La Construction économique Et Monétaire De L'UE
Mémoire : La Construction économique Et Monétaire De L'UE. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar kam21 • 13 Janvier 2014 • 3 049 Mots (13 Pages) • 3 926 Vues
Ec-chaïri Camélia
T°ES
SCIENCES ECONOMIQUES ET SOCIALES
La construction économique et monétaire a-t-elle favorisé la convergence économique des pays membres de l’Union Européenne ?
L’Union Economique et Monétaire a été créé en 1992 par le traité de Maastricht. Son objectif est de permettre une harmonisation des politiques économiques et monétaires et de favoriser la croissance économique. L’UEM vise à parachever les différentes étapes que l’Union européenne a suivi : d’abord une zone de libre-échange, puis une union douanière, enfin un marché commun. Il apparaît que le niveau de vie des citoyens de la zone euro fait partie des plus élevés du monde. Par ailleurs, la zone euro fait partie des premières puissances commerciales mondiales. Toutefois, les orientations de la Banque centrale européenne (BCE) (rigueur monétaire) et celles du pacte de stabilité et de croissance font l’objet de vives critiques de la part des courants économiques non monétaristes. Ceux-ci mettent en avant le fait que ces politiques ne permettent pas à l’Europe de « devenir l’économie de la connaissance la plus performante du monde » comme le voulait en 2000 le conseil de Lisbonne. La politique économique et monétaire freinerait au contraire la croissance, maintiendrait un chômage de masse dans la zone, tandis que des pratiques de dumping social sont déjà en cours. Ainsi, la construction économique et monétaire a-t-elle favorisé la convergence économique des pays membres de l’Union Européenne ? Dans une première partie, nous verrons dans quelle mesure l’UEM est un atout pour la croissance économique de la zone euro puis, dans une seconde partie, nous étudierons dans quelle mesure l’UEM se heurte à plusieurs limites qui pèsent sur son développement économique.
I. La construction économique et monétaire, un atout indispensable à la convergence économique des pays membres
Dans cette partie, nous verrons que la construction économique et monétaire de part certaines actions tel que l’ouverture des frontières a permis à certains pays membre de favorisée leur situation économique. Nous verrons dans un premier temps que la construction a stimulé leur croissance puis, l’emploi.
A. La stimulation de la croissance économique
La zone euro représente plus de 300 millions d’habitants. La constitution d’un grand marché intégré (libre circulation des marchandises, services, capitaux, hommes) et la monnaie unique ont permis un fort développement des échanges entre pays européens. En effet, les échanges intra-européens représentent plus de 65% des échanges des pays européens. Des politiques communes (TEC) et une concurrence loyale encouragent alors les pays membres à stimuler leurs activités. La constitution d’un grand marché intégré permet donc aux entreprises de réaliser des économies d’échelle, de réduire leurs coûts unitaires de production grâce à la spécialisation par exemple. Cette baisse de coûts permet une plus forte compétitivité avec l’extérieur. En effet, un grand marché accroît la concurrence entre firmes, ce qui favorise l’innovation. D’autre part, la monnaie unique met fin aux stratégies opportunistes antérieures (dévaluations compétitives) qui accroissaient la concurrence entre pays européens et nuisaient à la compétitivité globale de la zone. Elle supprime aussi les coûts liés au change des monnaies européennes lors du commerce intra-européen. Cela se traduit par des diminutions de coûts importantes pour les entreprises qui peuvent alors bénéficier d’une compétitivité. De plus, dans le contexte actuel de mondialisation et de compétition interzones, l’Euro fort permet une politique coordonnée face aux chocs extérieurs, par exemple l’augmentation des prix du pétrole. Il permet aussi de diminuer le coût des importations, ce qui est favorable au pouvoir d’achat des consommateurs. Grâce à cette construction, les pays de l’UE ont pu voir leurs PIB devenir satisfaisant. En effet d'après Eurostat 2001 (document 1) Le PIB par habitant dans l’Union Européenne, en standard de pouvoir d’achat en 1990 est de 129 pour L’Allemagne, de 132 pour le Danemark, de 123 pour les Pays-Bas, de 116 pour la France. Cette union économique et monétaire semble avoir joué principalement en faveurs des pays fondateurs. En effet, pour les pays signataire qui ont adhéré à l’UE plus tardivement, leur croissance n’égale pas celle des pays fondateurs. D’après Eurostat, 2011 (document 1) le PIB par habitant dans l’Union Européenne, en standard de pouvoir d’achat en 1990 et de 32 pour la Bulgarie, de 36 pour l’Estonie, de 48 pour la Slovaquie. Cela s’explique par une union plus ancienne des pays fondateurs : le libre-échange, l’ouverture des frontières, la suppression des barrières douanières et la spécialisation leurs ont permis d’échanger leur technique de production, leur avancés technologiques ce qui à contribuer à l’accroissement de la production et des échanges. En outre, les derniers pays à être entré en euro, peu développer ont favorisé le déclin de l’union européenne comme on la vue récemment avec le cas de la Grèce. En effet, les pays en bonne santé doivent aider les pays en retard et amorcer une reprise économique dans le but de ne pas handicapé les autres pays de cette union.
La construction économique et monétaire a favorisé la convergence des pays membres de l’Union Européenne : l’ouverture des frontières, la suppression des taxes douanières, la création d’une monnaie unique et les critères de convergences ont permis de stimuler la croissance des pays membres. Cependant, ces mesures ont permis davantage le développement des pays fondateurs au détriment de nouveaux pays, plus en retard et beaucoup moins avancés. Ainsi L’UEM bien qu’efficace, semble ne pas profiter à toute l’Union.
B. Contribution à la croissance économique par l’emploi
La hausse de la croissance dans les pays de l’Union européenne devait être favorable à la baisse du chômage et à un rétablissement des finances publiques. En effet, une forte croissance permet la création d’emplois, ce qui diminuent les dépenses sociales (moins de chômeurs à indemniser), et fournit des recettes fiscales (TVA, impôts sur les revenus) et sociales (hausse des rentrées des cotisations sociales). Les déficits budgétaires et sociaux sont donc appelés à disparaître. D’autres parts, l’UE regroupe de nombreux pays à bas coût de main d’œuvre poussant les acteurs économique à délocaliser
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