La bisexualité
Cours : La bisexualité. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar dissertation • 2 Mars 2013 • Cours • 395 Mots (2 Pages) • 431 Vues
Toutes les personnes ayant ou ayant eu des comportements bisexuels
ne s’identifi ent pas nécessairement à la bisexualité (Burleson,
2005). Que cela soit pour des raisons culturelles, par absence
de communauté à laquelle s’identifi er ou par refus d’ébranler un
couple bien établi, la bisexualité est rarement proclamée (Burleson,
2005). Il demeure d’autant plus diffi cile d’établir un portrait de la
prévalence de l’orientation bisexuelle que les défi nitions qui lui
sont données varient d’une étude à l’autre. Il serait en effet
ardu de déterminer de façon consensuelle qui est bisexuel
et qui ne l’est pas. Par exemple, pour se dire bisexuel,
doit on absolument avoir eu des partenaires sexuels des
deux sexes ? Et si l’on a eu de telles expériences, est
on nécessairement bisexuel ? En raison de ce manque de
défi nition consensuelle, il reste diffi cile de comparer les études
et d’établir des moyennes (Mendès-Leité, 1996).
Lorsque l’on s’informe de l’orientation sexuelle des personnes sur
la base de leurs comportements sexuels dans une enquête nationale,
il ressort que 1,3 % de la population québécoise se considère
d’orientation bisexuelle (Clermont et Lacouture, 2000). Toutefois,
selon le document intitulé Pour une nouvelle vision de l’homosexualité
: Intervenir dans le respect des orientations sexuelles
(Institut national de santé publique du Québec et ministère de la
Santé et des Services sociaux, 2007), de 13 % à 20 % des hommes
et de 9 % à 12 % des femmes auraient des comportements
bisexuels. On évalue également que de 21 % à 30 % des hommes
et de 13 % à 20 % des femmes ne seraient pas exclusivement
hétérosexuels au cours de leur vie. La CJMLH (2005), quant à elle,
estime que la proportion des personnes d’orientation bisexuelle
au Québec se situe entre 12 % et 25 %. Sur le plan de l’évolution
du phénomène, certains auteurs laissent entendre qu’il y aurait,
depuis une vingtaine d’années, une augmentation de la fréquence des
fantasmes et des comportements bisexuels chez les jeunes femmes
au Québec (Médico et Fortin, 2008).
Si les pourcentages sont aussi élevés, pourquoi avons-nous aussi
peu
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