Le suicide chez le groupe identitaire des hommes
Étude de cas : Le suicide chez le groupe identitaire des hommes. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Camelie Apollon • 20 Avril 2021 • Étude de cas • 927 Mots (4 Pages) • 412 Vues
Le suicide chez le groupe identitaire des hommes :
Qui? Et Comment?
Pour bien comprendre la problématique du suicide chez les hommes, il faut savoir qu’au Canada il y a tous genres et âges confondus, « environ 4000 suicides par année », ce qui correspond à « environ 11 décès par suicide chaque jour » . Au Québec, il y a plus de « 80 tentatives de suicide par jour » .
Au sein de ces victimes, « En 2018, au Canada, 3 811 suicides ont été recensés. De ces suicides, 2 880 concernaient des hommes » (Statistique Canada, 2019).
« Les hommes âgés de 45 à 65 ans sont les plus nombreux à se suicider. En 2018, 1 125 suicides ont été recensés dans cette tranche d’âge » (Statistique Canada, 2019).
On peut constater que « le taux de suicide est 3 fois plus élevé chez les hommes que chez les femmes » en 2016. Il faut toutefois savoir qu’il y a plus de tentative de suicide chez les femmes que chez les hommes. La raison pour laquelle on retrouve plus de mort par suicide chez les hommes, alors que les femmes commettent plus de tentatives, est due au fait que les moyens les plus utilisés chez les hommes pour se suicider sont plus létaux. Par exemple, les hommes ont tendance à utiliser une arme à feu alors que les femmes vont plutôt utiliser des moyens qui passent par l’ingestion de substances comme des médicaments.
Où?
Nous pouvons observer que les taux de suicide sont plus élevés « dans les régions périphériques que dans les régions centrales, et ils tendent à augmenter en fonction de l’éloignement des centres urbains ». Des données qui datent de 2015 à 2017 illustrent bien ce propos :
« La population peu nombreuse du Nunavik (environ 13 000 individus) affichait pour 2015-2017 un taux de suicide beaucoup plus élevé́ (120,4 par 100 000 personnes) que ce qui a été́ observé pour l’ensemble du Québec (12,7 par 100 000 personnes);
Deux autres régions sociosanitaires avaient des taux de suicide significativement supérieurs au reste de la province: Abitibi-Témiscamingue (23,4 par 100 000 personnes) et Chaudière-Appalaches (18,4 par 100 000 personnes) » .
Quand?
Nous pensons souvent que l’automne serait la saison du suicide parce que cette saison est associée à la mort (des arbres), au temps triste et à la dépression saisonnière due à la température, mais selon les statistiques le taux de suicide le plus haut est lors de la fin du printemps et le début de l’été.
« Si nous comparons la variation du taux de suicide entre 1981 à 2017, nous pouvons constater que l’année ayant le nombre le plus important est 1999, avec 1620 suicides au Québec. Dans ce total, 1284 étaient des hommes. »
Présentation et explications des manifestations spécifiques du problème social en lien avec le groupe identitaire
Facteurs de risque?
Il n’y a aucune cause directe au suicide, mais nous savons qu’il y a des facteurs qui mènent une personne, plus précisément un homme, à être plus à risque de cette problématique:
- « Une maladie psychiatrique grave, notamment les troubles de l’humeur (par exemple une dépression, la maladie bipolaire, la schizophrénie
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