Étude d'une perte résultant d’un événement de crédit, par la probabilité de défaillance de l’entreprise
Mémoires Gratuits : Étude d'une perte résultant d’un événement de crédit, par la probabilité de défaillance de l’entreprise. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar MelanieD • 26 Mai 2013 • 642 Mots (3 Pages) • 1 188 Vues
Plusieurs approches de modèles sont possibles :
- par les ratings : chaque rating est associé à une probabilité de défaut, sachant qu’il est fonction décroissante de la probabilité de défaut.
Cette approche appartient au fondement de la réglementation du Comité de Bâle. Elle peut être se basée sur des techniques de scoring, ou bien sur des opinions d’experts avertis.
- Structurelle : qui modélise la probabilité de défaut grâce au bilan comptable de l’entreprise et à son processus financier à l’origine du défaut.
Ces modèles se basent sur l’approche de Merton(1994).
- De modèles à intensité : le défaut suit une loi stochastique et n’est pas prévisible. Le but est d’estimer la probabilité de défaut en considérant l’événement de défaut comme exogène, à l’instar des modèles structurels.
- Econométriques : ces modèles font le lien entre la probabilité de défaillance et l’état de l’économie.
Nous présenterons les deux outils de gestion du risque les plus pratiqués pour l’approche structurelle : le modèle Credit Monitor KMV et le modèle CreditMetrics de JP Morgan, pour les modèles à intensité nous étudierons le cas de CreditRisk+ et le modèle CreditPortfolioView pour l’approche économétrique.
Le but des modèles présentés ci-après est d’étudier la perte résultant d’un événement de crédit, par la probabilité de défaillance de l’entreprise.
1) Modèle Credit Monitor de la firme Moody’s KMV
Le processus utilisé se décompose en trois étapes :
- estimer la valeur de marché
- calculer la distance de défaut
- transformer la distance de défaut en une fréquence attendue de défaut EDF
Cette mesure se base sur le marché et est fiable dans le temps pour le risque de crédit.
2) Modèle CreditMetrics de JP Morgan
Il a été initié en 1997 par la banque JP Morgan afin d’évaluer les variations de valeurs d’un portefeuille. Ce modèle prend en compte les deux aspects du risque : le risque de défaut et le risque de dégradation de la qualité du crédit qui sont à l’origine de ces variations.
A l’instar de l’approche Credit Monitor KMV, ce sont les agences de rating qui informe sur les probabilités de défaut grâce aux méthodes de scoring.
Quatre étapes sont nécessaires au calcul de la CreditVar (Value-at-Risk spécifique au risque de crédit) :
- détermination du risque isolé de chaque actif
- construction de la matrice de transition
- valorisation des actifs du portefeuille
- calcul de la CreditVar
Le principal inconvénient des modèles structurels est que la défaillance ne survient pas par surprise, puisque les entreprises ayant la même notation sont censées avoir la même probabilité de défaut, les taux d’intérêt sont par hypothèse constants, et donc
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