Les Fables de la Fontaine
Commentaire de texte : Les Fables de la Fontaine. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar dissertation • 24 Novembre 2013 • Commentaire de texte • 3 054 Mots (13 Pages) • 651 Vues
Publié le : 16/1/2011 -Format: Document en format HTML protégé
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Support : Fables. La Fontaine. Collection Les Classiques de poche n°1198. Edition Le Livre de Poche. Septembre 2010.
Présentation de l’auteur :
Jean de La Fontaine, écrivain (poète, dramaturge, librettiste, romancier, moraliste) est né en 1621 à Château-Thierry et est mort en 1695 à Paris (on trouve sur lui un cilice lors de sa toilette mortuaire). On sait très peu de chose sur son instruction de jeune homme. Il a étudié au collège de Château-Thierry puis entré à l’Oratoire, à Paris en 1641. Dès 1642, il quitte l’Oratoire (la lecture de l’Astrée, roman pastorale qui retrace les amours de la bergère Astrée et du berger Céladon ; une des sources majeures de la préciosité d’Honoré d’Urfé, l’aurait-elle emportée sur l’étude de la théologie), puis étudie le droit à Paris (il est diplômé avocat au Parlement de Paris en 1649) aux côtés de son ami Maucroix, de Furetière, Charpentier, Cassandre, Tallemant. Il fréquente la petite académie de la « Table Ronde », les « Palatins » se réunissant chez Pellisson (homme de lettres et secrétaire de Foucquet). La Fontaine épouse Marie Héricart qui n’a que quatorze ans et demi en novembre 1647. L’oncle de celle-ci, Jacques Jannart, substitut du procureur général au Parlement l’introduira auprès de Foucquet. En 1652, La Fontaine achète une charge de maître des eaux et forêts à Château-Thierry, puis celle de son père ; mais il n’est pas très intéressé par ces activités. En 1652, il achève d’imprimer de l’Eunuque, comédie à Paris. A partir de 1657, il entre en relation avec Foucquet, guidé par Jannart et Pellisson, il présente en 1658 son Adonis. A début de l’année 1659, le surintendant lui confie le soin de composer un ouvrage à la gloire de Vaux-le-Vicomte ; au cours de cette année commence l’époque de la « pension poétique » lisant le poète à son Mécène (de cette période date probablement la comédie Clymène). En 1661, Foucquet est arrêté à Nantes, La Fontaine lui restera fidèle dont témoigneront l’élégie Aux Nymphes de Vaux, parue anonymement en mars 1662 ; et l’Ode au Roi que La Fontaine soumettra à Foucquet emprisonné en janvier 1663. Fin août 1663, La Fontaine accompagne Jannart, le substitut de Foucquet alors envoyé en exil à Limoges, il écrit les six lettres de la Relation d’un voyage de Paris en Limousin (l’administration de Louis XIV le surveille de près). En juillet 1664, de retour à Paris, La Fontaine entre dans la maison de la duchesse douairière d’Orléans, et reçoit son brevet de gentilhomme. Jusqu’en 1672, il sera gentilhomme servent au palais du Luxembourg (La Fontaine voit son anoblissement assuré. Il parvient de plus en plus, à se faire connaître dans le monde littéraire). Entre 1665 et 1666, il achève d’imprimer des Contes et Nouvelles en vers (qui comprend huit autres contes en janvier 1665), de la Deuxième partie des Contes et Nouvelles en vers (recueil contenant treize nouveaux contes en janvier 1666, un dernier recueil sera publié en janvier 1671 Contes et nouvelles en vers de M. de la Fontaine. Troisième partie). En 1668, Fables choisies mises en vers par M. de la Fontaine est publiée en mars 1668 qui a eu un immense succès (contenant 124 fables réparties en six livres). En 1669, La Fontaine publie Les Amours de Psyché et de Cupidon, un roman à la forme inédite ; car il mêle prose, vers, récit mythologique et conversations littéraires (suivi d’une version remaniée de l’Adonis). En 1672, il est confronté à quelques soucis financiers, car la Duchesse d’Orléans décède (en janvier 1672) ; c’est Mme de La Sablière qui le prend sous sa protection. En 1674, l’un de ses recueils Nouveaux Contes de Monsieur de La Fontaine (plus licencieux que les précédents) est interdit à la vente par La Reynie, lieutenant-général de police. Entre 1678 et 1679, il publie en quatre tomes, une nouvelle édition des Fables choisies mies en vers (le troisième tome daté de 1678, comporte deux nouveaux livres, numérotés I et II, correspondant aux livres VII et VIII des éditions modernes. Le quatrième tome daté de 1679, trois nouveaux livres, numérotés II, IV, et V, correspondant aux livres IX, X, et IX des éditions modernes). En 1684, il est élu à l’Académie Français (succession de Colbert), au terme d’une séance houleuse ; mais le lendemain, le roi fait obstacle à cette élection. A la suite de l’élection « tout d’une voix » de Boileau, son historiographe, le roi accepte que celle de La Fontaine, jusque là suspendue, soit considérée comme « consommée ». En février 1693, La Fontaine (très malade à cette époque) s’adressant à l’abbé Pouget (confesseur de l’écrivain), vicaire de Saint-Roch, abjure ses Contes devant une députation de l’Académie et « un grand nombre de personnes de qualité et de gens d’esprit » (mais les registres de l’institution ne portent pas trace ; de plus, le Père Pouget aurait mené la conversion de La Fontaine lors de sa maladie). En juin, La Fontaine achève d’imprimer du Recueil de vers choisis (qui contient plusieurs œuvres de La Fontaine dont « Le Juge,arbitre, l’Hospitalier et le Solitaire ») ; puis en septembre de cette même année, il termine de publier Fables choisies par M. de La Fontaine.
Présentation de l’œuvre :
Apologue : (grec apologos, récit fictif) court récit en prose ou en vers, souvent présenté sous forme allégorique et comportant un enseignement ou une morale.
Les Fables de La Fontaine sont publiés en trois temps : en 1668, les livres I à VI ont été publiés ; ensuite entre 1678 et 1679, les livres VII et XI ont été édités ; et en 1694, le livre XII e été imprimé.
La Fable nous vient de l’Antiquité grec. Elle a été promue par Esope (VIème siècle av. J.-C.), Phèdre (Ier siècle av. J.-C.), Arranus (IIIème-IVème siècle av. J.-C.), Pilpay (indien) dont s’en inspire La Fontine.
La Fable est un court récit en vers ou en prose dans lesquels peuvent figurer des animaux accompagnés d’une moralité. L’histoire fictive permet de délivrer un enseignement.
La Fontaine est un moraliste, c’est quelqu’un qui cherche à réfléchir, à gouverner sur notre vie (« Le Loup et le Chien » : jusqu’à quel point doit on sacrifier sa liberté pour avoir un certain confort dans le choix professionnel).
Cet auteur classique propose une moralité,
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