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Libéralisme aspect social

Cours : Libéralisme aspect social. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  19 Avril 2013  •  Cours  •  1 211 Mots (5 Pages)  •  708 Vues

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le libéralisme en tant que Aspect social[modifier]

Le libéralisme exige de la société le respect des droits naturels et la limitation des compétences de l’État comme le dit le philosophe allemand Wilhelm von Humboldt dans son Essai sur les limites de l'action de l'État (1792). Une société libérale est le résultat des choix et des actions effectués librement par l'ensemble de ses membres, ce qui lui permet théoriquement de prendre des formes très diverses.

Cependant, la plupart des auteurs libéraux forment un pronostic explicite ou implicite sur la forme que doit prendre une société libérale. Ils partent du constat que l’être humain est un animal profondément social, qui est attentif aux sentiments et au bien-être de ses semblables et sait que l'association avec eux est le moyen de sa propre survie et de sa propre satisfaction. Tout en reconnaissant l'extrême diversité des êtres humains, les penseurs libéraux ont a priori confiance dans leur action spontanée, et pensent que les individus sont conduits par leurs instincts et leur raison à coopérer et à mettre en place des solutions efficaces d'un point de vue individuel et social (principe revendiqué par les libéraux depuis Mandeville dans La Fable des abeilles, Montesquieu ou Adam Smith avec sa « main invisible » souvent mal comprise).

Rien dans le libéralisme ne s'oppose aux actions collectives, à condition que les associations qui les entreprennent soient entièrement volontaires et n'exercent aucune contrainte ni sur leurs membres, qui doivent pouvoir les quitter librement, ni sur les autres individus.

Selon les projets auxquels il veut participer, chaque être humain peut appartenir à un nombre quelconque de communautés, chacune ne pouvant lui demander que ce qui est nécessaire à la réalisation de son objet particulier. La société libérale idéale n’est ni une juxtaposition d’individus égoïstes étrangers les uns aux autres, ni une juxtaposition de communautés séparées, mais plutôt un enchevêtrement d’associations volontaires de toutes natures à travers lesquelles chacun peut travailler aux fins qu’il se donne, en coopérant librement avec ceux qui partagent tel ou tel de ses idéaux.

Par l’exemple et l’imitation, les objectifs, les règles et les méthodes adoptés par certains groupes peuvent se diffuser à l’ensemble de la société, faisant émerger un ordre spontané que les libéraux considèrent comme le seul légitime, à condition qu'il ne viole pas les droits naturels des individus.

Ainsi, dans une société libérale, la protection sociale repose en premier lieu sur une initiative personnelle et volontaire s’appuyant sur des structures de type mutuelle ou assurance et non sur une structure étatique et obligatoire comme la sécurité sociale jugée injuste et inefficiente[réf. nécessaire]. Le second pilier de la protection sociale consiste en une charité[réf. nécessaire] à laquelle chacun est libre de contribuer en fonction de ses moyens et de sa morale. Pour certains libéraux[Lesquels ?], l'État peut être amené à contribuer à la protection sociale des plus faibles en prenant en charge une partie des cotisations et/ou dépenses de ces derniers.

Juliet Rhys-Williams et Milton Friedman sont à l'origine du concept d'impôt négatif dans lequel l'État joue un rôle prépondérant de protection sociale par le versement d'une allocation universelle couplée à l'impôt sur le revenu. Il s'agit cependant de la part de ses concepteurs non pas de préconiser une intervention sociale de l'État mais de préconiser la meilleure forme d'intervention sociale que l'État puisse proposer.

Aspect politique[modifier]

Article détaillé : Libéralisme politique.

Le libéralisme classique admet que l’institution de l’État est nécessaire pour faire respecter l’interdiction de la violence. Chacun doit renoncer à utiliser la violence, selon le principe fondamental de responsabilité individuelle, et en confier à l’État le monopole,

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