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Marx Et Les Classiques

Note de Recherches : Marx Et Les Classiques. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  30 Avril 2013  •  816 Mots (4 Pages)  •  3 148 Vues

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Certains penseurs considèrent Karl Marx comme le dernier économiste classique. Il est effectivement l’héritier, mais sur un plan critique. Il s’inscrit dans une philosophie de l’histoire : le matérialisme historique. « L’histoire de toute société jusqu’à nos jours est l’histoire de la lutte des classes. »

Quels sont les conceptions classiques que reprend Marx ? En quoi se démarque-t-il des classiques ?

Le point de départ de l’analyse marxiste et la construction d’une théorie de la valeur travail des marchandises, inspiré par David Ricardo qui amène à distinguer la valeur d’usage d’un bien et sa valeur d’échange. La valeur d’usage désigne la valeur concrète de bien, se que vaut une chose en vertu de ses qualités diverses. Par opposition, la valeur d’échange renvoie à la valeur permettant son échange avec d’autres biens. Pour donner une valeur d’échange de biens, il faut quantifier cela en utilisant la quantité de travail socialement nécessaire à la production.

Les classiques distinguent trois types de revenus primaires : salaire, profit et rente. Marx distingue deux grandes catégories qui sont les revenus des travailleurs salariés et les revenus des propriétaires des moyens de production englobée sous le terme générique de plus-value.

Les rapports entre capitalistes et salariés revêtent un caractère fondamentalement antagoniste qui n’est pas présent chez les classiques. L’analyse marxiste de la répartition c’est avant tout l’analyse du fondement économique de la lutte des classes. Certes pour les classiques la société capitaliste est traversée par de profondes oppositions d’intérêts entre classes. Mais cela est considéré comme naturel, attribué à une main invisible et qui ne menace pas la pérennité du système. Chez Marx, au contraire, cet antagonisme de classes n’a rien de naturel et on peut le résoudre avec la disparition du mode de production capitaliste. Le rapport entre salariés et capitaliste est décrit comme un rapport d’exploitation. Il énonce la baisse tendancielle du taux de profit grâce à une distinction entre capital constant et capital variable qui se distingue de la différenciation classique entre capital fixe et capital circulant. Le capitaliste cherche à accroître davantage son capital constant par conséquent, la composition organique du capital a tendance à augmenter. L’un des effets les plus marquants de cette baisse tendancielle du taux de profit est la crise de surproduction.

Sur la valeur travail, ce terme désigne chez Ricardo le salaire naturel qui est égal à la valeur du panier de biens de consommation permettant l’entretien de la force de travail. Marx adresse une objection : si le travail est bien la substance de la valeur, ils ne sauraient avoir lui-même de la valeur. Ce que les travailleurs vendent capitaliste c’est en réalité l’usage de leur force de travail pendant une certaine période. Le salaire qu’ils reçoivent est alors la valeur de cette marchandise qu’ils vendent aux capitalistes c’est-à-dire la valeur de leur force de travail. La notion nouvelle de valeur de la force de travail vient ainsi se substituer à celle de valeur du travail. La valeur de la marchandise force de travail et comme toute autre marchandise déterminée par le temps de travail nécessaire à

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