Téléchargements illégaux
Fiche : Téléchargements illégaux. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar blabla25254 • 17 Avril 2013 • Fiche • 442 Mots (2 Pages) • 737 Vues
jjjjjjjjjjjjjjjjjjjParmi les abonnés à internet, dites personnes titulaires de l’accès à des services de communication au
public en ligne, il y a le particulier lambda, mais aussi l’entreprise.
La loi du 12 juin 2009 favorisant la diffusion et la protection de la création (dite HADOPI 1), puis celle du
28 octobre 2009 relative à la protection pénale de la propriété littéraire et artistique sur internet (dite
HADOPI 2) ont entendu faire peu de distinctions entre ces deux types d’abonnés, or, même si les
conséquences d’une suspension d’abonnement pendant un mois peuvent être très regrettables pour un
particulier, elles peuvent s’avérer hautement dommageables pour la survie d’une entreprise.
UN RISQUE DE SUSPENSION DE L’ACCÈS À INTERNET ET DE
CONDAMNATION AU PAIEMENT D’UNE AMENDE
Rappelons qu’en cas de téléchargement illégal, l’article L. 331-25 du Code de la propriété intellectuelle
prévoit que la réponse graduée débutera par l’envoi par la Commission de protection des droits de la
Haute Autorité pour la Diffusion des Œuvres et la Protection des droits sur Internet, dite HADOPI, d’une
recommandation (avertissement), à l’abonné par le biais d’un courriel adressé par l’intermédiaire du
fournisseur d’accès auprès duquel il a souscrit un abonnement.
Cette recommandation prévoit notamment un rappel de l’obligation de sécurisation de l’accès à internet, la
mention de la date et l’heure auxquelles les faits susceptibles de constituer un manquement à l’obligation
de sécurisation ont été constatés ainsi que les coordonnées téléphoniques, postales et électroniques du
service auquel l’abonné peut s’adresser pour formuler ses observations et obtenir des précisions sur ce qui
lui est reproché.
Si dans les six mois qui suivent cette recommandation l’accès à internet devait à nouveau être utilisé à «
des fins de reproduction, de représentation, de mise à disposition ou de communication au public
d'œuvres ou d'objets protégés par un droit d'auteur ou par un droit voisin sans l'autorisation des titulaires
des droits lorsqu'elle est requise », une seconde recommandation pourra lui être adressée par lettre
recommandée avec avis de réception ou encore par tout autre moyen permettant d’établir la preuve de la
date de présentation de cette recommandation.
Si malgré un second avertissement l’accès internet de l’abonné devait de nouveau servir à des fins
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