La Bourse Des Valeurs
Commentaires Composés : La Bourse Des Valeurs. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar diva1990 • 7 Mars 2013 • 4 080 Mots (17 Pages) • 986 Vues
PLAN
Introduction
Partie 1 : L’impact de la bourse sur l’économie du pays
Section1 : La bourse est un lieu de financement de la Croissance
Section2 : la bourse est un lieu d’épargne
Partie 2 : Les principales bourses du monde
Section1 : Les principales bourses des pays industrialisés
Section2 : La bourse de Casablanca
Conclusion
Introduction :
Le champ de finance englobe des marchés aux fonctions diversifiées. Certains de ces marchés assument un rôle de financement. Ils constituent des marchés de capitaux, c'est-à-dire des lieux sur lesquels des agents qui ont des besoins de financement peuvent trouver en face d’eux des agents disposés à avancer des fonds excédentaires en contrepartie d’une rémunération appropriée : C’est le rôle que tient le marché financier pour des financements à long terme et le marché monétaire pour des financements à court terme.
Le marché financier se présente donc comme une composante du marché de capitaux qui permet le financement de l’économie.
C’est le lieu d’émission et d’échange des valeurs mobilières, en l’occurrence les actions et les obligations.
Les valeurs émises sur le marché financier s’échangent ensuite à la bourse.
La bourse est le lieu permettant la confrontation des demandeurs et des offreurs pour un produit donné. C’est donc un espace géographique particulier où se déterminent les cours d’échange, c’est-à-dire le prix d’échange des produits en question.
Une bourse, au sens économique et financier, est une institution, privée ou publique, qui permet de réaliser des échanges de biens ou d'actifs standardisés et ainsi d'en fixer le prix.
On distingue :
les bourses de commerce, où sont échangées des marchandises.
les bourses de valeurs, où transigent des titres d'entreprises.
Employé seul dans un contexte financier, le terme « bourse » réfère le plus souvent à une bourse de valeurs.
La loi fédérale sur les bourses et le commerce des valeurs mobilières (loi sur les bourses, LBVM) ; du 24 Mars 1995 définit la bourse dans son article 2 comme suit:
« Toute organisation de commerce de valeurs mobilières qui vise l’échange simultané d’offres entre plusieurs négociants ainsi que la conclusion d’opérations; sont également considérés comme bourses les systèmes de négoce visant à l’échange d’électricité ».
Les premières transactions sur les titres ont leur origine dans l'antiquité. La spéculation fait la rage à Gêne, Florence et Venise, dès le XIVe siècle.
En effet, dans la deuxième moitié du XIVe siècle, à Bruges, les marchands venus des quatre coins de l'Europe ont pris l'habitude, pour traiter leurs affaires, de se réunir devant l'hôtel particulier d'un riche négociant de la ville du nom de van den Börse, qui donne son nom à la bourse.
Les publicains romains mettaient souvent en commun leurs capitaux pour acheter à l'Etat le droit de lever les impôts à sa place dans les provinces conquises.
De même, à la fin du moyen âge furent crées des groupements de capitaux pour prêter aux princes, comme La Casa Si San Giorgio, en Italie (1408). Par ailleurs, à partir du nouvel élan économique du XVIe siècle, de tels groupements se constituèrent pour financer les grands voyages commerciaux, la « grosse aventure ». C’est ainsi que naquirent, en Grande-Bretagne, la Moscovy Company (1553) ou l'East India Company (1599).
Mais ces groupements de capitaux étaient temporaires, souvent pour une seule opération.
Ce n'est qu'au XVIIe siècle que, tant en Grande-Bretagne qu'en France, Ces
« Sociétés » devinrent permanentes, d'abord sur autorisation royale, puis librement.
Dès le moyen âge, les maisons de commerce italiennes et les « changeurs » se vendaient les uns aux autres des lettres de change.
De même naquirent les bourses de commerce, où l'on achetait et vendait des titres représentatifs de marchandises.
La première semble avoir été celle d'Anvers, en 1515. Dès la fin du XVIe siècle, la bourse des tulipes de Rotterdam était en pleine activité. Bien entendu, on se mit très vite à échanger les titres des sociétés par actions devenues permanentes.
Ces échanges se passaient dans des lieux publics comme les « cafés Garraway's» et « Jonathan » à Londres, ou la rue « Quincampoix » en France, lieu de krach de la banque générale de Law. On échangeait aussi, dans ces divers lieux, les titres des dettes des états, ceux-ci préférant avoir désormais des milliers de débiteurs plutôt que quelques riches bourgeois.
Peu à peu, les brokers (intermédiaires sur les bourses anglo-saxonnes ne pouvant opérer que pour compte de tiers). Anglais et américains s'organisèrent en professions fermées, fixant des règles et des horaires pour les transactions. Certains d'entre eux s'installèrent comme spécialistes, offrant aux brokers, en permanence, chacun pour une série de titres, des prix d'achat et de vente.
Dans la plupart des pays, des bourses de valeurs s'ouvrirent dans les principales villes.
Il serait très utile de montrer au fil de notre sujet que la bourse n'est pas un jeu a fortiori , ou un jeu de hasard car l’abus de langage qui consiste à utiliser l’expression “jouer en bourse” marque assez clairement la méconnaissance de la plupart des médias , des mécanismes, des règles et des usages de ce qui se
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