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Définition Humanisme

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Par   •  22 Mai 2014  •  Analyse sectorielle  •  2 353 Mots (10 Pages)  •  780 Vues

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Introduction:

L’humanisme est un courant culturel européen, trouvant ses origines en Italie, principalement autour de Florence, qui s'est développé à la Renaissance. Renouant avec la civilisation gréco-romaine, les intellectuels de l'époque manifestent un vif appétit de savoir (philologie notamment). Considérant que l’Homme est en possession de capacités intellectuelles potentiellement illimitées, ils considèrent la quête du savoir et la maîtrise des diverses disciplines comme nécessaires au bon usage de ces facultés. Ils prônent la vulgarisation de tous les savoirs, dont religieux ; la parole divine doit être accessible à toute personne, quelles que soient ses origines ou sa langue (traduction de la Bible en langue vernaculaire par Érasme en 1516).

Ainsi, cet humanisme vise à diffuser plus clairement le patrimoine culturel. L’individu, correctement instruit, reste libre et pleinement responsable de ses actes dans la croyance de son choix. Les notions de liberté ou libre arbitre, de tolérance, d’indépendance, d’ouverture et de curiosité sont, de ce fait, indissociables de la théorie humaniste classique.

Par extension, on désigne par « humanisme » toute pensée qui met au premier plan de ses préoccupations le développement des qualités essentielles de l'être humain. Une vaste catégorie de philosophies portant sur l'éthique affirme la dignité et la valeur de tous les individus, fondée sur la capacité de déterminer le bien et le mal par le recours à des qualités humaines universelles, en particulier la rationalité1,2. L'humanisme implique un engagement à la recherche de la vérité et de la moralité par l'intermédiaire des moyens humains, en particulier les sciences, en solidarité avec l'humanité. En mettant l'accent sur la capacité d'auto-détermination, l'humanisme rejette la validité des justifications transcendantes de l'époque, alors éloignée des questions phénoménologiques du XXe siècle, jugées comme une dépendance à l'égard du surnaturel et de la croyance, tels certains textes présentés comme d'origine divine, comme les apocryphes [pas clair]. Les humanistes supportent une morale universelle fondée sur la communauté de la condition humaine3. L'humanisme est composant d'une variété de systèmes philosophiques plus spécifiques et de plusieurs écoles de pensée religieuse.

I. Définition de l’humanisme:

L'humanisme est un mouvement européen de la Renaissance et une philosophie qui place l'être humain et les valeurs humaines au centre de la pensée. Il englobe les XIVe, XVe et XVIe siècles. L'humanisme se caractérise par un retour aux textes antiques, et par la modification des modèles de vie, d'écriture, et de pensée.

Au sens moderne, l'humanisme désigne toute pensée qui met au premier plan de ses préoccupations le développement des qualités essentielles de l'être humain et qui dénonce ce qui l'asservit ou le dégrade.

L'an 1453 voit la chute de l'Empire byzantin, suite à la prise par l'Empire ottoman de sa capitale Constantinople. Une nouvelle ère commence alors, qui va voir naître la pensée humaniste.

Des hellénistes vont émigrer en Italie et profiter du mécénat des citoyens riches des républiques commerçantes de génoise et florentine, ainsi que du pape. Grâce à ces apports culturels, une nouvelle pensée et un nouvel art vont se développer : ils sortent du cadre rigide hérité des anciennes institutions qui avaient le monopole de la diffusion du savoir, et qui étaient très liées aux autorités ecclésiastiques : monastères, écoles urbaines, universités. Flavio Biondo, qui fut l'un des artisans de ce renouveau, appela l'ancienne période le Moyen Âge, par opposition au Rinascimento (Renaissance en italien).

Profitant de l'apparition de l'Imprimerie en Europe (1453) le mouvement se diffuse sur tout le continent aux XVe et XVIe siècles à travers ce qu'on appellera la République des Lettres. Les nouveaux penseurs qui forment celles-ci seront nommés les humanistes, et à partir de la seconde moitié du XIXe siècle leur mouvement sera appelé l'Humanisme.

Le terme est formé sur l'allemand Humanismus, venant lui-même du latin : au XVIe siècle, l'humaniste s'occupait d'humanités (studia humanitatis en latin) ou lettres antiques). Pour ces érudits de la Renaissance, le terme humanitas avait le même sens qu'à l'époque cicéronienne et représentait « la culture qui, parachevant les qualités naturelles de l'homme, le rend digne de ce nom ».

Le terme désigne donc un courant culturel, scientifique, philosophique et, par bien des aspects, politique qui propose un « modèle humain » défini comme synthèse des qualités intellectuelles, sociales, affectives, caractéristiques de la « nature humaine ». L'humanisme est un courant de pensée idéaliste et optimiste qui place l'Homme au centre du monde, et honore les valeurs humaines.

Pris au sens large moderne, le terme humanisme peut recouvrir différentes idéologies antagonistes postérieures aux humanistes de la Renaissance : philosophie des Lumières, libéralisme et marxisme notamment.

I. Historique du movement humaniste :

C’est avec Pétrarque (1304-1374) que naît en Italie le mouvement humaniste de la Renaissance. Le poète commence par recueillir les inscriptions sur les vieilles pierres de Rome et poursuit dans les manuscrits sa quête des Anciens. Il retrouve ainsi des lettres de Cicéron, ressuscitant un écrivain statufié par les écoles. Il s’illustre également en détectant un faux document au profit de son souverain. Lorenzo Valla (1407-1457), lui aussi, va traquer la vérité historique, préconisant l’étude philologique des textes et le retour à la pureté classique. Parti d’Italie, le courant humaniste rayonne dans toute l’Europe cultivée.

Les humanistes du XVe siècle s’efforcent de revisiter la pensée des Anciens, dont l’authenticité leur échappe après les présentations et interprétations chrétiennes des deux siècles précédents (voir Moyen Âge).

De 920 à 1200, on redécouvrit un grand nombre d'auteurs antiques, pour n'en citer que quelques-uns : Virgile, Ovide, Horace, Cicéron… Cette période est maintenant considérée par les plus grands historiens comme une période de renaissance (Georges Duby, Bernard Quilliet). En revanche, les XIIIe et XIVe siècles furent beaucoup plus rigides.

Ils étudient les langues anciennes (grec, hébreu, latin classique,

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