Malthus. L’essai sur le principe de population

1) L’homme dans son temps

Il naît le 14 février 1766 et meurt le 9 décembre 1834. Son père est un intellectuel , ami de Rousseau, Voltaire, Condorcet et de Godwin. Ils croient tous dans la perfectibilité de la société et des hommes. Smith explique que la liberté économique assure la richesse des nations et le bien être de leurs habitants. Malthus travaille sur la hausse des prix , les lois sur les blés, le commerce extérieur , la rente , l’épargne, la demande effective. Malthus est un économiste « pessimiste » , a cause de la situation de l’Angleterre a son époque, qui , malgré la croissance de la révolution industrielle, connait une forte misère.

2) L’essai sur le principe de population

Malthus remarque que la richesse globale d’une nation peut augmenter sans que la situation de chaque habitant s’améliore. La croissance de la population est « consubstantielle » a la nature humaine , elle obéit a la loi qu’il appelle « la passion réciproque entre les sexes » qui pousse les individus a avoir un grand nombre d’enfants.

« lorsque la population n’est arrêtée par aucun obstacle, elle double tous les 25 ans et croît de période en période selon une progression géométrique ».

Quand il ne peut y avoir de la nourriture pour tous, la famine tue.

Il existe des freins auxquels se heurte l’expansion de la population . Ils sont de deux types : la crainte des difficultés a entretenir sa famille, de tomber dans l’échelle sociale, de devoir demander assistance et le désir de maintenir son rang, de maintenir sa famille dans le même niveau de vie qu’avant le mariage, la nécessité de donner une éducation aux enfants.

Malthus explique que si la population en vient a augmenter plus vite que les ressources, son accroissent fait baisser le prix du travail et augmenter le prix des produits alimentaires.

Il énonce trois résultats : - le taux de croissance démographique est largement contraint par la production effective du pays

-la population croit avec les moyens de subsistance

-les progrès de la population sont le plus souvent arrêtés par des causes destructrices : période de famine, de surmortalité et d’épidémies.

L’aide aux pauvres peut être responsable de l’expansion de la misère. Elle peut être responsable de tensions sociales entre les plus pauvres et le reste de la population. Elle entraine une baisse de la volonté de travailler et d’épargner . Elle est donc a terme , un frein a la croissance.

Malthus pense que la pauvreté « semble absolument nécessaire pour promouvoir le bonheur de la grande masse de l’humanité.

Une politique est capable de faire disparaître la misère : c’est le maintien de la croissance démographique au niveau permis par les subsistances.

3) Les principes d’économie politique ou pourquoi Malthus n’est pas un auteur classique comme les autres

Malthus recherche les causes qui s’opposent au progrès de la richesse des nations.

N’est richesse que ce qui est matériel (

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