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La stratégie d'intégration régionale (RISP)

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Par   •  9 Avril 2015  •  Commentaire de texte  •  585 Mots (3 Pages)  •  502 Vues

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RÉSUMÉ ANALYTIQUE

1. L’intégration régionale est au cœur du mandat de la Banque, comme le montre

notamment sa Stratégie à moyen terme (SMT) 2008-2012 et la Stratégie d'intégration régionale

(SIR) 2009- 2012. Dans le cadre de la SIR, la Banque est résolue à préparer des Documents de

stratégie d’intégration régionale (DSIR) destinés à fournir un cadre analytique pour la rationalisation

de ses opérations régionales (OR) et l’identification des Biens publics régionaux (BPR). Le présent

DSIR est le premier produit pour l’Afrique Orientale, qui comprend 13 pays : le Burundi, les

Comores, Djibouti, l’Érythrée, l’Éthiopie, le Kenya, l’Ouganda, le Rwanda, les Seychelles, la

Somalie, le Soudan, la Tanzanie et, depuis le 9 juillet 2011, le nouvel Etat indépendant du Sud-

Soudan. Il s’inspire des analyses et des conclusions de différentes études sectorielles et tire parti des

discussions engagées avec les parties prenantes au niveau national et régional. Il accorde une

attention particulière aux points faibles de la région, comme la fragilité, l'insécurité, les conflits

transfrontaliers, les défis de la gouvernance, ainsi qu'aux questions transversales liées au gendre, à

l'environnement et au changement climatique.

2. Ce DSIR repose sur les Cadres stratégiques de la EAC, du COMESA et de l’Accord

tripartite COMESA-EAC-SADC (CES). Le soutien à cet Accord tripartite est l’une des

caractéristiques-phares du DSIR. Conformément à la vision et aux objectifs de la région,

l’ambition de la Banque pour l’Afrique de l’Est est de créer une région bien connectée,

économiquement prospère et paisible, en soutenant les acteurs des secteurs public comme privé

engagés dans le processus d’intégration régionale.

3. L’Afrique orientale compte le plus grand nombre de CER et d’organismes régionaux

intergouvernementaux en Afrique. Le Sud-Soudan, reconnu par l’Union africaine (UA) a affirmé

son engagement à jouer pleinement son rôle dans les organisations régionales. Les 12 autres pays qui

l’Afrique orientale sont membres de quatre des huit CER reconnues par l’Union africaine, la plupart

d’entre eux à appartenant à 2-4 CER/organisations intergouvernementales régionales (OIR),

notamment la COI et l’IGAD, qui ont également une forte influence sur le processus d’intégration

régionale. Ces multiples adhésions sont contre-productives et entraînent souvent

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