TPE les inégalités scolaires
Analyse sectorielle : TPE les inégalités scolaires. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar jojo114 • 24 Février 2017 • Analyse sectorielle • 2 447 Mots (10 Pages) • 2 830 Vues
Inégalités 2016/2017[pic 1] Égalités des chances et inégalités à l'école |
DIGNEY Cassandra, CLERICI Johan, KOEHLER Amélie 1e ES
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Le collège pour tous a-t-il donné complètement satisfaction ?
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Histoire, sciences économiques et sociales, Lycée Arthur Varoquaux.
SOMMAIRE :
I. Pourquoi avoir créé le collège pour tous ?
1. Comment les inégalités scolaires sont-elles influencées ? (pages 4/16)
2. Réduire les inégalités scolaires (pages 8/14)
II. L’évolution du collège pour tous.
1. La réforme de 2015/2016 (pages 10/16)
2. Quelles sont les perspectives d’avenir (pages 12/16)
3. Bibliographie (pages 15/16)
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Certains régimes sont, de base, fondés sur l’inégalité, par exemple l’Ancien Régime avec les 3 ordres : noblesse, clergé et le tiers-état ou le système de castes en Inde. Les castes sont des divisions des sociétés, en groupe héréditaires, hiérarchisés.
Selon la Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen, de nos jours, en France, « les hommes naissent libres et égaux en droit ». Cependant il existe des différences liées aux origines ; classes sociales, pays, culture, des différences au niveau des sexes, de l’âge, de la couleur de la peau, de l’apparence physique, aux pratiques religieuses. Il existe effectivement de nombreuses différences au niveau de l’éducation qui, engendrent des inégalités au sein des établissements scolaire, comme par exemple au collège.
- Pourquoi avoir créé le collège pour tous ?
- Comment les inégalités scolaires sont-elles influencées ?
Le collège pour tous a été crée dans l’objectif de donner à tous les enfants un libre accès aux études supérieures. Une inégalité est un traitement différent pouvant avantager une classe sociale ou un individu, cela peut donc établir une hiérarchie sociale. Ces inégalités sociales sont également perçues à l’école qui les produit elle-même. Il existe plusieurs facteurs qui poussent ces inégalités sociales que le système éducatif n’arrive pas à y remédier. Il faut savoir que réussir sans qualification scolaire est plutôt difficile. En effet, dans les milieux dit « défavorisés » la réussite scolaire des enfants issus de ces classes aura moins de chance que ceux issus des milieux dit « favorisés ». D’après une étude de l’INSEE, les enfants de parents ayant connus la précarité professionnelle ont de moins bons résultats que les autres. Cet écart s’est développé en France depuis que les employeurs embauchent des personnes ayant une bonne formation initiale, ce qui ne favorise donc pas la réduction de ces écarts. Cependant, il n’y a pas que l’école comme facteur de ces inégalités, il y a aussi l’influence du milieu social et familial. [pic 5]
On peut se demander comment le système éducatif français aggrave les inégalités scolaires ? Au cours de ces dernières années, selon l’OCDE, l’école française est devenue la plus inégalitaire dû à la baisse des résultats des élèves défavorisés et l’amélioration du niveau des élites. Ce fossé se creuse de plus en plus bien que la France qui, continue de moins bien traité les élèves défavorisés alors que justement ça devrait être le contraire, n’est pas le seul pays à avoir des inégalités au sein de ses écoles, par exemple l’Allemagne et les Etats-Unis sont eux aussi très inégalitaires mais ils ont su alléger ces inégalités.
[pic 6] Le poids de l’origine sociale est pesant
Selon le CNESCO, c’est un peu comme une « longue chaîne de processus inégalitaire ». Effectivement les inégalités s’amassent et se renforcent au fur et à mesure de chaque étape de la scolarité. En fin de 3ème, les élèves provenant des établissements les plus défavorisés ne maîtrisent que 35% des compétences attendues en Français contre 80% des élèves étant scolarisé dans un contexte privilégié, de ce fait, ils ont moins de chances d’être admis dans un lycée général. A la sortie du collège, seuls 75% des enfants du milieu défavorisé obtiennent le brevet contre 96% du milieu favori. Les élèves issus des milieux sociaux les plus défavorisés, ayant un niveau plus faible dès l’entrée de la 6ème, voient leurs résultats baisser davantage que les autres. Les contrastes deviennent encore plus marqués dans le cas des élèves faibles (désignés comme « médiocres » ou « mauvais »). L’influence de l’origine sur l’orientation dépend de la réussite : plus faible lorsque la réussite est bonne, elle devient plus forte lorsque la réussite est faible.
>Depuis 2002, le poids de l’origine sociale augment fortement sur les performances des élèves. Il faut réformer le collège, il faut qu’il puisse enfin contribué à l’assimilation des bases chez tous les élèves, leur donner les compétences indispensables pour leur futur, et permettre la réussite de tous.
Déjà au début des années 1960, les difficultés d’apprentissage différé selon le milieu social. L’écart des taux de passages en sixième était déjà fort, en effet 50% des enfants de cadres passaient contre seulement 3% d’enfants d’ouvriers. Les enfants d’ouvriers sont beaucoup plus nombreux à baisser les bras face aux commentaires réticents du conseil de classe que les enfants de cadres. L’inégalité des chances d’avoir accès aux savoirs et à la formation n’a pas reculé en quatre décennies d’école unique, d’innovations pédagogiques et de mobilisation contre l’échec scolaire.
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