En quoi la diversité des usages que l’on fait de son corps est liée à la position sociale ?

Sujet : En quoi la diversité des usages que l’on fait de son corps est liée à la position sociale ? Vous traiterez cette question en prenant notamment comme exemple les activités sportives.

Accroche :

Scientifiquement, le corps humain est le produit de la nature et est purement biologique. Il est composé de plusieurs organes qu’il doit faire fonctionner selon les lois de la nature afin de garantir la vie… Cependant, pour les sociologues, le corps fonctionne dépendamment de l’aspect social et des conditions de vie, donc on ajoutera d’autres aspects à son rôle : il permet (en plus de tout ce qui est biologique) l’expression et la communication. Etant donc la base d’une relation sociale, notre corps pourrait donc être un moyen de créer sa place au sein de la hiérarchie sociale.

En effet, notre corps, qui est donc un moyen d’expression, de communication tout comme de locomotion et de survie, peut être un facteur influant notre place dans la hiérarchie sociale. Ce sont les différents usages que fait l’individu de son corps, c’est-à-dire les pratiques, les actions, les consommations et autres utilisations qu’il en fait, ainsi que la relation qu’il entretien avec son corps qui peuvent influer cette place. En sociologie, lorsque l’on parle de la position sociale d’une personne, nous faisons référence à la place de l’individu dans la société. On associe souvent la position sociale aux Catégories Socio-Professionnelles (CSP), qui sont une classification de la société selon la profession en 6 principales catégories. Seront alors en haut de la hiérarchie les individus ayant un statut social élevé, appartenant aux classes supérieures, puis les individus appartenant à la classe moyenne, et en bas, ceux appartenant à la classe populaire. La sociologie du corps va alors nous permettre d’étudier les perceptions et les usages sociaux du corps, étant donné que nous pouvons la qualifier de science qui étudie le corps comme objet sociologique.

En fonction de la manière dont l’individu utilise son corps on va le juger et le placer dans une certaine catégorie sociale. Cependant, cette catégorisation des personnes selon leur apparence physique ou leurs pratiques pourrait s’avérer être totalement fausse. En effet, ne pourrait-il pas s’agir simplement de préjugés ? Avons-nous un code des usages du corps selon notre position sociale ? Et serait-il possible que ce soit la position sociale de l’individu qui influence les usages qu’il fait de son corps ? Ou bien ce sont plutôt les usages que l’on fait de son corps qui définissent notre position sociale ?

Voilà pourquoi nous étudierons sous plusieurs angles le fait que le corps et les usages que l’on en fait déterminent notre place dans la hiérarchie sociale.

Nous verrons dans un premier temps que l’apparence physique d’une personne en dit beaucoup sur sa position sociale en expliquant tout d’abord qu’il existe une certaine catégorisation des individus selon leur apparence sociale, puis en montrant que cette catégorisation engendre une volonté de modifier son apparence, de transformer son corps. Puis nous évoquerons deuxièmement le fait que selon les classes sociales, les habitudes et gestes du quotidien sont différenciés. Nous étudierons dans cette partie la théorie de l’habitus de Bourdieu puis nous expliquerons le rôle de la socialisation du corps dans ce phénomène. Enfin, nous mettrons en avant le fait que les pratiques soient aussi différentes selon la position sociale, en étudiant tout d’abord la place du sport aux différents niveaux de la hiérarchie, puis en discutant de la consommation médicale qui est différenciée, et enfin la consommation alimentaire.

Définitions, explication :

Diversité des usages : Que fait-on avec notre corps ? A quoi sert-il ou peut-il nous servir ? Le corps nous sert-il vraiment à quelque chose ? On en dépend effectivement, car qqun sans corps est effectivement très handicapé par rapport aux autres : pas de mobilité, il ne dépend pas de lui-même, il a besoin de qqun en permanence… Le corps sert de base à vivre (de base, il répond aux besoins biologiques de l’H), mais les humains le modifient bcp

Usages : Utilisation et relation avec son corps. On utilise certes son corps pour faire des activités, mais on entretien aussi une relation avec lui, et la relation qu’on a avec notre corps va souvent avoir pour conséquence notre apparence physique, càd que qqun qui se sent pas bien ds son corps va essayer de le cacher, le modifier, alors que qqun qui se sent bien va le mettre en valeur.

Son corps : c’est le nôtre, c’est nous qui décidons de ce qu’on en fait. Corps = moyen d’expression, de communication essentiel ds rapports sociaux, moyen de locomotion,

Position sociale : en socio, lorsque l’on parle de position sociale, on fait référence à la place de l’individu dans la société, où il se situe dans la hiérarchie sociale. On l’associe souvent aux CSP, qui sont basées sur la profession de l’ind entre autres (agr exploitants, artisans commerçants chefs d’entr, cadres et professions intellectuelles sup, professions intermédiaires, employés, ouvriers)

Sociologie du corps : science qui étudie le corps comme objet sociologique elle étudie les représentations et les mises en jeu sociales du corps humain.

Mise en tension

En quoi la position sociale influence-t-elle les usages que l’on fait de son corps

Problématique :

 Le corps et les usages que l’on en fait déterminent-ils notre place dans la hiérarchie sociale ?

Plan :

I/ L’apparence physique comme « reflet » de la position sociale

 Une catégorisation des ind selon leur apparence physique

 Qui engendre une envie de modifier son app  pour s’affirmer, se différencier, paraître + intelligent

II/ Des habitudes corporelles différenciées selon les classes sociales

 Des techniques et habitudes différentes et propres à chaque CS

 Le rôle de la socialisation des corps  ces techniques vont être transmises

III/ Des pratiques classifiées selon les classes sociales

 Sport

 Consommation médicale

 Consommation alimentaire

I/ L’apparence

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