Dossier sociologique

                                                        Analyse de contenu




          L'intégration des étudiants étrangers dans la                                                                 société Française  












                                                        Licence 2 Sociologie quantitative
                                                                                2016-2017        














                                                                        Sommaire:






Introduction.....................................................................................................................  p.3


I) La construction de l'objet d'étude.

A/ Nos précédents projets...............................................................................................  p.4

B/ Notre projet.................................................................................................................  p.6


II) L’utilité et le déroulement des l'entretiens.

A/  Le déroulement des entretiens.................................................................................  p.

B/ La construction du guide d'entretien.......................................................................  p.


III) L'analyse des données recueillies.

A/L’Université et ses dispositifs.

a) Les programmes d'échanges universitaires...................................................................  p.
b) Le déroulement des cours.............................................................................................  p.

B/ La  vie sociale et pratique des étudiants étrangers.

a) Les difficultés rencontrés par ces étudiants..................................................................  p.

b) Les comportements qu'ils adoptent face à ces difficultés.............................................  p.


Conclusion.......................................................................................................................  p.


Références Bibliographie................................................................................................  p.


Annexes............................................................................................................................  p.





Introduction

L'étude que nous allons vous présenter est la suite de deux études qui ont déjà était traité précédemment, l'une concernant les étudiant militant et l'autre les étudiant étrangers ayant utilisé des programmes d'échange, et que nous avons mis en relation. Pour se faire il à fallu trouver des pistes d'analyses qui correspondaient aux deux études, c'est alors que nous avons porté notre attention sur l'intégration des étudiants dans des nouveaux groupes et que nous avons décidé de mener notre enquêté auprès d'une population d'étudiant étrangers vivant en France. Cependant, suite a quelques difficultés rencontré dés le début de notre analyse croisé, nous avons décidé de remplacer les données obtenu grâce à l'étude sur le militantisme étudiant par de nouvelles données, qui correspondrait un peu plus au sujet que nous allons traiter ici, mais surtout à l'entretien qui nous apporte le plus d’informations sur l'intégration des étudiants dans des nouveaux groupes. Nous avons trouvé intéressant le fait que des individus arrivent à s'intégrer sans trop de difficulté et assez rapidement comparé à d'autre. Nous nous intéressons alors aux différents processus d'intégration qu'il puissent exister et souhaitons en déterminer les étapes. Les données qui nous ont permis d'apporter un peu plus de consistance à notre sujet, ont alors étaient récolté à la suite de deux entretiens d'étudiants étrangers, l'un ayant utilisé le programme d'échange Erasmus et l'autre ayant utilisé un programme d'échange franco-chinois. Nous allons commencer par vous présenter un peu plus en détail nos précédents projets qui nous ont permis de constituer notre objet d'étude.

I) La construction de l'objet d'étude.

        A) Nos précédents projets.

