Les normes de minceur à travers le monde

Réponses aux questions du TD :

1. Qu’est-ce que l’IMC ? A quoi sert cet indicateur ?

L’Indice de Masse Corporelle (de sigle IMC) est une mesure utilisée dans le monde entier pour comparer la corpulence des individus. Effectivement, son calcul se fait en rapportant  le poids au carré de la taille (=poids/taille²). Validé et utilisé par l’Organisation Mondiale de la Santé, cet indice est fiable pour les adultes, hommes et femmes, entre 18 et 65 ans  (un calcul différent est utilisé pour les jeunes jusqu’à 18 ans).

Il y a différentes interprétations possibles de l’IMC :

Un IMC normal est compris entre 18,5 et 25.

En dessous de 18,5, l'individu est considéré comme trop maigre.

Au-dessus de 25, c'est du surpoids. A partir de 30, on parle d'obésité.

1. Montrez que la corpulence des individus peut varier d’un pays à l’autre 

La corpulence d’un pays à l’autre peut fortement varier. Sur la figure 1 qui nous présente l’indice de masse corporelle moyenne par pays selon le sexe, on remarque qu’il y a des divergences. En prenant les deux extrêmes, la Nouvelle-Zélande et la Corée du Sud, on remarque que l’écart entre l’indice de masse corporelle moyenne est d’environ de quatre entre les deux pays. En effet, l’IMC moyen des hommes en Nouvelle-Zélande est d’environ 27 alors qu’il est d’environ 23 en Corée du Sud. De même pour les femmes, leur IMC moyen est de 26,2 en Nouvelle-Zélande alors qu’il est de 21,8 en Corée du Sud, ce qui correspond à « 14 kg d’écart pour une femme de 1,70m », ce qui est non négligeable.

En nous rapportant aux interprétations de l’IMC, on remarque que les néo-zélandais sont « en surpoids » (on peut penser en grande partie puisqu’il ne s’agit que d’une moyenne) alors que les sud-coréens sont considérés comme « normaux » mais avec une moyenne relativement faible tout de même ce qui pense à croire que la maigreur est présente.

On remarque tout de même que sur les 13 pays comparés, l’IMC moyen des hommes est à peu de choses près le même dans 8 des pays (par lecture graphique, nous supposons qu’il est compris entre 25,7 et 26).

1. Quelle est la spécificité de la France en ce qui concerne la corpulence de ses habitants ? 

L’IMC moyen des femmes françaises est assez faible par rapport à celui des femmes venants d’autres pays (les françaises ont le 3ème IMC le plus faible derrière les philippines et les coréennes du Sud). Les femmes françaises ont donc une corpulence plutôt faible.

L’IMC moyen des hommes français est quant à lui assez normal en comparaison de celui des hommes d’autres pays, il est d’environ 25,5 alors que celui de 8 des 13 pays est compris entre 25,7 et 26 environ. Les hommes français ont dont une corpulence normale comparativement à celles des hommes venant d’autres pays même si elle s’avère être légèrement moins importante.

Mais si l’on regarde de plus près, on remarque que la France possède une spécificité en ce qui concerne la corpulence de ses habitants : en effet c’est en France que l’écart entre l’IMC moyen des hommes et des femmes est le plus élevé. Par lecture du document, on peut prétendre que l’écart est d’environ de deux ce qui est important. A titre de comparaison, l‘écart le plus faible entre l’IMC des hommes et des femmes est situé aux Philippines ou il est de moins de 0,5.

• pression de la minceur plus importante sur les femmes que sur les hommes.

1. En quoi le poids peut-il être considéré comme une « norme » ?

Pour donner une définition assez générale des normes, on peut dire que ce sont les règles de conduite qui orientent le comportement des individus conformément aux valeurs de la société dans laquelle ils vivent. Elles enseignent et montrent donc les façons socialement adaptées de se comporter en société.

Le poids des individus influe effectivement sur leur corpulence. En effet, le poids de l’individu est directement lié à la corpulence de celui-ci (tout comme sa taille).

Ainsi, nous pouvons dire que le poids est une norme corporelle : les individus vivants dans une même société (dans un même pays pour cette étude) auront tendance à avoir la même corpulence. Effectivement, selon les pays et le temps, les normes sont différentes ainsi que les pratiques alimentaires et tout un tas d’autres paramètres qui influent sur la corpulence des individus (cf. question 6).

1. Quel moyen les sociologues ont-ils ici mis en œuvre pour découvrir les normes liées au poids dans les différents pays ? 

Les sociologues ont ici décidé de faire une étude sur les variations d’idéaux corporels entre différents pays. Cette étude pour être la plus représentative possible s’appuie sur les réponses de 19 450 personnes de 18 ans et plus vivant dans 13 pays situés sur 4 continents, pour être exact. Ces personnes se sont vu remettre un questionnaire dans lequel ils doivent choisir leurs idéaux féminin et masculin parmi quatre corpulences différentes pour chaque sexe (allant d’une silhouette « très faible » à une silhouette « très corpulente »).

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