La Mobilité Sociale
Note de Recherches : La Mobilité Sociale. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar mimibac • 6 Juin 2014 • 1 083 Mots (5 Pages) • 589 Vues
Cependant, si l'on a vu dans une première partie que l'école favorisait la mobilité sociale, nous allons voir que le rôle qu'elle joue a tout de même des limites. Malgré que la majorité des sociologues acceptent le fait que l'école réduise les inégalité et favorise la mobilité, beaucoup en souligne les insuffisances. La première de ces limites et la rapide et croissante dépréciation de cette valeur des diplômes. Aujourd'hui, c'est d'avantage un individu ayant de fortes bases pratiques qu'un individu ayant de fortes bases théoriques qui est recherché. Ainsi, un employeur aura plutôt tendance a employer quelqu'un avec une bonne expérience que quelqu'un avec un bon diplôme . Autrefois, avoir des diplômes dénotait le caractère sérieux, capable et presque téméraire de leur détenteurs. Mais de nos jours à cause de la perte du caractère élitiste qu'avait ne serait-ce que l'arrivée a une année d'étude donnant l'opportunité de décrocher un diplôme par une forte augmentation de l'accès a l'enseignement, les entreprises prennent de moins en moins en considération les diplômes d'un individu présentant sa candidature à un poste que son experience. Comme le souligne le document 3: "plus largement distribués, les diplômes ne risquent-ils pas de constituer un passeport dévalué pour accéder à des emplois d'encadrement?" ou le document 5 "même si, notamment avec l'extension des emplois salariés de type tertiaire, de plus en plus d'emplois sont soumis à des conditions de diplômes, d'autres conditions ou critères d'appréciation des employeurs, explicites ou non, différencient les titulaires d'un même diplôme" il ne suffit plus seulement d'avoir un diplôme pour décrocher un empli. "Même si le niveau à monté" affirment C.Baudelot et R.Establet (par référence au titre de leur ouvrage: "Le niveau monte") "l'emploi n'a pas suivi, il faut plus de diplômes pour moins de résultats". Il y a encore de cela cinquante ans, il était fréquent de pouvoir se raire embaucher avec seulement un certificat d'étude en poche (diplôme délivré à la suite d'épreuves ayant lieu à la fin des études primaires, qui depuis a été supprimé) maintenant il devient de plus en plus rare d'arriver à trouver du travail seulement avec le baccalauréat. Avec des difficultés économiques survenues depuis les années soixante-dix et l'augmentation du chômage (de 1% en 1968 il est passé à 12% en 1998 pour les hommes de trente ans et à 14% pour les femmes du même âge), les diplômés les plus nombreux n'ont plus la garantie d'un statut social comparable à celui qui leur avait été offert dans une période de croissance économique forte. Les diplômes et en général le niveau de connaissance déterminant la place plus ou moins élevées que l'on va prendre dans l'échelle sociale, l'école ne remplirait donc pas entièrement son rôle dans la mobilité sociale.
De plus, une seconde limite a l'efficacité de l'école dans son rôle dans la mobilité sociale ascendante est soulevée par les sociologues Bourdieu et Boudon. Selon ce premier, l'école au lieu de favoriser l'égalité des chances, ne feraient que contribuer à ce que les inégalités sociales restent ancrées et ne participeraient qu'a le reproduction sociale (la reproduction sociale étant la transmission des statuts sociaux des parents aux enfants). Dans son ouvrage "la Reproduction. Eléments sur une théorie du système d'enseignement" datant de 1970, Bourdieu nous explique que le système scolaire valorisant
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