Quand le contrôle de gestion ébranle la confiance et coopération

Quand le contrôle de gestion ébranle la confiance et coopération

Résumé de l’étude

L’étude suivante est une exploration entre la structure d’affaires, le système de contrôle et la confiance et coopération des employés dans un environnement de travail. Plusieurs aspects de la psychologie industrielle reliés à la coopération sont analysés ainsi que les facteurs qui favorisent la confiance. Des méthodes de contrôle sont analysées ainsi que les effets négatifs engendrées sur la confiance et l’attitude des employés.

Le système de contrôle permet d’évaluer les progrès réalisés afin de les comparer aux standards prédéterminés. C'est un processus nécessaire pour assurer le bon fonctionnement de l’organisation et pour la protection des actifs d'une société. Les leaders sont responsables d’évaluer l’efficacité de ces différents systèmes de contrôles et l’impact qu’ils ont sur l’organisation. Plusieurs méthodes de contrôle existent déjà tel que des procédures formelles, des audits, des reports financiers et des évaluations de performance. Ces différentes méthodes ont pour but de prévenir des fraudes des employés. D’un autre côté, des contrôles moins formels tel que la culture, les valeurs et la confiance interpersonnelle de l’entreprise sont important pour la coopération. L’organisation doit considérer les coûts économiques et psychologiques qui sont associés à l’instauration d’un système de contrôle approprié. De plus, les employés de l’organisation qui se font imposer un contrôle formel réglementé, peuvent le percevoir comme un signe de méfiance à l'égard de leur compétence et intégrité. Les auteurs de cette étude Christ, Sedatole, et Towry ont conduit cette étude dans le but de comprendre comment la gestion de contrôle affecte la coopération et la confiance dans l’environnement de l’entreprise.

Le modèle causal CONTRÔLE-CONFIANCE-COOPÉRATION

Ce modèle à été utilisé dans l’étude afin d’observer l’impact des systèmes de contrôle sur trois types perceptions soit scrutiny (scrutation), perceived intrusion (l’intrusion) et (perceived threat to autonomy) la menace à l'autonomie. Les résultats démontrent que la présence de ces trois perceptions sont source de méfiance dans l’environnement de travail.

Scrutation est perçu par les employés comme une violation du contrat psychologique nécessaire dans la relation de travail. Les systèmes qui permettent l’examen minutieux sont les caméras vidéo qui scrutent attentivement les moindres gestes. L’étude suivante démontre d’ailleurs que ce type de contrôle diminue la confiance au sein de l’organisation.

Perceived intrusion est un autre facteur très important car celui-ci peut interférer avec les processus et activités déjà instaurés dans la compagnie. Celle-ci à également le potentiel de façon un peut distincte à scrutation d’avoir un impact négatif sur la confiance.

Finalement, perceived threat to autonomy a un impact réel et de perception, elle peut influencer les droits de décision, contrôler quelques comportements spécifiques et activités des employés. Ayant pour conséquence une diminution de liberté et et l’apparition d’hostilité chez les employés. Compte tenu de ce qui précède, les auteurs ont conclu que les trois perceptions ont un impact négatif. Logiquement, si les individus sentent qu’on ne peut pas leur faire confiance à leur tour ils ne feront pas confiance ce qui aura pour conséquence d’augmenter les risques de non coopération. Ces conséquences s’opposent au but premier des systèmes de contrôle qui est l’implémentation des systèmes de contrôle.

Méthodologie de l’étude

L’étude implique 121 participants avec une moyenne de 6,73 années d’expérience de travail et qui poursuivent en même temps un MBA. Ceux-ci ont reçu des instructions incluant des détails d’un scénario d’affaires dans lesquelles ils doivent prendre une décision coopérative. Ce scénario permet d’observer le niveau de coopération lorsque deux parties n’ont pas une autorité commune pour assurer la coopération. L’objectif est d’observer les différents systèmes de contrôle sur la confiance grâce à scrutation , l’intrusion et la menace à l'autonomie. De plus, les participants recevaient une description de chaque système de contrôle suivant :

Non controls (Pas de contrôle)

Behavior controls (Contrôle comportemental)

Outputs controls (Systèmes qui mesurent la performance)

Inspections of controls (Inspection des contrôles par une tierce partie)

Pour l’étude, les participants doivent assumer le rôle de manager d’une firme impliqué dans une alliance stratégique avec un client qui est une entreprise partenaire majoritaire. L’objectif de l’alliance

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