Économie keynésienne: agrégats efficaces et prédictifs de la production économique PIB-PNB еt RNB
Analyse sectorielle : Économie keynésienne: agrégats efficaces et prédictifs de la production économique PIB-PNB еt RNB. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar rabiemr • 18 Janvier 2015 • Analyse sectorielle • 2 002 Mots (9 Pages) • 724 Vues
Université Abdelmalek Essadi
Faculté des Sciences Juridiques Economiques et Sociales
De Tanger –Maroc
L’Economie keynésienne
La demande effective et prévisionnelle
Agrégats Economiques
De Production
PIB-PNB et RNB
Sommaire:
PARTIE : 1
L’Economie keynésienne
La demande effective et prévisionnelle
Introduction :
1. L’économie keynésienne
2. La nouvelle économie classique
3. L’économie mathématique
PARTIE : 2
Agrégats Economiques De Production
PIB-PNB et RNB
1. produit intérieur brut [PIB]
2. produit national brut [PNB]
3. revenu national brut [RNB]
Source :
Microsoft ® Encarta ® 2009
Manuel de Macroéconomie
PARTIE : 1
L’Economie keynésienne
La demande effective et prévisionnelle
Introduction :
Science économique, science sociale qui a pour objet l’étude et la recherche de « lois » permettant d’expliquer les mécanismes qui gouvernent la production, la consommation et l’échange de biens et services.
C’est certainement l’économiste américain Samuelson qui en a donné la définition la plus complète en insistant sur la manière dont les individus décident d’affecter, au meilleur coût possible, telle ressource au système productif en vue de satisfaire des besoins de consommation individuels et collectifs, présents et futurs.
L’économie a recours à deux grands types d’approches. La première, qui s’intéresse aux comportements de l’individu (le producteur ou le consommateur), ou microéconomie, explique la manière dont s’établit l’offre et la demande ainsi que le processus selon lequel s’établit le niveau des prix sur les marchés en fonction du degré de concurrence qui y prévaut, en acceptant l’hypothèse selon laquelle les individus agissent rationnellement ; ainsi, les consommateurs essaient de dépenser leur revenu d’une façon qui leur donne le plus de plaisir possible (les économistes disent qu’ils maximisent leur utilité), alors que, de leur côté, les entrepreneurs cherchent à tirer le maximum de profit des opérations qu’ils réalisent.
La macroéconomie, second modèle d’approche, s’intéresse à l’étude des interdépendances existant entre un ensemble significatif de variables globales qui synthétisent l’évolution économique. La macroéconomie est née avec la Théorie générale de l’emploi, de l’intérêt et de la monnaie (1936), de l’économiste britannique John Maynard Keynes, qui analyse les fluctuations du niveau de l’activité économique. Même si on doit l’expression à l’économiste Ragnar Frish, qui le premier a introduit le terme dans le vocabulaire économique en 1933. Son explication de la prospérité et de la récession est fondée sur la notion de demande globale de biens et de services par les consommateurs, les investisseurs et les gouvernements, et non pas sur la variation des prix. Puisque, selon Keynes, l’insuffisance de la demande accroît le chômage, il faut, pour y remédier, que les entreprises augmentent leur niveau d’investissements et que les pouvoirs publics dépensent davantage, par le biais du déficit budgétaire : selon Keynes, la politique économique volontariste peut donc compenser les variations du niveau d’activité.
1 L’économie keynésienne
John Maynard Keynes, élève d’Alfred Marshall, professa des opinions néoclassiques jusque dans les années 1930, mais l’éclatement de la crise économique détermina chez lui une évolution théorique majeure. Alors que les économistes continuaient de soutenir, malgré l’accumulation de preuves contraires, que le temps et la nature restaureraient la prospérité si les pouvoirs publics s’abstenaient d’intervenir dans l’économie, la plupart des pays s’enfonçaient dans la récession et voyaient leur productivité chuter, tandis que les taux de chômage ne cessaient de croître.
Avec Keynes, la science économique connaît un renouveau théorique particulièrement important qui a inspiré directement les politiques économiques menées, après-guerre, par l’ensemble des pays industrialisés. La « révolution keynésienne » se situe à plusieurs niveaux : elle consiste tout d’abord en une réfutation des mécanismes classiques de l’équilibre économique, analyse en vertu de laquelle il expose une nouvelle théorie qui doit conduire à la conduite de politiques économiques (notamment budgétaire et monétaire) nouvelles. Les classiques ont mis en évidence un mécanisme d’équilibre économique reposant sur les prix, qui constituent le facteur susceptible de réguler un marché en déséquilibre et ceci quelle que soit la nature du marché concerné. Ainsi, par exemple, en cas de chômage créant un déséquilibre sur le marché du travail, une baisse des rémunérations suffit à permettre le retour à l’équilibre : le travail devenant moins cher, les employeurs sont incités à embaucher davantage ce qui résorbe le chômage.
À cette explication « physique » du fonctionnement des marchés, Keynes oppose une argumentation qui ne repose non sur les prix mais sur les quantités reposant sur les anticipations des entrepreneurs. Ce n’est donc plus l’offre qui crée la demande, mais la demande future qui suscite la production. La problématique keynésienne consiste alors à déterminer les conditions dans lesquelles l’équilibre entre cette demande qui est anticipée et la demande réelle sont susceptibles de s’équilibrer. C’est à ce stade de l’analyse keynésienne que la régulation par les quantités se substitue à l’analyse par les prix. Le comportement
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