La Biodiversité

Première partie :

1- La biodiversité, qui a un sens très large, représente toute la diversité du vivant sur terre. C’est pourquoi relever les caractéristiques économiques de ce terme revient à donner une liste non exhaustive de ce que la biodiversité comprend.

Depuis que le développement durable est devenu un concept à la mode (fin du XXème siècle), des politiques (subventions, taxes, quotas) et donc des décisions économiques ont fait de la biodiversité un élément important de l ‘économie mondiale. En plus de l’agriculture, de la pêche et de tous les secteurs (et donc des emplois) dépendant directement de la biodiversité, la protection de l’environnement a aussi eu un rôle majeur. Des créations d’espaces protégés (parcs naturels par exemple) à la Recherche et Développement qui tient de plus en plus compte de la planète dans les entreprises, la biodiversité a entrainé des changements importants tant en terme de coûts qu’en terme de recettes.

Le commerce équitable est devenu un véritable business à part entière, exemple avec des marques et des labels faisant des bénéfices considérables avec comme principal argument de vente « la défense et la protection de l’environnement ».

La biodiversité est donc à l’origine le terme pour décrire toutes les composantes vivantes de la planète, et est devenu au fil du temps un facteur économique jouant un rôle majeur pour le monde entier.

2- Les agents économiques, qu’ils soient directement impliqués dans (ou pour) la biodiversité ou non, affectent d’une manière ou d’une autre cette dernière.

En effet, lorsque l’agent économique qu’est l ‘Etat prend des décisions comme l’instauration de taxes et/ou de quotas, lorsque les gouvernements se réunissent pour des sommes plus ou moins réussi (Copenhague ou Kyoto), ou encore quand des entreprises qui modifient leur organisation (lieu de production, transport des marchandises, production plus écologique, ou moins, comme Total pour ne citer qu’eux) c’est la biodiversité qui est affectée d’une façon ou d’une autre.

Aussi, les associations rentrent grandement en jeu ces dernières années, Greenpeace, Oxfam ou Surfrider Foundation par exemple mènent des combats qui peuvent être déterminants à plus ou moins grande échelle. L’actualité nous montre qu’avec un projet décidé par l’Etat, en partenariat avec une entreprise privé, Vinci, des agents économiques affectent fortement la biodiversité en souhaitant construire un aéroport (Notre Dame des Landes) dont les retombées écologiques sont montrés du doigt par des associations. Les exemples sont nombreux, ils démontrent que les agents économiques quels qu’ils soient (les ménages eux aussi, avec l’action de recyclage) jouent en faveur ou contre la biodiversité.

Il est impossible de parler des conséquences de certains agissements des agents économiques sans citer la finance et plus particulièrement la spéculation de certains traders sur les matières premières. Cette financiarisation fait que certains produits de première nécessité deviennent de plus en plus rares. Cette raréfaction entrainant de la surproduction et des risques industriels (catastrophe pétrolière ou nucléaire). Enfin, comme le rappel le document 1, c’est d’une manière plus globale tout le développement

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