Principes de L'economie

Chapitre 1 : les grands principes

I/ Qu’est ce que l’économie ?

A) Définition

Economie : Nom féminin désignant l’ensemble des activités collectives humaines relatives a la production, à la distribution et a la consommation des richesses.

Science économique : L’économie est la science qui étudie comment les ressources rares sont employées pour la sa3sfac3on des besoins des hommes vivant en société (E. Malinvaud)

B) Des principes de base : rareté et choix

Les chercheurs des grandes conférences de science éco travaillent sur différents sujets comme l’impact des politiques sociales sur le chômage, l’analyse des relations informelles qui se tissent dans les villages des pays en développement, la politique monétaire des USA ou encore les stratégies d’entreprises multinationales. Malgré cette diversité de sujets, chacun comprend celui traité par un autre en raison des deux principes connu de tous, la rareté (la quantité limitée) qui amène donc un choix nécessaire. Ce choix est influencé par la décision d’autres individus (design, rentabilité, avis etc).

Les principes à la base du choix individuels varient en raison de :

- la rareté des ressources (temps…)

- le véritable cout de quelque chose et ce a quoi on doit renoncer pour l’avoir

- un calcul « à la marge »

- ce qui améliore la situation

1- Rareté

Les ressources sont tous ce qui peut être utilisé à la base de la production d’autre chose (terre, eau, travail, capital…).

La question essentielle est de savoir comment gérer cette rareté : faire les choix conduisant à une exploitation optimale de ces ressources rares, pour en tirer le maximum de satisfaction.

2- principe d’opportunité

Choisir, c’est renoncer.

Le cout d’opportunité c’est la valeur de ce a quoi on doit renoncer pour avoir ce que l’on veut. La valeur monétaire est la mesure de ce cout.

Dans le cadre d’un budget limité, les choix sont encadrés par la contrainte budgétaire.

Certains choix constituent a seulement décider de faire ou ne pas faire mais d’autres reviennent a se demander « combien en faire ? » pour rentabiliser la chose faite.

3- les calculs à la marge

Chaque unité supplémentaire à un cout d’opportunité et donc implique un arbitrage (chaque heure de révision permet d’augmenter la note espérée). On fait donc un raisonnement à la marge : on ne compare pas le rendement de toutes les heures de révisions au cout d’opportunité de toutes les heures, mais seulement le rendement et le cout d’opportunité de la dernière heure.

4- les décisions améliorent le bien être

On fait des choix de sorte a mieux exploiter les opportunités qui nous sont offertes pour augmenter notre bien être = incitations.

Ces incitations sont essentielles a l’économie car elles l’ajuste, l’équilibre, ainsi qu’a la politique économique et sociale (si on taxe les cigarettes, la production baisse).

Ce principe suppose que les individus ont des préférences, qu’ils peuvent évaluer cout et avantages de chaque option et peuvent fonder leurs choix sur leurs intérêts individuels.

La notion d’égoïsme est essentielle car elle est le moteur des choix individuels et des échanges, mais aussi relative (altruisme).

C/ les gains à l’échange

Chaque individu peut vivre avec sa propre nourriture, sa propre maison etc mais ils peuvent aussi se spécialiser dans un domaine et échanger => maximise la production totale et optimise l’usage des ressources rares.

Le cout d’opportunité correspond a ce a quoi on doit renoncer pour avoir une unité d’un bien => attraper 40 poisson c’est renoncer a 30 noix de coco donc le cout d’opportunité d’un poisson est de 30/40= 0.75 noix de coco.

De plus, les couts d’opportunité peuvent être croissants.

Or, si chacun ce spécialise en ce qu’ils savent le mieux faire, ils ont des avantages absolus, et même si l’un est meilleur que l’autre dans tous les domaines ils ont des avantages comparatifs.

D/ La main invisible

En suivant des intérêts propres, les individus peuvent arriver a une situation optimale, sans coordination ou du moins, par un équilibre spontané en fonction

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