Le premier sujet d'étude que nous allons vous présenter concerne le militantisme étudiant. Cette étude avait porté son attention dans un premier temps sur le fait qu'un individu puisse assumer le métier d'étudiant et celui de militant en même temps et qu'il se familiarise avec leurs contextes et groupes d’individus respectifs, nous rappelons que le terme «métier» désigne ici tout les droits et les devoirs que l'on reçoit lorsque l'on devient militant ou lorsque l'on devient étudiant. Cette constatation avait fait émerger plusieurs questions comme, pour quelle raisons un étudiant décide t-il de devenir militant? De qu'elle manière ces étudiants deviennent-ils militants? Ou encore de qu'elle manière arrivent-ils à articuler les vies d'étudiants et de militants?  Dans un second temps nous nous sommes demandé si les «métiers» n’exerçaient pas une influence entre eux. Ce qui à fait émerger de nouvelles questions comme, quels sont les effets d'une activité de militantisme chez un étudiant sur les relations avec les autres personnes de son entourage? De quelle manière et pour quelle raison y a-t-il une relation entre les différents «métiers» d'un individu? Et pour finir quels sont les effets du métier de militant sur le métier d'étudiant? Suite à toutes ces questions qui ont commencés à ce bousculer nous avons décidé de lire les études déjà porté sur notre sujet pour commencer à apporter quelques réponses ou modifier certaines questions, mais aussi pour nous repérer et nous organiser pour nous permettre de situer l'objet et de formuler nos hypothèses. Les travaux qui nous ont principalement servis sont ceux de Eguzki Urteaga sur les militants étudiants et leurs études car il analyse les rapports qu'entretiennent les étudiants militants avec leurs études universitaire, cette étude nous a permis de vérifier qu'il y a bien une relation entre les métiers et qu'elle n'est pas à sens unique. Les travaux de Le Bart Christian et Merle Pierre sur la Citoyenneté étudiante intégration participation mobilisation nous ont aussi beaucoup apportés car ils nous qui nous montrent qu'il faut certaines dispositions pour devenir militant, en répondant à cette question ils nous ont permis d'élaborer certaines hypothèses concernant les liens et les influences entre les différents métier d'un étudiant. Pour finir c'est l'étude de Mathieu Lilian qui se nomme Comment lutter ? Sociologie et mouvements sociaux, qui nous à apporté les informations nécessaire sur informe sur les processus et les mécanismes qui fabriquent les mouvements sociaux ce qui nous a permis d’établir des hypothèses beaucoup plus précises concernant les pratiques des militants. Tous ces différents travaux nous ont permis de supprimer ou de modifier certaines de nos hypothèses que nous avions établie avant toutes lectures préalables, pour finalement obtenir les huits hypothéses suivantes:(1) Il faut certains pré-requis pour devenir militant lorsque l'on est étudiant. (2) Tout le monde n'arrive pas à assumer ces deux «rôles». (3) Adopter un «rôle de militant» permet de réussir plus facilement dans les études. (4) Le fait de soutenir une même cause ou un même parti politique qu'un groupe organisé facilite la sociabilité et l'intégration à l'intérieur de ce groupe. (5) Les militants font plus de rencontres par intérêt que par affinité. (6) Être militant permet de se tenir plus au courant de l'actualité. (7) Devoir assumer plusieurs «rôles» empêche de s'investir correctement dans tout. (8) Un individu militant ne peut ou ne veut pas sympathiser avec des individus ayant des valeurs ou des objectifs opposés aux siens. Ces premières hypothèses nous ont alors aidé à constituer notre guide d'entretien pour interroger notre enquêté qui est un jeune homme étudiant de 21 ans en 3eme année de licence d'économie-gestion que nous avons contacté par le biais d’un ami. Pour passer cette entretien nous nous étions donné rendez-vous dans un bar lillois aux alentours de 15h. Tout c'est très bien passé et j'ai trouvé mon enquêté très à l'aise sans doute grâce au fait nous avons le même âge, que nous soyons tous les deux étudiants et que nous ayons rendez-vous dans un bar. A la suite de cette entretien nous avons obtenu quelques données concernant l'image qu'a un étudiant qui ne pratique pas le militantisme d'un autre étudiant qui lui est militant. Mon enquêté avait donné l'impression qu'il n'a pas forcément une bonne opinion des militants et de leurs activités, ou du moins, qu'il n'accordait pas beaucoup d'importance au militantisme étudiant, ce qui ne nous ait pas forcément utile pour traiter notre sujet. Même si nous avons constaté des erreurs de ma part pendant l'entretien, il a quand même été utile pour plusieurs raisons. Dans un premier temps il nous à permis de nous rendre compte que l'enquêté choisi et les questions que nous lui avons posés ne correspondent pas forcément avec le sujet d'étude choisi ou encore que l'ordre dans lequel sont posé les questions n'est pas naturelle. Dans un second temps nous avons eu l'occasion faire des liens entre les expériences passées ou les précédentes rencontres de l'individu, et de son choix à ne pas être militant. En suivant cette logique nous pensions pouvoir comprendre, avec une approche différente, ce qui peut bien pousser un étudiant à devenir militant. Cet entretien nous à aussi permis permis de connaître l'opinion de cet étudiant sur les étudiants militants, l'image qu'ils se fais d'eux et de leurs activités. Nous avions imaginé la possibilité de comparer les données recueillit  avec celles recueillit après avoir passé un entretien avec un étudiant militant, pour mettre en valeur les lieux, les événements ou encore les rencontres qui poussent les étudiants à devenir militants. Nous avons aussi pensé à la possibilité de comparer l'image qu'ils renvois par rapports à la réalité de l'activité de militant. Nous pensions alors que cet entretien pouvait commencé à nous aider à poursuivre notre enquête, pour nous aider encore plus loin en le comparant à un entretien avec un étudiant militant.

