Le Rôle des PME dans le tissu économique et social
Mémoires Gratuits : Le Rôle des PME dans le tissu économique et social. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar amadazerty • 19 Février 2013 • 4 561 Mots (19 Pages) • 4 462 Vues
Le Rôle des PME dans le tissu économique et social - Section II :
Les PME jouent un rôle primordial dans le système socio-économique. Par leur atout intrinsèque, il est établi qu’elles constituent un pas dans l’industrialisation et la dépolarisation des activités économiques. Quel est donc son rôle dans l’emploi, la redistribution des revenus, la formation intérieure du capital et la sous-traitons ?
A/ La contribution à l’emploi :
Les PME ont une place important dans la création et le maintien de l’emploi, en 1996 et 1997 elles assuraient de l’emploi pour 37% de la main d’œuvre dans l’économie et en 1998 ce pourcentage s’élève à 44%(3). Ce qu’est important toutefois comme tendance, c’est que les PME créent de nouveau emploi tandis que les grandes entreprises licencient et compressent le personnel.
C’est aussi que la PME est considérée comme la panacée magique aux fléaux socio-économique et surtout l’emploi. Dans ce conteste la PME est présente dans tous les secteurs de l’activité économique marocaine : l’industrie, l’artisanat et le PTP, les commerces et enfin les services qui englobent le tourisme, les communications, les transports, les services financiers,…
Dans le domaine industriel en particulier, parmi les 500.000 emplois que compte aujourd’hui le secteur, la PMI représente prés de la moitié répartie comme suit textile et habilement (35%) ; chimie et parachimie (26%), agro-alimentaire (24%), mécanique et la métallurgie (12%), électrique et électronique (3%).
Dans le secteur artisanal, la PME prédomine encore plus dans la pêche, l’élevage, et surtout dans les métiers traditionnels à forte valeur ajoutée culturelle et sociale (tapis, produits de terre métaux, cuir, couture traditionnelle, etc..).
la PME accuse également une présence très remarquée dans le secteur du BTP où mis à part la production des matériaux de construction (sidérurgie, cimenteries, fabrication de conduites).
Ainsi, l’ensemble de ce secteur artisanal qui compte prés de 2 millions d’emplois est constitué dans sa plus grande majorité de PME.
Le secteur du commerce qui compte 888.00 emplois (hors informel) est constitué dans presque son intégralité de PME.
Dans le secteur des services, et tout d’abord dans le tourisme qui compte près le 600.000 emplois, la PME constitue un outil privilégié dans la promotion de l’hôtellerie, de la restauration et des agences de voyages(4).
En ce qui concerne la région Meknés-Tafilalt, les PMEcréet un nombre total d’emplois qui égal à 3786, ainsi pour le tableau (Annexe 1)(5).
En fait, toutes ces données confirment toujours le rôle socio-économique que joue la PME , en permettant de créer de nouveau postes d’emplois et en améliorant ainsi le niveau de vie de la population marocaine à travers la distribution de revenus, ce qui lui donne le caractère dynamique dans le système productif, non seulement du côte d’emploi mais aussi du côte de la production de valeur ajouté, l’échange commerciale interne…etc.
La PME est incontestablement une pépinière pour la création d’emploi non seulement pour répondre à des demandes d’emploi, mais aussi et surtout pour les promoteurs eux-mêmes (6).
CHAPITRE II: La réalité du poids des PME dans le développement local à Meknès-Tafilalt
Deuxième partie: L’analyse de PME dans le développement local
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INTRODUCTION
Dans le monde entier, on s’accorde sur le fait que la vigueur de la croissance économique contribue au développement économique et social et à la réduction de la pauvreté. Parallèlement, il est de plus en plus largement admis que l’incidence de la croissance sur la pauvreté dépend de la qualité de la croissance, c’est-à-dire de sa composition, de sa répartition et de son caractère plus ou moins durable[1] [1] Voir notamment Banque mondiale (2000), ACDI (2003), DFID...
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2Les études récentes portant sur la croissance convergent toutes sur un point qui est « le rythme de la croissance, dans un pays donné, est pour une large part fonction de : i) sa capacité de s’intégrer dans l’économie mondiale grâce aux échanges et à l’investissement ; ii) son aptitude à préserver l’équilibre des finances publiques et la stabilité de sa monnaie ; et iii) sa capacité de créer un environnement institutionnel garantissant l’exécution des contrats et le respect des droits de propriété »[2] [2] Lawrence Summers (2003) : il y a lieu de remarquer...
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3A l’heure de la mondialisation, les économies en transition et en développement, et les entreprises qui y ont leur siège, éprouvent des difficultés majeures lorsqu’elles cherchent à renforcer leurs capacités humaines et institutionnelles afin d’être en mesure d’exploiter les possibilités qui s’offrent à elles dans les domaines des échanges et de l’investissement. Ces difficultés ont acquis un rang élevé dans la hiérarchie des priorités du programme d’action pour le développement à l’échelle mondiale et figurent en bonne place dans les déclarations finales publiées à l’issue des grandes réunions internationales qui se sont tenues ces dernières années, dont la Déclaration de Doha et le Consensus de Monterrey.
4Si ce sont certes les pouvoirs publics qui décident de l’action à mener dans les domaines des échanges et de l’investissement, ce sont bien les entreprises qui échangent et investissent. Dans les économies de marché, le secteur des entreprises est essentiellement privé ; il couvre toute la palette des activités économiques qui s’étend de l’agriculture aux services, et notamment au commerce, en passant par l’industrie manufacturière,
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