Quels Sont Les Causes Et Les Consequences De L Inflation
Rapports de Stage : Quels Sont Les Causes Et Les Consequences De L Inflation. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar AQUADIGIO671 • 29 Mars 2015 • 1 591 Mots (7 Pages) • 1 443 Vues
DESINTERMEDIATION BANCAIRE ET DESINTERMEDIATION
FINANCIERE SONT ELLES TOUJOURS D’ACTUALITE ?
PLAN
INTRODUCTION :
I)
D’un ralentissement de la désintermédiation bancair
e et financière...
II)
...vers une reprise de la globalisation et des mécanis
mes de marché.
CONCLUSION
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INTRODUCTION
:
La désintermédiation est la conséquence d’une modif
ication des comportements et des circuits de
financement, visant à privilégier l’accès au marché
monétaire et financier pour financer les besoins
de l’économie ou pour placer des capitaux, c’est
le passage d’une économie d’endettement à une
économie de marchés financiers.
L’éclatement des frontières entre marchés, particip
ants et instruments rend cependant de plus en plus
caduque la distinction fondamentale entre l’intermé
diation bancaire et l’intermédiation par les
marchés de capitaux donc l’intermédiation financiè
re.
La désintermédiation bancaire et financière a été a
ccélérée dans les années 80-90 par la
mondialisation des marchés financiers, leur dérégle
mentation et la libéralisation des flux de capitaux
.
L’arrivée de la crise de 2008, qui a déclenché un v
éritable séisme sur la planète financière a-t-elle
modifié cette situation ?
Nous verrons dans un premier temps qu’au lendemain
de la crise, la désintermédiation bancaire et la
désintermédiation financière se sont fortement rale
nties mais que rapidement les mécanismes de la
globalisation financière ont repris le dessus.
I)
D’UN RALENTISSEMENT ...
L’idéal d’un « monde desintermedié » a prévalu ces
dernières années, au sein de la pensée et la
politique économiques. Les marchés devaient pouvoir
fonctionner sans contraintes. La demande de
capitaux devait pouvoir se manifester le plus libre
ment possible. Tout ce qui permettait de satisfaire
les besoins des investisseurs devait trouver sa rép
onse sur le marché seul capable de formuler les vra
is
prix et, par conséquent, de permettre l’allocation
optimale des ressources. Le marché des capitaux ne
devait obéir qu’à une sollicitation et une seule, l
es taux d’intérêts que les autorités monétaires
pouvaient faire évoluer.
Les émissions d’actions, le lancement d’emprunt obl
igataires, la création de produits financiers, ne
pouvaient que passer directement par le marché.
Il n’en demeure pas moins, que la collecte de capit
aux a un coût, ainsi que la recherche d’information
et son traitement. Il est vrai aussi que l’épargnan
t « atomisé » n’a pas nécessairement le temps de se
consacrer à la recherche sur le marché du meilleur
emploi pour son épargne. Quant à l’entreprise qui
souhaite émettre ou des actions pour ses fonds prop
res ou des titres obligataires pour sa dette à long
terme, elle n’a peut-être pas ni les compétences, n
i le temps, ni tout simplement la taille critique q
ui lui
permet d’opérer seule la recherche des capitaux don
t elle a besoin dans les meilleures conditions
économiques et techniques. L’absence d’intermédiati
on financière et bancaire a un coût, c’est une
première limitation à la désintermédiation.
L’idéal n’existe pas et les théories économiques sa
vent aussi reconnaître que la nature et la société
ne
présentent pas toujours le degré de perfection qu’o
n aimerait y trouver. En particulier, les marchés,
tout parfait et respectueux de la libre décision de
s acteurs économiques qu’ils soient, présentent
souvent des dissymétries entre ces mêmes acteurs. L
’égalité présumée dans l’accès à l’information des
différents acteurs est rarement parfaite,
...