Le deuxième sujet d'étude que nous allons vous présenter concerne les étudiants étranger venant faire leurs études supérieures en France grâce à un programme qui leur a été mis à leurs disposition. Nous avons ainsi choisi d’aborder le sujet de la mobilité des étudiants et de nous intéresser plus précisément sur les étudiants qui utilisent le programme Erasmus. Par définition, Erasmus, European Region Action Scheme for the Mobility of University Students, est un programme mis en place pour promouvoir à la fois la mobilité et la reconnaissance mutuelle des diplômes en Europe. Il permet ainsi à tous les étudiants de l’enseignement supérieur de partir se former en Europe pour une durée qui varie de 6 mois à 1 an. Pour poursuivre l'étude de notre sujet nous avons utilisé les travaux de plusieurs auteurs tels que Magali Ballatore et Jean-Marc Mangiante car ils ont abordé dans leurs études les modalités d’accompagnement que les établissements d’accueil ont pu mettre en place pour ces étudiants, les contenus des programmes linguistiques etc. Ces travaux ont fai émerger de nouvelles questions qui nous ont mené vers notre problématique qui est la suivante: Malgré la barrière linguistique, comment l’étudiant Erasmus arrive t-il à s’intégrer, c’est-à-dire à s’insérer et s’adapter au sein de l’Université? A la suite de ces lectures et de ce questionnement nous avons émit six hypothèses différentes à vérifier par l'usage de données empirique pour essayer de répondre à notre problématique. (1) Les étudiants Erasmus sont souvent sociables, c’est-à-dire, qu’ils arrivent à se lier facilement aux autres et ceci grâce à leurs cultures, leurs aventures et leurs expériences passées. (2) Arriver à l’Université d’accueil, certains d’entre eux vont se réfugier dans une « bulle Erasmus », c’est-à-dire, qu’ils vont avoir du mal à entreprendre des contacts avec les étudiants locaux. (3) Les relations entre étudiants Erasmus et étudiants autochtones ne sont pas faciles. (4) Il y a de nombreuses incompréhensions ainsi qu'un manque d'attention et de prudence envers les étrangers. (5) Les étudiants étrangers vont davantage entreprendre des relations avec des étudiants étrangers de même nationalité ou avec personne. (6) Les étudiants Erasmus réussiront à s’adapter car ils vont se préparer à l’avance (avant leur arrivée) et vont également avoir la possibilité de se former grâce à des dispositifs d’accompagnement proposés par l’Université. Toutes ces hypothèses nous ont aidées a construire notre guide d'entretien qui nous seras utile pour interroger notre étudiant étranger qui est une jeune femme de 23 ans en 3ème année de licence AES
Pendant l'entretien notre enquêtée a eu quelques difficultés à s’exprimer correctement en français. Il était donc intéressant de laisser certaines de ces fautes dans ses phrases, afin de montrer que parfois un étudiant étranger n’arrive pas forcément à maîtriser parfaitement le français. De plus, lors de notre retranscription, nous avons pu constater que notre enquêtée était très ouverte et n’a pas eu de difficulté à nous faire part sur la manière dont elle est intégrer à l’Université. A la suite de cet entretien ous avons pu recueillir quelques données intéressantes, par exemple le fait que notre enquêté ne se sent pas « invisible » auprès des étudiants locaux, contrairement à l’hypothèse que nous avons émis, suite à notre travail à la réflexion sur l’ouvrage Erasmus et la mobilité des jeunes Européens de Magali Ballatore. Malgrés les erreurs commisent pendant cet entretien nous pouvons dire que grâce à nos recherches et nos entretiens réalisés, les étudiants Erasmus arrivent pour la plupart du temps à s’intégrer au sein de l’Université d’accueil. Cependant dans les premiers temps la langue étrangère fera office de barrière entre les étudiants et leurs intégrations.  

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