Les Inégalités en France

Introduction

Les sociétés modernes issues de la Révolution Industrielle sont des sociétés fondées sur l’égalité des droits et des devoirs des individus. Ce sont des sociétés néanmoins où existent une stratification sociale, que nous pouvons définir comme l’inégale distinction des droits et des devoirs des individus à l’intérieur d’une société. Certains sociologues vont plutôt parler de classes sociales en France, dans le sens où les inégalités sont souvent cumulatives.

En France, nous pouvons observer que les inégalités se sont accentuées ces dernières années, même si elles restent moins accentuées que dans de nombreux pays.

Plusieurs types d’inégalités sont aujourd’hui identifiées en France, tel que les inégalités de revenu, de patrimoine, face à l’école et encore bien d’autres.

Notre problématique va donc se concentrer sur la définition des enjeux en ce qui concerne la présence d’inégalités aujourd’hui en France.

Le Constat des Inégalités

Les Inégalités de revenu

Les inégalités sont d’abord étudiées au niveau des revenus er des patrimoines. Ces dernières sont très marquées en France. En effet d’après l’INSEE, en 2009 les 10% des salariés les moins biens payés en France gagnaient 12 055 euros par an contre 35 513 euros pour les 10% des plus riches.

En effet d’après le tableau 1 en annexe, nous pouvons constater que le salaire en Euros constant des cadres et professions intellectuel supérieur à tendance à croitre plus rapidement que celui des ouvriers et employés.

D’autre part, les très haut revenus progressent beaucoup plus vite que les autres.

Entre 1998 et 2005 les revenus des 0,1% des plus riches ont augmenté de 32%.

Cela s’explique d’abord par la croissance des salaires des plus haut dirigeant qui ont souvent le statut de salarié (ex PDG). On a également une importante augmentation des revenus du patrimoine immobilier. Les loyers ont augmenté beaucoup plus rapidement que les prix. Les dividendes versés par les sociétés ont augmenté beaucoup plus rapidement que les autres revenus (certaines sociétés on doublé leurs dividendes qui sont directement donné aux actionnaires. Cet argent n’est donc pas redistribué au sein de l’entreprise).

Afin d’étudié de manière plus précises ces inégalités de manière plus théorique, des outils sont à notre disposition, comme la courbe de Lorenz. Cette dernière va nous permettre de porter un jugement sur l’inégalité d’une répartition statistique en faisant référence à la proximité ou a l’éloignement de la diagonale (droite d’équirepartition ) qui représente la situation extrême d’égalité. Plus on est proche de cette droite plus on est proche d’une situation égale, et réciproquement.

Coure de Lorenz du revenu disponible

D’après la courbe nous pouvons observer que les 10% des ménages dont les revenus sont les plus faibles se partagent 4% du revenu. Pour une situation d’égalité il faudrait qu’ils se partagent 10% du revenu.

Les 20% des ménages dont les revenus sont les plus faibles se partagent 9,6% du revenu, pour une situation d’égalité il faudrait qu’ils se partagent 20% du revenu.

En ce qui concerne la courbe du patrimoine en 1998, cette dernière est nettement plus éloignée que celle du patrimoine. Cela signifie que les inégalités de patrimoine sont plus fortes que les inégalités de revenu.

Les inégalités de patrimoine

La concentration du patrimoine en France est beaucoup plus forte que la concentration des revenus. Ainsi les inégalités de patrimoine sont beaucoup plus fortes que les inégalités de revenu. Les inégalités de patrimoine on eu tendance à s’accentuer ces 15 dernières années.

D’après L’INSEE en 2004, les 50% des plus riches possédaient 93% du patrimoine totale. Dont 46% qui appartenaient au 10% des plus riches.

Les deux causes principales sont l’envolé des prix de l’immobilier ainsi que le boom du prix des actions.

Les inégalités devant la mort

L’espérance de vie est très différente selon les PCS. A 35 ans un cadre supérieur à une espérance de vie de 46 ans contre 39 ans pour un ouvrier.

Les raisons;

 Les conditions de travail (bâtiment).

 Les conditions de vie, la qualité de vie (problème d’alcool ou de maladie plus fréquent chez les ouvriers que chez les cadres…).

Les inégalités face à l’école

La réussite scolaire dépend étroitement du milieu social d’origine. Malgré une apparente démocratisation, les différences de réussite entre les classes sociales se maintiennent.

Trois mécanismes expliquent le maintient de ces inégalités ;

 Le langage

Le langage utilisé dans le cadre scolaire est relativement proche de celui qui est utilisé dans les classes dominantes, et il est éloigné du langage des classes populaire. Ainsi les enfants des classes populaires doivent faire un effort supplémentaire pour s’adapter au langage exigé à l’école.

 Les expériences culturelles

Les expériences culturelles sont suivit dans le cadre familial vont favoriser la scolarité des enfants issus de classes dominante

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