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Le marché dans l’histoire et dans la pensée des hommes

Étude de cas : Le marché dans l’histoire et dans la pensée des hommes. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  1 Janvier 2015  •  Étude de cas  •  902 Mots (4 Pages)  •  670 Vues

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I- Le marché dans l’histoire et dans la pensée des hommes.

Au cours de l’histoire, de nombreuses formes de marché se sont succédées. Les marchés de troc et ceux de type « place de village » ont laissé place à des marchés plus abstraits, où l’unité de lieu, et la relation physique entre agents économiques disparaît peu à peu. Tous font cependant intervenir une relation entre agents économiques possédant des intérêts différents et s’accordant grâce à l’utilisation d’un prix.

Les prix ont une place importante dans une économie de marché qui se différencie de l’économie soviétique par plusieurs aspects. Elle possède une décentralisation économique (et non un comité de planification), laisse place à une responsabilisation (contrainte budgétaire et danger de déficit pour les agents économiques), et les prix résultent d’un processus d’ajustement et non d’une décision administrative.

L’économie de marché se repose donc sur un marché doté de plusieurs institutions (institution judiciaire et la monnaie). La France a connu, dans son histoire, un certain nombre d’économies de marché, se différenciant d’un point de vue physique (cf. la nature du produit, la taille des unités de production) et juridique (cf. le droit de propriété, aujourd’hui propriété par action pour les entreprises).

Pour comprendre l’économie de marché, une compréhension des mécanismes du marché est nécessaire. Ces derniers sont observables sur un marché stylisé et nous permettent de connaître le prix d’équilibre, le surplus du consommateur et du producteur, le système des prix, prix qui dépendent de l’interdépendance des coûts mais également de l’utilisation individuelle des biens dans la consommation.

Le marché possède également des défaillances. Les mécanismes énoncés sont mis à mal devant la notion de biens collectifs, et devant l’existence d’externalités (actions d’un agent économique qui affectent les conditions physiques de la consommation ou les conditions technologiques de la production pour d’autres agents. Exemple : la pollution). Le nombre de défaillances du marché s’accentue lorsque l’on considère le marché réel. On peut citer l’asymétrie de l’information (the market of lemons, effet Akerloff), l’aléa moral (banquiers, assureurs), les relations de pouvoir (mark up = écart entre coût de production et le prix que peuvent se permettent certains agents économiques).Ainsi, une intervention de l’Etat est nécessaire pour réduire les défaillances du marché, qui d’autre part, n’assure pas une répartition « socialement » bonne des ressources.

II- Entre marché idéalisé et marché diabolisé.

- Marché, allocation des ressources, et concurrence.

Les caractéristiques de l’économie soviétique (incompatibilité réelle entre les secteurs de production, mauvaise évaluation des prix, et manque d’incitations pour la production) renforcent l’efficacité et les valeurs du marché.

Ce dernier fournit-il pour autant de vrai prix permettant une bonne allocation des ressources ? Les prix sont en fait les prix d’hier, encore adéquats aujourd’hui mais devant être anticipés pour demain.

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