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La déviance

TD : La déviance. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  26 Mars 2021  •  TD  •  1 119 Mots (5 Pages)  •  463 Vues

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Le terme socialisation, en sociologie, représente la façon dont les individus deviennent des membres à part entière dans lequel on les situe. La déviation se résume à une violation des normes sociales. La notion de déviance n’existe pas en tout temps et en tout lieu, en effet, la déviance est une notion qui dépendant des modifications sociales et des comportements qui les accompagne. Toute déviance implique deux éléments, tout d’abord de l’adoption d’un type de comportement ainsi que de l’existence d’une norme. Les normes renvoient à un ensemble d’interdiction sur un ensemble de valeurs. Quel lien peut-on établir entre la socialisation et la déviance? Il existe deux types d’approches en ce qui concerne l’étude de la déviance, nous parlerons dans une première partie de l’approche déterministe de la déviance et dans une seconde partie de l’approche interactionniste.

Le déterministe est une approche basée sur le positiviste afin d’aborder le sociale, c’est à dire fondé sur des faits observables. Il s’agit de rendre compte de la vie sociale, en supposant que celle-ci répond à des lois sociales. Dans cette approche déterministe, il existe des oppositions. D’un côté l'approche essentialiste de la déviance fondée sur le biologique, neurologique, génétiques. De l’autre, l’approche fonctionnaliste qui établit un lien entre la déviances et les caractéristiques socio-économiques. Au XIXème siècle, les questions relatives à la déviance et au crime représentaient une forte préoccupation. Certains scientifiques vont alors admettre le caractère pathologique du crime, avec une approche essentialiste, notamment en Italie à l’école positiviste. Pour César Lombroso et d’autres scientifiques italiens, il existe une certaine nature criminelle qui est fondée sur la génétique.

En opposition avec la thèse des italiens, le sociologue Emile Durkheim va mettre l’accent sur l’influence de la société dans son ensemble en restant sur des bases déterministes. Il constate que dans toutes sociétés existe le crime, il écrit « Le crime est normal car une société qui en serait exempte est tout à fait impossible ». Afin de cerner quelle est la fonction du crime dans l’organisation de la vie sociale, il regarde comment les comportements sont réprimés. Pour lui, la normalité est une question de régularité des conduites sociales. Pour lui, l’origine du crime réside dans une anomie : une maladie d’une société qui est complètement privée de règle morale et qui conduit à des gros bouleversements dans la société. Il est l’un des premiers intellectuels à expliquer que la déviance est de la transgression humaine.

Les sociologues fonctionnalistes américains considèrent que toutes sociétés imposent un ensemble de normes afin d’assurer la cohésion sociale. Il considère qu’il existe plusieurs systèmes de valeurs et donc la société offre souvent le choix entre plusieurs modèles de comportements. La déviance intervient quand un individu s’éloigne trop d’un certain modèle de la communauté. Afin de savoir pourquoi un individu devient déviant, Robert King Merton va chercher comment les structures sociales peuvent pousser des individus à avoir une conduite déviante. Pour lui, la déviance est le résultat d’un conflit entre des objectifs culturels objectifs et des moyens prescrits. Il donne l’exemple de la société américaine, là où la principale valeur est la réussite économique, les voleurs partageant les mêmes valeurs et ne se distinguant pas des autres quant aux finalités à atteindre son but mais par les moyens qu’ils utilisent pour l’atteindre.

L’approche interactionniste d’un phénomène social est une façon d’expliquer le social qui s’inscrit dans l’héritage intellectuel américain.

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