Revue De Presse Sur Les Prisons

REVUE DE PRESSE

Cet article intitulé «En grève, les surveillants de prison bloquent la moitié des établissements» est écrit par Martin Bureau, journaliste du magazine L'express, le 12 Juin 2014.

Les gardiens protestent contre le manque de moyen, les conditions de travail et de sécurité dégradées. En effet, les surveillants de prison ont bloqués des établissements un peu partout en France pour exprimer leur «ras le bol» et pour dénoncer le déroute de la politiques carcéral.

Ce mouvement a touché une centaine d'établissement sur 192 en France et a mobilisé plus de 3000 surveillants, c'est ce qu'a déclaré le secrétaire général de l'Union Fédérale Autonome Pénitentiaire, Monsieur Jean-François Forget.

Lors de cette manifestation, il y est dénoncé aussi les conditions de vie des détenus, car le phénomène de surpopulation carcéral a engendré une détérioration des conditions de vie humaine, comme par exemple à Lille-Sequedin l'un des plus gros établissement de la région, il y a 800 détenus pour seulement 600 places, mais aussi à Annoeuillin, où 93 matelas sont déposés à même le sol...La dimension de la dignité humaine n'est pas toujours respectée au sein de nos prison, comme ont peu le constater.

La garde des sceaux et ministre de la justice, Christine Taubira , a reconnu des «difficultés» et des problèmes d'effectifs, alors que les prisons battent le record de surpopulation ( 68 859 personnes incarcérées soit 119,38% de plus par rapport au nombre de place disponibles.

L'ufap réclame par cet grève, que les 800 postes vacants soient pourvus lors du budget triennal en cours d'élaboration.

De plus, la ministre de la justice, reconnaît des incidents importants dans nos établissements et a rappelé avoir lancé il y a 1 an «un plan de sécurisation» de 33 millions d'€ dont l'ufap dénonce la lenteur de sa mise en place, ce qui s'explique surtout par les 70 millions d'€ d'économies pour le ministère de la justice.

A tout cela, nous pouvons dire outre le fait que la surpopulation carcéral engendre des mauvaises conditions de travail et des conditions de détention plus que limite, notre garde des sceaux n'a pas rempli sa mission, en effet les directeurs d'établissements ont manifestés alors que la ministre qui combat le «tout-carcéral» est confrontée à un record d'incarcération, là est le paradoxe de l'ère Taubira.

Il n'y a rien de pire que des rêveurs idéologique, c'est le cas de Madame Taubira qui face à la réalité du problème de la vétusté des prisons et à l'augmentation de la délinquances donc au besoin urgent de nouvelle prisons, n'a trouvé comme seule solution l'allégement des peines.

Le résultat est donc là, aujourd'hui citoyens et fonctionnaires de la Pénitentiaires se mobilisent afin de faire avancer les choses.

Dans ce contexte, Est-il normal de laisser notre ministre de la justice alléger les peines des délinquants aux risques de voir apparaître un sentiment d'insécurité des citoyens Français.

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