Le Processus De Moyennisation De La Société Française Est-il En Panne ?

Dissertation SES

Sujet : Le processus de moyennisation de la société française est t-il en panne ?

Selon un rapport récent de l’Insee, intitulé « les revenus et patrimoine des ménages », les inégalités en France ont connut une hausse entre 2004 et 2007.

Pendant les Trente Glorieuses, la société française était dans un processus de moyennisation de ca société. Ce terme est utilisé par le sociologue Henri Mendras. Il s’agit d’un processus de constitution d’une vaste classe moyenne, réduisant les positions extrêmes dans la stratification social et rapprochant les modes et niveaux de vie.

La croissance et la hausse des revenus ont rapprochés les professions et catégories socioprofessionnelles (PCS) entre elles et ont contribué a l’émergence d’une vaste classe moyenne ; relativement homogène socialement et culturellement, avec l’émergence d’une véritable conscience de classe.

Avec le ralentissement de la croissance a la fin des années 1980, apparait-il qu’a travers le processus de « moyennisation » de la société, des inégalités nouvelle ce font jour ?

Pour répondre a cette question, nous analyserons dans un premier temps les facteurs qui contribuent à ce processus, empêchant la montée des inégalités. Puis nous verrons le renouvellement des inégalités.

I) L’homogéinisation de la société.

Nous allons voir à travers cette première partie le rôle de la société de consommation et les conséquences de la tertiarisation sur la moyennisation de la société.

A- La société de consommation.

1) Le rapprochement des modes de consommation.

⇨ Continuité de « l’effet Trente Glorieuses » => accès générale a certains biens consommation comme l’électroménager => principe de la loi d’Engel.

Exemple : Toutes les PCS actifs sont presque totalement chacune équipé d’un réfrigérateur (100% des agriculteurs exploitant en sont équipés et 97,6% des employés le sont aussi, c’est la PCS la moins équipé, l’écart entre ces deux PCS n’est que de 2,4 point). Tout comme le lave linge (écarte entre la PCS la plus équipé et la moins équipé n’est que de 9 points). => Ces chiffres de 2004 traduisent bien l’uniformisation des modes vie, et la généralisation d’accès a des biens de consommation => pourtant effet post Trente Glorieuse => cela montre bien un rapprochement continu des modes vie => baisse des inégalités.

=> De plus on voit bien un effet encore continu de la moyennisation de la société => les PCS les moins aisés et les plus aisés ont un écart de consommation de bien dit couteux relativement faible (91,2% des cadres ont une voiture, tandis que 85,2 % des ouvriers en ont une, écart de 6point seulement).

Toutefois on peut penser que les inégalités ici se retrouveront au niveau de la qualité, la marque du produit. La consommation de mêmes biens tend a rapproché les PCS entre elle-même si d’autres facteurs cachent expliquer une certaine uniformisation de la société.

2) Uniformisation de certain mode de vie.

⇨ On peut illustrer ce rapprochement des modes de vie par le rapprochement d’une culture commune => départ en vacance pour toute les PCS plutôt généralisé => par exemple entre 1994 et 2004, le taux de départ pour l’ensemble des PCS a augmenté de 3 points en France selon l’INSEE. Cela montre une continuité du rapprochement des modes de vie => chacun part en vacance et ce de plus en plus (hormis les ouvriers et employés ou l’on constate un arrêt de ce rapprochement). => Culture commune du faite de l’augmentation des congés payés etc. => permet aux individus de plus partir en vacance. La qualité des vacances est partagée par plusieurs PCS, comme le camping, l’hôtel...

⇨ On peut parler aussi de la démocratisation de l’école et du développement des médias => développement d’une culture commune pour ses PCS => véhiculé par ces deux acteurs.

La société de consommation reste donc un élément de rapprochement des modes de vie, toutefois la tertiarisation continue de la société explique aussi la moyennisation.

B) La tertiarisation de la société, conséquences.

1- Mobilité sociale.

La mobilité sociale est la circulation des individus dans la hiérarchie sociale. C’est un des symboles même de la moyennisation.

⇨ Pendant les Trente Glorieuses => principe d’égalité des chances qui permettaient de s’élever dans la hiérarchie sociale => démocratisation de l’école l’a permit => cela permettait une baisse des inégalités => généralisation de l’accès aux études supérieures => rapprochement des modes de vie=> émergence d’une classe moyenne.

⇨ Le déversement sectoriel (A. Sauvy) => cause tertiarisation de la société => ouvriers et agriculteurs ont du cherché du travail ailleurs => notamment les fils de ces derniers car moins d’emplois dans la branche de leurs pères => obligation d’être mobile => changement de PCS => tendance a faire éclaté les identités traditionnelle => d’où un principe de rapprochement des valeurs => émergence de la classe moyenne.

2- La société toujours dans un processus de moyennisation.

⇨ Le nombre d’ouvrier et d’agriculteurs a diminué entre 1975 et 2005 selon l’Insee => moins 12 points environs pour les ouvriers, ils sont 25% des actifs en 2005 contre 38% en 1975 => symbole de la tertiarisation de la société, du déversement sectoriel et de l’éclatement de l’identité ouvrière.

Les agriculteurs eux représentaient 7% de la population active en 1975, en 2005 ils n’en représentent que 3% => Symbole la aussi de la tertiarisation de la société et du déversement sectoriel.

=> PCS employés, cadres et professions intermédiaires augmentent selon l’Insee=> en 2005 les employés représentent 30% de la population active contre 24% en 1975 (salarisation de masse de la société), les cadres eux représentent en 2005, 15% de la population active contre 8% en 1975. Et enfin les professions intermédiaires représentent

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