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Theorie De Maslow

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Par   •  30 Novembre 2012  •  3 160 Mots (13 Pages)  •  1 181 Vues

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Modèles Économiques Dans La Pyramide De Maslow

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Catégorie: Sante et Culture

Soumis par: Mirielle 18 janvier 2012

Mots: 3440 | Pages: 14

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voirs organisateurs. Mais il ne croit pas à une « harmonie naturelle » des organisations, plutôt à une harmonie spontanée, fruit de l’histoire. La Loi est la règle du jeu des échanges pour l’optimum économique.

Fort de ces constats, le libéralisme assure une totale liberté d’entreprise à l’individu pour tous les niveaux de besoin. Mais une telle liberté et une telle satisfaction de l’individu ne donnent aucune garantie d’accès aux besoins primaires ainsi qu’un réel besoin de reconnaissance au sein d’un groupe. Ce modèle accorde peu d’importance à la contribution individuelle face à un ensemble. En somme, les conditions d’accès à la couverture des besoins dans le libéralisme ne sont définies que par le revenu et la propension à consommer. Face au marché, pour satisfaire les besoins, il faut des revenus. Or, il n’y a pas de revenu s’il n’y a pas de propriété et de travail. L’appartenance et le dépassement de soi ne sont à aucun moment envisageables si la condition préalable n’est pas remplie.

Enfin, le modèle keynésien ne s’inscrit pas dans la social-démocratie, mais plutôt dans une volonté de rajeunissement du capitalisme. En ce qui concerne la propension à consommer, l’Etat émet une influence directrice. Keynes ne croit pas à une auto-régulation du marché. L’Etat intervient pour les biens d’investissement et les biens de consommation. On redonne confiance au consommateur, on met en œuvre des moyens de répartition des richesses, on baisse les taux d’intérêt pour stimuler les crédits. La redistribution de l’Etat assure les besoins de l’individu à court terme. Impossible de laisser les gens en déshérence, car ce n’est pas de toute manière intéressant pour l’économie et la consommation. Le problème est que ce modèle aurait tendance à déresponsabiliser l’individu et à le priver de l’accès aux principaux besoins de « civilisation ». L’assistance de l’Etat par la redistribution permet à l’individu de satisfaire ses besoins élémentaires, mais elle le prive par la même (involontairement, alors que dans le marxisme la dépendance à l’Etat est voulue) du besoin d’appartenance (il n’appartient ni aux groupes des propriétaires, ni à ceux des travailleurs) et d’estime de soi. Sa consommation effective n’est financée ni par son travail ni par sa propriété, mais par la redistribution des revenus de la collectivité.

Exercice TD Environnement Economique

Les besoins et les modèles économiques

Marx reproche à Smith et Ricardo de n’étudier que les marchandises, sans voir les relations d’exploitation. On rompt avec le fétichisme de la marchandise pour une extorsion de la plus value. Le capitaliste se situe dans un circuit argent-marchandise-argent. La marchandise est le simple intermédiaire de la spéculation financière. L’argent n’est pas un intermédiaire, il ne cible que la recherche individuelle du profit. Le capitaliste est condamné pour faire face à la concurrence, à réinvestir la plus value dans la production et accumuler du capital, et finalement baisser le taux de profit. Baisse des salaires, hausse du chômage, sous consommation, chute des prix, disparition des PME, crise finale.

Le marxisme permettra un accès automatique aux deux stades élémentaires de la pyramide de Maslöw, à savoir que c’est un modèle économique qui assurera tous les besoins pour subsister, ainsi que les besoins de vivre en sécurité. En revanche, l’accès aux trois phases supérieures, qui sont davantage des étapes de considération et de dépassement de soi, n’est pas envisageable, car non-nécessaire voire interdit dans un tel modèle. Le Plan fixé par un parti unique couvrira impérativement les deux besoins de départ. L’important sera la collectivité et non l’individu.

Smith à travers le modèle libéral et « la main invisible », soutient bien que le marché est un ordre qui s’auto-organise. La division du travail est la conséquence nécessaire d’une certaine propension au troc, au commerce et à l’échange. Les agents économiques ne sont pas animés par la connaissance des besoins et capacités des partenaires, mais par des signaux abstraits des prix auxquels les choses sont demandées et offertes sur le marché. L’Homme poursuit ses propres intérêts dès lors qu’il respecte les règles d’égalité, de liberté et de justice. Smith écarte l’idée d’une main visible, d’un Etat doté d’une intention et de pouvoirs organisateurs. Mais il ne croit pas à une « harmonie naturelle » des organisations, plutôt à une harmonie spontanée, fruit de l’histoire. La Loi est la règle du jeu des échanges pour l’optimum économique.

Fort de ces constats, le libéralisme assure une totale liberté d’entreprise à l’individu pour tous les niveaux de besoin. Mais une telle liberté et une telle satisfaction de l’individu ne donnent aucune garantie d’accès aux besoins primaires ainsi qu’un réel besoin de reconnaissance au sein d’un groupe. Ce modèle accorde peu d’importance à la contribution individuelle face à un ensemble. En somme, les conditions d’accès à la couverture des besoins dans le libéralisme ne sont définies que par le revenu et la propension à consommer. Face au marché, pour satisfaire les besoins, il faut des revenus. Or, il n’y a pas de revenu s’il n’y a pas de propriété et de travail. L’appartenance et le dépassement de soi ne sont à aucun moment envisageables si la condition préalable n’est pas remplie.

Enfin, le modèle keynésien ne s’inscrit pas dans la social-démocratie, mais plutôt dans une volonté de rajeunissement du capitalisme. En ce qui concerne la propension à consommer, l’Etat émet une influence directrice. Keynes ne croit pas à une auto-régulation du marché. L’Etat intervient pour les biens d’investissement et les biens de consommation. On redonne

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