La crise financière
Cours : La crise financière. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar dissertation • 2 Octobre 2012 • Cours • 1 373 Mots (6 Pages) • 1 342 Vues
Environnement économique et financier
Section 1 : La crise financière
I/ Le risque global de la banque
La banque est au coeur de multiples risques. Il en existes trois grands risques :
1. Le risque bancaire à proprement dit :
1.1. Le risque de contrepartie, la banque prête de l’argent et elle n’est pas certaine
d’être remboursé.
1.2. Le risque de liquidité, elle a besoin de liquidité, il faut qu’elle ait de la monnaie
banque centrale. Pour permettra au gens qui veinent retirer de l’argent de leur
fournir. La banque centrale peut également plus ou moins fournir de liquidité au
marché.
1.3. Le risque de taux, il n’est pas toujours facile de gagner de l’argent grâce aux
crédits à cause de la concurrence. Selon les périodes elles gagnent plus ou moins
d’argent.
1.4. Les risques de marchés : on oublie que la banque travaille pour elle, elle spécule
pour elle, c’est elle qui détient le plus d’actions pour toucher des dividendes
percevoir des plus-values, elle spécule se trompe et peut perdre de l’argent. La
banque achète des immeubles pour son propre compte, quand le marché immobilier
se retourne elle perd de l’argent.
2. Les risques de stratégies, elle doit définir quel type de produit ou service vendre,
s’implanter national ou international. Une banque doit-elle rester seule ou trouver des partenariats
accords, ou fusionner. La banque peut connaître les risques de management lié à
une équipe dirigeante défaillante.
3. Il y a des risques extérieurs : engagement envers certains pays qui peuvent connaître
une crise sociale.
4. Il y a des risques technologiques, opérationnels, informatique (par exemple le centre
du LCL qui a brûlé).
La banque est donc au centre de très nombreux risques, et il y a des risques spécifiques.
II/ Les mutations du système financier
Il faut savoir que depuis un certain nombre d’année nous connaissons un processus de globalisation
financière, cela veut dire que le marché de l’argent est de niveau mondial, les
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capitaux se déplacent librement 24/24. Les grandes entreprises peuvent donc emprunter ou ils
veulent comme ils veulent. On dit souvent que cela repose sur la règle des 3D (Désintermédiation,
décloisement, dérèglement)
• Désintermédiation : Les grandes entreprises se financent plus auprès du système bancaire
mais beaucoup plus sur les marchés monétaires.
• Décloisonnement, il existerait trois marchés, mais pour l’acteur de la vie économique,
il raisonne comme s’il y avait un seul marché. Celui qui investie, qui emprunte
recherche le meilleur rendement en passant d’un titre à l’autre, d’un procédé de couverture
de risque de change contre un autre procédé.
• Déréglementation : c’est la libre-circulation des capitaux, elle a prit naissance aux
USA, ils recherchent les meilleurs places et rendements, il faut surveiller les taux d’intérêts
et la fiscalisation sinon il y a des pays avantagés.
Ce système de liberté n’a pas été plus efficace. Constatons que c’est les forts qui pouvaient
utiliser le système au dépends des petits. La main invisible n’a pas marché (déséquilibre
sur le marché des biens, équilibre sur la marché des biens). La réalité est tout autre,
cette liberté nous a conduit à la crise actuelle. Ce système a entraîné une déconnexion entre la
finance et la production, normalement la finance est au service de l’économie, alors que depuis
un certain temps la finance est au service de la finance. On l’observe, car il s’échange dans
le monde 50 fois plus d’argent que de marchandises. Mouvement de capitaux incessants
entre les places financières.
Par exemple, les grandes entreprises peuvent gagner plus d’argent certaines années
par leur placement financier que par la vente de leur produit. Il existe des fonds d’investissement,
qui ont profites des taux d’intérêts bas pour racheter des capitaux et des entreprises
défaillantes afin de les restructurer, licencie le personnel, une fois que l’entreprise est en
ordre de marche il la revendre pour obtenir une plus-value importante.
Premier inconvénient a été de déconnecté la finance de l’économie. Le deuxième inconvénient
est que ce processus de globalisation est allée de pair avec une montée
de l’instabilité. Enfin le troisième inconvénient serait des produits bancaires trop sophistiqués.
III/ Les dangers du courtermisme
Pourquoi en est-on arrivé la ? Tout simplement parce que aujourd’hui on raisonne à
court-terme et non plus à long terme. Qui a le pouvoir c’est le monde de la finance, et il
raisonne
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