Le Contrôle De Gestion Taylorien

INTRODUCTION 3

1. DEFINIR LE CONTROLE DE GESTION 4

1.1. UN PEU D’HISTOIRE 4

Contexte social et économique 4

1.2. POURQUOI LE CONTROLE DE GESTION ? 4

Evolution constante et rapide du système productif 4

Notion nouvelle : productivité 5

Taylor dans la continuité des travaux d’Adam Smith sur la division du travail ? 5

1.3. MISE EN PLACE DU CONTROLE DE GESTION 5

Par Taylor et les gros industriels 5

Pour les ouvriers manufacturiers 5

1.4. DEFINITION DU CONTROLE DE GESTION 5

2. LES INDICATEURS MIS EN PLACE AU DEBUT DU XX°SIECLE 6

2.1. LES MOYENS DE GESTION MIS EN PLACE AU DEBUT DU XX°SIECLE 6

2.2. LES INDICATEURS DE CONTROLE DE GESTION AU DEBUT DU XX°SIECLE 6

3. EXEMPLE DE CONTROLE DE GESTION CHEZ DU PONT 8

CONCLUSION 9

INTRODUCTION

Il est difficile voire même impossible de donner une date ou bien même un nom à l’apparition du contrôle de gestion. En effet les premières traces de contrôle de gestion remonteraient à l’antiquité chez les Egyptiens. Mais les économistes se sont accordés à dire que les bases du contrôle de gestion ont été posées par Adam Smith dans son ouvrage « La richesse des nations ». Puis, elle sera approfondie et applicable seulement après les travaux de Frédéric Taylor qui jusqu’à aujourd’hui seront revus et perfectionnés par d’autres auteurs ou chef d’entreprise.

1. DEFINIR LE CONTROLE DE GESTION

1.1. UN PEU D’HISTOIRE

Contexte social et économique

Nous sommes fin XIXème aux Etats-Unis, la deuxième révolution industrielle bat son plein grâce notamment à une personne : Thomas Edison, pionner de la vulgarisation de l’électricité découvert par le physicien Volta au début de ce siècle. Avec cette nouvelle énergie produire devient plus sûr et surtout plus rapide. Très rapidement une autre invention va venir bouleverser les moyens de transport avec l’apparition du moteur à explosion par Etienne Lenoir. Tout ça se passe sur une Terre d’immigration, la population est souvent peu éduquée et ne maîtrise pas encore la langue anglaise. Or toute cette effervescence technique nécessite un savoir et des qualités de planification que ni ouvriers ni contremaître n’ont.

Esprit novateur : Taylor

Mais parmi cette population américaine il existe une élite et des esprits innovant se souciant des problèmes conjoncturels et structurels qui ébranlent la société américaine. C’est le cas de Frédéric Taylor issu d’une famille aisée de Pennsylvanie, mais qui commença comme simple manœuvre dans une usine à la compagnie des aciéries de Midvale. Il monte néanmoins rapidement les échelons grâce à un rendement supérieur aux autres ouvriers et se voit nommer chef d’équipe. C’est alors qu’il essaye de faire appliquer ses résultats aux ouvriers anciennement collègues, il se retrouve confronté à un mutisme général, les ouvriers allant même jusqu’à saboter les machines en signe de contestation.

C’est alors qu’il décide de changer radicalement le système de management, il obtient l’appui de ses supérieurs pour mettre en place des calculs sur la productivité idéale. Muni d’un chronomètre et de papier il va relever le temps minimal qu’il faut pour produire tel ou tel pièce, le contrôle de gestion est né. Celui-ci est donc, contrairement à aujourd’hui, non pas fondé sur un calcul de coût mais sur un calcul de productivité par poste

1.2. POURQUOI LE CONTROLE DE GESTION ?

Evolution constante et rapide du système productif

L’industrie après la deuxième révolution industrielle subie constamment des nouvelles innovations amenant à changer les moyens de production. Ce n’est plus tant la quantité de manœuvre qui compte mais bien la qualité de celle-ci. Pour ce faire on calcul les temps et gestes idéals à réaliser pour parvenir au plus vite à produire. Avec ce système on peut non seulement évaluer la prestation d’un ouvrier car on un temps référence mais également le corriger car on a étudié le geste idéal. Ce qui n’était pas le cas avant, ainsi on peut fixer des objectifs rationnels et optimaux récompensé par des primes

Notion nouvelle : productivité

Une nouvelle notion émerge et occupe l’esprit des gros industriels comme des ouvriers : la Productivité. Dans une société de consommation de masse on cherche à produire plus car toute la production est absorbée par la demande. Pour obtenir plus de profit il « suffit » de produire, la qualité de la production n’étant pas encore un facteur déterminant chez le consommateur pas plus que la différenciation des produits (une voiture est une voiture). Ce phénomène de standardisation est dû au non équipement des ménages ainsi qu’à l’apparition incessante de nouveaux produits utiles

Taylor dans la continuité des travaux d’Adam Smith sur la division du travail ?

Et si Taylor n’avait fait qu’apporter une application pratique des textes d’Adam Smith ? En effet celui-ci avait déjà avancé cette notion de division du travail pour produire plus à travers son exemple de la manufacture d’épingle :

« Un ouvrier qualifié et totalement polyvalent sur les 12 postes de fabrications nécessaire à la fabrication d’une épingle peut en produire 20 par jours. Alors que 12 ouvriers peu qualifiés mais formé sur un poste précis sont capable d’en produire 1000 soit presque 100 fois plus »

Taylor apporte les outils nécessaires à la réalisation de cette théorie et place le contrôle de gestion comme une science et qualification importante au sein d’une entreprise. Tout cela rendu par l’expérimentation

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