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La Finance Et L'economie Reelle

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Par   •  30 Octobre 2014  •  341 Mots (2 Pages)  •  1 148 Vues

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Accroitre sa notoriété, obtenir de l’argent frais sans s’endetter et ameliorer l’image de l’entreprise sont autant d’avantages que présente l’introduction en Bourse pour une entreprise.

Le point de vue de Keynes.

Keynes définit la spéculation comme le fait de « prévoir la psychologie du marché ». La prédominance de celle-ci ne saurait tarder et représente un risque. La population américaine semble baigner dans la spéculation; en effet, les Américains achètent des valeurs afin d’en tirer une plus-value. L’objectif social premier des Bourses de valeurs est de faire en sorte que les investissements d’aujourd’hui soit dirigés de la meilleure facon possible pour les rendements futurs.

Keynes se fait une idée bien précise de la Bourse, Bernard Maris quant à lui en a une tout a fait différente.

II. Le point de vue de Maris.

Maris définit la Bourse comme « un marché d’occasion crée par le capitalisme ». Il affirme que celle-ci n’est pas indispensable étant donné qu’une bonne partie du capital boursier se situe en dehors de la Bourse.

Afin qu’il y ait croissance, il faut pour lui qu’il y ait création monétaire nette premièrement, mais aussi qu’elle soit anticipée par l’opération de crédit.

Ainsi, d’après Maris, la Bourse n’engendre par la croissance, bien au contraire; et l’economie n’a pas besoin des marchés financiers.

Conclusion.

Nous pouvons alors nous poser la question suivante : L’economie réelle

a-t-elle besoin des marchés financiers?

Deux écoles s’opposent dans la réponse à cette problématique. La première, l’ecole libérale, celle de Keynes, Schumpeter, Davis, Cameron, Sylla et bien d’autres, est positive quant à l’influence des marchés financiers dans la croissance. Bagehot et Hicks montrent que les marchés financiers facilitent la mobilisation du capital (nottament lors de l’essor de l’industrialisation de l’Angleterre).

Schumpeter remarque que lorsque les banques fonctionnes bien, cela encourage l’innovation technologique.

La deuxième école, celle de machin, affirme que les marchés financiers empechent la croissance. En effet, pour eux, les couts de transaction et les asymetries d’information rendent la mobilisation de l’epargne couteuse.

Ainsi, les marchés financiers peuvent contribuer à la croissance economique mais ils peuvent aussi mener à une distribution immédiate des dividendes de la part des entreprises.

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