Le contrôle de gestion de la trésorerie
Cours : Le contrôle de gestion de la trésorerie. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar dissertation • 18 Mai 2013 • Cours • 4 516 Mots (19 Pages) • 1 340 Vues
SOMMAIRE
Le contrôle de gestion de la trésorerie : 2
II- L’analyse de la trésorerie 3
Définition et calcul du BFE 4
GESTION DE TRÉSORERIE INTERNATIONALE 4
La gestion de trésorerie de groupe : 5
1. Les principales fonctions d'une trésorerie de groupe ……………………………………………………..
2. LA CENTRALISATION DE LA GESTION DES BESOINS ET EXCEDENTS DE TRESORERIE D’UN GROUPE 7
Crédits octroyés par les banques, moyens de financements avec leurs conditions 8
1.Présentation de l'entreprise…………………………………………………………………………………….
2-Différents crédits octroyés à Court et Moyen terme : 10
Récapitulatif 17
I-LE CONTROLE DE GESTION DE LA TRESORERIE :
Le contrôle de la trésorerie consiste en une comparaison des soldes théoriques avec les soldes réels des différents comptes de trésorerie. Différentes méthodes de contrôles sont utilisées. Il y a les contrôles sur la banque (pointage et conciliation) et le contrôle de la caisse.
I.2.1. LES POINTAGES
Le pointage consiste en une vérification de la correspondance des montants des versements bancaires (sur les relevés) aux montants sur les états de vente des agences. En fin de journée, les chefs des agences envoient par courrier électronique les états de ventes journalières. Le lendemain matin, le trésorier les imprime et compare les montants y figurant avec ceux des relevés bancaires. Cela lui permet de voir les versements non encore positionnés et de tenir compte des dates de valeur.
I.2.2. LA CONCILIATION BANCAIRE
La conciliation bancaire ou état de rapprochement bancaire est indispensable pour le contrôle des mouvements de la banque. Les comptes banque dans les livres de l'entreprise et celui de l'entreprise dans les livres de la banque sont des comptes réciproques. Cela implique que leurs soldes en fin de période doivent être opposés mais égaux. Cependant, du fait du décalage entre les enregistrements des opérations par la banque et par l'entreprise, les soldes des comptes tenu par chacun d'eux ne sont pratiquement jamais opposés et égaux. Il est donc nécessaire d'en vérifier la concordance en présentant un état de conciliation. Pour cet effet, il faut :
- disposer de l'état de conciliation précédent des deux comptes ;
- comparer les opérations enregistrées dans les deux (2) comptabilités ;
- inscrire les soldes à la date de la conciliation dans un tableau ;
- y inscrire les opérations non comptabilisées de part et d'autre ;
- calculer les deux (2) soldes qui doivent être égaux mais opposés.
I.2.3. LE CONTROLE DE LA CAISSE
Il est effectué par le contrôleur de gestion et consiste à faire une comparaison entre les existants réels en caisse et ceux théoriques récapitulés sur le brouillard de caisse. Un procès verbal de contrôle de caisse est rédigé à la fin du processus de contrôle.
Lorsque le contrôle ne donne pas de différence entre les deux (2) soldes, la gestion de la caisse est saine et le caissier reçoit décharge de sa gestion. Par contre, il peut arriver que la comparaison donne des écarts. Les cas de figure présents peuvent être constatés :
• Le solde théorique supérieur au solde réel : il y a alors déficit de caisse et après justification la régularisation se fait par l'enregistrement de l'écart comme perte dans le compte de charges diverses.
• Le solde théorique inférieur au solde réel : il y a alors excédent de caisse. L'écart est considéré comme gain et après justification la régularisation se fait en l'enregistrant dans le compte de produit divers.
I.2.4. LE CONTROLE INTERNE (SUR LES MOYENS DE REGLEMENT)
Le contrôle interne est le contrôle effectué aux différents niveaux de responsabilité de l'entreprise sur tous les documents ayant une incidence financière. Il a pour objectif de réduire au maximum les erreurs et toutes autres malversations de nature financières. Le contrôle sur les opérations d'encaissements lui est effectué par la banque lors des versements d'espèces par le client et par le gestionnaire des stocks avant la livraison des produits.
Pour ce qui est du contrôle sur les décaissements par banque, il porte sur tous les documents de décaissements (pièces de caisse, chèque, lettre de virements,...). Lorsque ces documents sont établis, ils sont soumis à l'appréciation des signataires (DG, DAF, DT, DCM, signataires intérimaires) qui avant d'y porter leur autorisation vérifient :
• La concordance des montants aux factures réglées ;
• Les bénéficiaires ;
• L’état du chèque (barré ou non barré) ;
• La mention « PAYEE » et les références du paiement (numéro du chèque,...),...
Pour ce qui est du contrôle de la caisse, avant de procéder au paiement de la pièce, il est porté vérification sur : l'authenticité de la signature des signataires et la signature de la pièce par le bénéficiaire. Il est en outre interdit au Caissier l'affectation directe des recettes aux dépenses (compensation).
II- L’ANALYSE DE LA TRESORERIE
Cette analyse est faite par le Contrôleur de Gestion dans le but de mieux comprendre le solde de la trésorerie. Le solde de la trésorerie est déterminé à partir de l’analyse des opérations effectuées par celle-ci.
Ces opérations sont regroupées en trois catégories: les opérations de financements, les opérations d’investissements, et les opérations d’exploitation. Il est alors intéressant de faire cette analyse par l’étude de la structure financière faite à partir du bilan fonctionnel. Le bilan fonctionnel est indiqué pour cela car il permet de mieux appréhender la structure du bilan comptable par le classement des postes
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