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Le Monétarisme

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Par   •  11 Mars 2014  •  3 375 Mots (14 Pages)  •  1 950 Vues

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Sommaire

Introduction

I : Mise en place de la théorie monétariste

A : Contexte historique

B : Friedman : idées, théories

II : Applications du monétarisme et effets sur l’économie

A : Application au monde Anglo-saxon

B : Impact et importance du monétarisme sur l’économie mondiale

Conclusion

Bibliographie

Introduction

Au cours du XXème siècle, et plus particulièrement dans la deuxième moitié de celui ci, la théorie Keynésienne, alors dominante à l’époque, a été de plus en plus fortement décriée. Souvent perçu comme responsable des crises économiques, de nombreux économistes vont voir dans le monétarisme un moyen efficace de lutter contre ces dépression. Dans ce contexte, un homme c’est particulièrement illustré : Milton Friedman.

Nous verrons donc dans un premier temps qu’est ce que le monétarisme en nous intéressant au contexte historique qui a permit à cette théorie d’émerger avant de se pencher sur les principales idées monétaristes et sur son chef de fil : Friedman.

Nous verrons dans un second temps l’application de cette théorie dans les politiques économiques anglo-saxonne, puis son impact sur l’économie mondiale et les conséquences que celle ci implique.

I : Mise en place de la théorie monétariste

A : Contexte historique

La notoriété de Keynes a commencé à grandir à la suite du traité de Versailles en 1919, quand il exprima sa désapprobation face aux indemnités de réparations punitives imposées à l’Allemagne. Pour lui, ces lourds paiements rendaient impossible le retour à une économie saine dans ce pays. Mais ce fut toutefois au cours de la Grande Dépression de 1929 que Keynes commença à développer ses idées fondamentales. La plus importante d’entre elles est la théorie de la dépense gouvernementale contra cyclique. En d’autres termes, lors d’une récession, l’Etat doit dépenser plus afin de stimuler la croissance et, quand l’économie est stable, l’Etat doit dépenser moins et constituer des réserves pour les « mauvais jours ». Après la guerre, ses idées furent adoptées par de nombreux gouvernement du monde dans le but de relancer l’économie.

Keynes mis en place le principe d’économie positive. Dans cette économie, la croissance économique n’est pas un processus régulier. Sur le long terme, la tendance est à la hausse, du moins dans les pays développés, mais à court terme, le développement est ponctué par ce que les économistes appellent « le cycle des affaires ». Cette expression explique qu’il y a des périodes d’essor de l’activité lors desquelles la croissance s’accélère et par conséquent l’emploi ; mais il y a aussi des ralentissements où la croissance ralentie et où l’emploi devient rare (ce qui provoque une augmentation du chômage). On peut donc dire que les cycles des affaires sont déterminés par les sommes que les consommateurs sont prêts à dépenser. Quand la demande s’écroule, il y a récession.

Keynes mis également en place ce que l’on appelle l’économie normative. Keynes diagnostiquait la Grande Dépression de 1929 comme un échec de la demande agrégée. Selon lui, les gens ne voulaient plus dépenser et l’économie mondiale fut aspirée vers le bas. Son idée était que le gouvernement soutienne la demande agrégée et en particulier ses propres dépenses, pour compenser le manque de dynamisme du secteur privé. En effet, en montant de nouveaux projets, en redistribuant de l’argent aux familles les plus démunies ou en réduisant les impôts, l’Etat pouvait encourager la demande. De plus, il considérait qu’avec une telle politique les entreprises emploieraient d’avantage de travailleurs pour produire plus. Cela entrainerait donc une augmentation des dépenses chez les travailleurs du fait de leurs salaires. Selon Keynes, le gouvernement devait donc intervenir dans l’économie pour assurer le plein emploi. Cette intervention de l’Etat devait prendre la forme de dépenses publiques, de baisse d’impôts et d’aides aux travailleurs pour aplanir les difficultés économiques en stimulant la production et aboutissant au plein emploi.

Les post-keynésiens accordent à la monnaie un rôle fondamental à court terme comme à long terme. En outre, ils font de l’offre de monnaie un processus endogène. Pour eux, une économie monétaire implique plusieurs concepts : l’incertitude, le temps historique, les anticipations, la présence d’institution, la notion de liquidité, la non neutralité et l’endogénéité de la monnaie.

B : Friedman : idées, théories

A la fin des années 1940, de nombreux économistes ont cherché une alternative à l’économie dominante de l’époque : l’économique keynésienne, favorables à une politique budgétaire au détriment de la politique monétaire. C’est ainsi que Friedman remis le monétarisme sur le devant de la scène (il faut savoir que deux économistes américains précédèrent la pensée de Friedman : il s’agit de K.Brunner, créateur du terme monétarisme en 1968 et d’A.Metzler). Ce courant de pensée économique stipule notamment que l’action de l’Etat en matière monétaire est inutile, voire nuisible, l'école monétariste est donc soucieuse de limiter au maximum l'intervention de l'État et rejette les politiques fiscales et budgétaires keynésiennes en prônant l'usage de la politique monétaire.

Le monétarisme se définit comme étant « un courant de pensée économique

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