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Les risques internationaux

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Par   •  14 Janvier 2014  •  Analyse sectorielle  •  2 118 Mots (9 Pages)  •  546 Vues

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DM : Les risques internationaux

I- Risque commercial international

A/ Sources et conséquences

Le risque commercial est un risque qui concerne l’acheteur privé soit, un opérateur qui peut-être mis judiciairement ou administrativement en faillite. Il recouvre donc le risque d’insolvabilité et celui d’un non-paiement de sa créance financière : sécurité de la transaction conclue, délai et retards de paiement, degré de solvabilité. D’autres aspects sont aussi concerné tels que la livraison des marchandises, le respect du contrat etc.

Trois risques sont donc à l’origine de ce risque :

- Le risque lié à l’environnement politique du pays de l’acheteur:
Existence de problème politique, de révolte, éventuel déclenchement de conflits internes, fermeture des frontières… ;

- Le risque lié à l’environnement économique du pays de l’acheteur : Un grave crise économique, La corruption, partenaires peu scrupuleux qui détournent à leur profit tout ou une partie des règlements, nationalisation de certains secteurs, système bancaire du pays cible défaillant ;

- Le risque lié à la défaillance de l’acheteur lui-même.

B/ Mode de couverture

Les agences de notations, telles que Moody’s, Standard’s & Poor’s ou encore Coface, classent les entreprises en fonction de leur capacité à assurer leurs engagements. Ce sont elles qui apprécient les risques commerciaux.

Au cours de ces évaluations plusieurs critères sont vérifiés par ces agences. Par exemple, lorsque la Coface étudie une entreprise, elle va s’intéresser à son délai de paiement, sa part de créances impayées, les procédures de recouvrements intentées etc.

Ainsi, pour s’en prévenir, les entreprises peuvent solliciter ces institutions (ou entreprises) chargées de la notation financières des collectivités ou des entreprises.

Ces informations, sur le pays avec lequel un contrat est signé, vont permettre à la société de se poser trois questions :

→ Quel moyen de paiement choisir ?

➢ Le virement à l’international : Le client étranger donne l’ordre à sa banque de régler l’entreprise par virement suite à la réception d’une facture commerciale, dite Pro-forma, qui précise les produits à livrer et le prix ;

➢ Le chèque : ordre écrit et inconditionnel de paiement à vue en faveur d’un bénéficiaire. Peut être utilisé en euros ou en devises étrangères pour le règlement des exportations ;

➢ La lettre de change : L’exportateur donne l’ordre à l’acheteur étranger de payer un certain montant à une échéance donnée ;

➢ Le crédit documentaire : but ? Recouvrir l’exportateur contre les risques de non-paiement en les reportant sur la banque de l’acheteur.

→ Doit elle prendre ou non une assurance crédit ? : Dans le cas ou l’entreprise souscrit à une telle assurance, elle sera largement indemnisé en cas d’impayé. Son coût sera d’autant plus élevé que le risque est élevé. Ce risque sera évalué par la compagnie d’assurance choisie.

→ Doit elle prendre ou non une assurance prospection ? : Assurance prise contre le risque d’échec commercial après une action de prospection à l’étranger.

II- Risque politique

A/ Sources et conséquences

Le risque politique est l’ensemble des évènements ou décisions d’ordre politique ou administratif, nationales ou internationales pouvant entrainer des pertes économiques, commerciales ou financières pour l’entreprise, importatrice ou exportatrice, ou investissant à l’étranger.

Lors de l’exportation de ses produits, l’entreprise va devoir pallier à ce risque. Ainsi, elle va devoir évaluer deux types de facteurs :

➢ Les facteurs internes : La contribution de l’entreprise au bien être du pays d’accueil et la localisation des opérations ;

➢ Les facteurs externes : son propre pays d’origine et ses relations avec le pays du co-contractant, le produit ou l’industrie visé par le contrat, la taille des opération qui influera sur son image à l’étranger ou encore la visibilité de l’entreprise.

B/ Mode de couverture

En fonction du pays visé et de la régularité des relations d’affaires que l’entreprise va souhaité y développer, la manière de se protéger contre ce risque ne sera pas la même.

Si les affaires sont régulières, deux cas à dissocier :

→ Avant l’entrée :

➢ Rentrer en contact avec les autorités locales ;

➢ Se baser sur une évaluation objective du pays étranger, de préférences grâce à des indicateurs extérieurs à l’entreprise ;

➢ Prendre une assurance (cf. ci-dessus).

→ Après l’entrée :

➢ Développer programme de communication adapté au pays (les supports grands médias publicitaires type Presse, Tv, Cinéma etc. et les supports hors-médias type promotion des ventes, marketing direct, organisation d’évènements, parrainage etc.) ;

➢ Confier l’exportation à des personnes efficaces et réactives ;

➢ Établir une liste des évènements imprévus et des actions que l’entreprise peut mettre en œuvre s’ils surviennent ;

➢ Politique qui affectent le pays.

Dans le cas ou les relations d’affaires seraient ponctuelles, on retrouve les deux cas précédents mais différents mode d’adaptation :

➢ Se renseigner auprès d’une entreprise d’assurance des possibilités de couverture du risque politique qui excitent pour le pays avec lequel elle souhaite traiter ;

➢ Utiliser les indices de risques/pays proposés (COFACE, Ducroire…) ;

➢ Demander un acompte important pendant l’exécution du contrat ;

➢ Augmenter les marges bénéficiaires si les conditions de concurrence le permettent ;

➢ (…)

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