Présentations des entreprises EADS et BAE
Étude de cas : Présentations des entreprises EADS et BAE. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar dissertation • 18 Novembre 2012 • Étude de cas • 800 Mots (4 Pages) • 794 Vues
DECRYPTAGE
1. Présentation succincte des Entreprise (1personne)
EADS :
European Aeronautic Defence and Space Company, créée en 2000 est un groupe industriel de puissance mondial, du secteur de l’industrie aéronautique et spatiale civile et militaire, capable de rivaliser, entre autres, avec Boeing, leur principal concurrent.
PDG : Tom Enders depuis 2005.
Principaux actionnaires :
• Etat français
• Lagardère
• Daimler
Spécialisés dans la production d’avions civils, contrairement à BAE.
BAE Systems :
Entreprise britannique, appartenant aux secteur de la défense et de l’aérospatiale, créée en 1999, spécialisés dans la production d’avions militaires.
50% de leur chiffre d’affaires provient de leurs activités avec leur principal client le Pentagone.
2. Les enjeux de l'accord (pourquoi une fusion aurait été intéressante, quelle barrière/problème à-t-elle rencontrée,le déroulement de l'échec)
A. Pourquoi cette fusion : (1personne)
L’objectif est de se propulser un 1er rang mondial de l’aéronautique, de la défense et de l’espace. Chiffre d’affaire d’une telle entente atteindrait 73 milliard d’Euros et le groupe conterait 225 000 salarié. Cependant ce projet délicat à préparer soulève des interrogations.
Pour EADS cette opération aurait permit de doubler un concurrent historique dans le domaine de l’aéronautique, Boeing et de faire décoller son CA aux Etats Unis. En effet BAE à noué au fil du temps de très bonnes relations avec le Pentagone dont pourrait bénéficier EADS.
De plus synergie évalué par analystes à 850 millions d’euros par an.
Des intérêts personnels : Tom Enders voit d’un très bon œil la diffusion du capital qui se profile en cas de fusion. De l’autre coté on parle d’un montant important (50 million de livre en tout) de stock option qui pourrait être levé par le dirigeant et les salariés de BAE au titre du changement de situation de l’entreprise.
B. Enjeux : (1 personne)
Capital d’EADS détenu à 15% par l’Etat Français et part deux actionnaire de référence Lagardère (7.5%) et l’Allemand Daimler dont le gouvernement pourrait racheter les parts en cas de fusion. Un pacte existe entre ces partenaires pour protéger EADS d’une OPA la fusion mettrait fin à cette entente. Le groupe voit d’un mauvais œil cette forte présence des gouvernements européens au sein de son capital. De plus le groupe d’armement britannique craint que ses bonnes relations en tant que fournisseur du Pentagone ne soit entaché par cette entente du fait de la proximité du gouvernement américain et de l’entreprise Boeing.
En effet les actionnaires principaux de BAE ne voient pas la logique stratégique du rapprochement (notamment le gestionnaire américain Invesco Perpetual)
La peur des anglais vient notamment
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