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Travail

Discours : Travail. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  6 Juin 2013  •  Discours  •  787 Mots (4 Pages)  •  1 193 Vues

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Si on remonte aux sources de la chose, on peut énoncer quelque chose du genre : l’Homme est organisé en société et pour que tout ce petit monde fonctionne correctement, chacun doit apporter sa pierre à l’édifice, la forme la plus commune de cette contribution étant le TRAVAIL. Voilà, métaphysiquement parlant si l’on peut dire, pourquoi on travaille. C’est d’abord une nécessité sociale.

Maintenant, l’Homme, étant aussi doué de pensée et de réflexion, se dit tous les jours qu’il n’est certainement pas venu au monde pour s’ennuyer et se prendre la tête toute sa vie, d’où l’apparition de la notion de PENIBILITE du travail, puisque cette chose lui est quasi imposée par son aspect indispensable à la survie. Ceux qui essayent de vivre sans travailler confirmeront sûrement. Enfin, en plus d’être inévitable, le travail peut être FATIGANT, STRESSANT, ENNUYEUX, DANGEREUX et j’en passe !

D’où maintenant une troisième notion, capitale de nos jours et à l’importance encore grandissante : il faut faire rimer TRAVAIL avec PLAISIR afin de ne pas avoir l’impression de gâcher le précieux temps que l’on a sur cette Terre à remplir bêtement un compte en banque qui par ailleurs à la fâcheuse tendance à se vider régulièrement et inexorablement presque tout seul !

Mon avis personnel est que tout ceci est une question d’EQUATION à équilibrer. Moi qui détestais les maths, ça m’amuse beaucoup de recourir à ce genre de métaphore !

Pourquoi ai-je finalement décidé de quitter la culture aujourd’hui lors qu’il y a quelques années, je me lançais sans hésitation dans cette passion ? Qu’est-ce qui a bien pu me faire changer d’avis à ce point ? Tout simplement parce que l’équation est beaucoup trop déséquilibrée pour que je m’en accommode. Durant ces quelques années de travail, j’ai eu le temps d’affiner ma « personnalité professionnelle » et de mieux discerner ce que je voulais, ce que j’étais prête à accepter et ce que je ne supporterai pas.

J’étais prête à accepter de ne pas rouler sur l’or… mais il y a des limites à ne pas franchir : avoir le salaire minimum en contrat aidé quand on a fait des études pour occuper des postes à responsabilité, concevoir, créer, organiser, gérer, coordonner ou animer, c’est pour moi inacceptable. Et au regard des possibilités de postes qu’offre le marché culturel à l’heure actuelle, il serait bien naïf de rêver ne serait-ce qu’à un salaire honorable (Certains lecteurs souriront peut-être d’apprendre que pour moi, si ce salaire atteint 1500 €, c’est presque merveilleux !)

J’étais prête à commencer petit… si j’avais réellement la possibilité d’évoluer par la suite ! Le secteur culturel n’offre que très peu de possibilités d’évolution, en terme de salaire comme de mission, et celles-ci sont bien souvent réservées à ceux qui détiennent les meilleurs postes dans de grandes structures. Pour les autres, le seul espoir permis est celui de l’augmentation annuelle du SMIC. Quant aux missions, les uniques salariés des très petites structures font déjà tout eux-mêmes ! Quoi ajouter de plus ?

J’étais prête à donner beaucoup… mais pas en échange de si peu ! Chacun sait que le secteur culturel, comme beaucoup d’autres métiers d’ailleurs, nécessite une grande implication

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