Étude du film documentaire Des Kurdes Et Des Chinois à Paris d'Emmanuel Laborie

Dans ce texte, nous allons examiner un film documentaire intitulé "Des Kurdes et Des Chinois à Paris". Ce film a été produit en 2000, par Emmanuel LABORIE, pour une série nommée "Petits contes Économiques". Le film est de 26 minutes et il est en couleur.

Ce film utilise quelques interviews pour nous montrer les histoires des kurdes et des chinois, vivant dans le 10ème arrondissement. Dans ce documentaire, on voit les conditions de travail de ces immigrants et nous apprenons ce qu'ils font pour trouver un emploi.

Au début du film, il ya des entrevues avec Sakir et Ussein Mengi. Le narrateur nous dit que Sakir est venu dans les années 80, fuyant la Turquie. Le narrateur poursuit en disant qu'il ya près de 130 mille personnes kurdes en France et que près de 300 restaurants turcs ou greco-turque à Paris. Ces commerces sont principalement opérés par des populations kurdes. Nous apprenons que 1/3 de ces restaurants appartiennent à des personnes de la même région en Turquie. Cela démontre le réseau de solidarité entre la communauté turque / kurde.

L'entrevue avec Sakir et Ussein est situé dans un restaurant kurde. Ussein parle de son passé et l'histoire de l'immigration turque dans le 10ème arrondissement. Il affirme que la restauration était un métier facile pour la génération de son père (la première vague d'immigrants), parce qu'ils ne devaient pas parler tant de français. A partir de ces exemples, il rajoute, une forme de filière était crée dans la restauration rapide.

Après cela, nous voyons un travail de rénovation à l'intérieur du restaurant kurde et nous entendons le narrateur dit ceci: quartier change, donc Sakir s'investit dans la restauration rapide, qui est plus attrayant pour les jeunes. La voix poursuit en disant que la construction est généralement laissée à un ami, ou à un parent.

Dans la scène suivante, nous voyons une cérémonie de circoncision (une tradition turco-kurde). Qui, selon le directeur, nous montre la solidarité entre les immigrants kurdes et turcs. Le narrateur nous raconte rituels kurde-turc dans ces sortes de cérémonies. Il ressemble un peu à un potlatch, où les gens essaient de donner autant de cadeaux que possible.

Le film se poursuit en montrant l'interview faite avec Kamoran Ji-Kikan, juriste à l'Institut Kurde. Cette secene de conversation est tourné dans un café. Nous apprenons de M. Ji-Kikan que, puisque les banques sont réticentes à accorder des crédits aux entrepreneurs kurdes, ce sont généralement les familles elles-mêmes qui soulèvent l'argent et investissent dans des entreprises. L'ouverture d'un restaurant signifie l'emploi de plusieurs membres d'une famille, donc les gens kurdes sont désireux d'investir, si elles ont de l'argent.

Ensuite, nous sommes confrontés à une vue de Faubourg Saint-Denis. Le narrateur nous dit que les gens (surtout des hommes) s'y rassemblent le samedi, dans l'espoir de trouver un emploi. Ji-Kikan dit que c'est une sorte de marché parallèle, qui remplace des agences d'intérim.

L'interview suivante est faite avec M. Mahmut Erdem, qui est le propriétaire d'un atelier de confection. Il dit que ses heures de travail sont flexibles parce que le travail dépend de la demande. Il dit qu'il emploie principalement

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