouvoir en faisant venir d'importantes quantités de métaux précieux ; on pense alors que la puissance d'un pays est fonction de ces stocks.

Protectioniste : defavoriser les imp mais favoriser les exp

la conception mercantiliste veut que les intérêts particuliers et les intérêts généraux soient intégrés au sein d’une même entité, pour fonder une grande nation qui n’aurait que des intérêts généraux.

- Mercantilisme bullioniste : interet sur les métaux précieux

- Britannique : sur le commerce maritime en créeant un monopole.

- Français : agriculture et le dev industriel et artisanal.

Les physiocrates François Quesnay

(1694-1774) le laisser-faire, et donc la liberté du commerce

Le circuit économique possède trois classes : la classe productive (agriculteurs), la classe des propriétaires et la classe stérile (artisans, notamment).

Prône le libre-échange et la libre circulation des gains.

Le courant classique : l’interet égoiste permet le bon fonctionnement général de l’économie

Adam Smith

(1723-1790)

Il existe un processus naturel par lequel la recherche pour chacun d’un intérêt personnel (la concurrence) concourt à l’intérêt général (main invisible).

La division du travail moteur de la richesse globale.

L’État doit se tenir à ses fonctions régaliennes et laisser le marché libre (libre échange)

Le mécanisme des prix assure l’équilibre entre l’offre et la demande. (loi offre et demande)

Echange internationaux = avantage absolu : de ne jamais essayer de faire chez soi la chose qui coûtera moins à acheter qu’à faire

Le prix d’un produit correspond à la force de travail dont il a été necessaire pour le produire.

David Ricardo (1772-1823) Fondateur du libre échange (comparatif) : les pays ont intérêt à se spécialiser dans la production de bien pour lequel ils sont relativement les plus productifs.

La valeur d’usage est la capacité d’un bien à satisfaire un besoin. En ce sens, la valeur d’usage

apparaît comme subjective : tout le monde n’a pas nécessairement les mêmes besoins et tout le monde ne les satisfait pas forcément de la même façon. Quant à la valeur d’échange, elle est la

capacité d’un bien à être échangé contre un autre bien.

Théorie de la rente : Qualifié de « libéral pessimiste », il pense aussi qu’alors que la population ne cesse de croître, les rendements de la terre sont décroissants, c’est-à-dire que chaque nouvelle terre mise en culture pour faire face aux besoins d’une population croissante est moins fertile que les terres précédemment cultivées.

Il arrive un moment où la terre ne rapportera plus suffisamment pour faire face au développement démographique. On atteint alors ce qu’il appelle "l’état stationnaire".

Jean-Baptiste Say (1767-1832). L’offre crée sa propre demande (les revenus liés à la vente, partagés entre salariés, fournisseurs et chef d’entreprise, créent une demande d’un montant équivalent à la vente).

La monnaie est un voile des échanges servant d’intermédiaire aux échanges réels.

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