La B.M.C.I
Analyse sectorielle : La B.M.C.I. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar sisi85 • 7 Février 2014 • Analyse sectorielle • 6 274 Mots (26 Pages) • 527 Vues
D
ans le cadre du cursus universitaire de l’Ecole Supérieure du Commerce et des Affaires ‘’ESCA’’, l’enseignement académique est complété par des stages pratiques sur le terrain.
A cet effet, l’ESCA prévoit, en fin d’année universitaire, des cycles de stages adaptés au niveau d’étude. C’est ainsi qu’un stage d’observation et d’initiation à la vie active a été retenu, pour les étudiants de la première année.
Conformément à la convention signée conjointement par l’ESCA et la BMCI, j’étais affecté, par le service de la formation de la BMCI, à l’agence MOHAMMED V.
Pour une période de cinq semaine, j’étais appelé à effectuer au sein de l’agence précitée, un stage tournant du 15/07/2004 au 19/08/2004.
I.1. HISTORIQUE :
La B.M.C.I trouve son origine dans l’ancienne B.N.C.I.A (Banque Nationale pour le Commerce et l’Industrie Afrique) filiale du groupe français B.N.P (Banque Nationale de Paris), crée en 1940.
En 1964, lors du processus de la marocanisation, la dénomination de la BNCIA est devenue BMCI (Banque Marocaine pour le Commerce et l’Industrie ); à la suite de la cession de 51% du capital de la BNP à des institutionnels marocains en l’occurrence des compagnies d’assurances & des sociétés de placements.
Auparavant, la BMCI était un établissement de dépôts avec un réseau d’agences très réduit.
Au 31/07/2004, la BMCI dispose d’un réseau de 160 agences dont 74 sur Casablanca & 86 hors Casablanca. Ainsi que deux bureaux de représentation situés à Paris & à Amsterdam.
La BMCI, avec l’appui de l’actionnaire principal « BNP PARIBAS » et suite à deux importantes augmentations du capital, a pu franchir avec succès une situation difficile (1990-1995).
I.2. FICHE SIGNALETIQUE :
Raison sociale BANQUE MAROCAINE POUR LE COMMERCE & L’INDUSTRIE
Date de création 1964
Capital 775.173.400 DH
Forme juridique SA
Siège social 26, Place des Nations Unies
Registre de commerce Casa N° 4091
Identification fiscale N° 01084015
I.3. ORGANIGRAMME GENERAL DE LA BMCI :
I.4. BMCI EN CHIFFRES :
I.4.1. Qu’en est-il de la politique de la restructuration ?
Aujourd’hui, dans le cadre de sa nouvelle politique de repositionnement & après un processus de restructuration, la BMCI est en phase de développement (plan CAP 2005), elle a entrepris plusieurs actions au plan organisationnel :
La segmentation de sa clientèle en Grande Entreprises, Particuliers, Professionnels et en P.M.I / P.M.E,
Le rapprochement des services,
La création d’agences dédiées selon la nature de la clientèle :
-agences PRIPRO ( clientèle privée & professionnelle)
-agences ENTREPRISES (grandes entreprises & PME/PMI)
-agences MIXTES avec prédominance clientèle privée ( cas de certaines zones peu
industrialisées).
La spécialisation des activités par agence et la localisation des comptes Entreprises,
L’augmentation du capital pour confronter sa position et appréhender la politique de déploiement…
I.4.2. Qu’en est-il de la santé financière ?
Dans un contexte économique sensible marqué par une vive concurrence, la BMCI continue la croissance rentable de l’ensemble de ses activités, développant les synergies entre les différents métiers et poursuivant la maîtrise de ses risques.
Les dépôts ont enregistré une progression de 3,4% au 31 décembre 2003 pour atteindre 22,2 milliards de Dirhams. Cette hausse s’est accompagnée de l’optimisation de la structure des ressources de la BMCI : la part des ressources non ou faiblement rémunérées dans les dépôts globaux s’établit en fin d’année à 52,5% contre 46,3% un an plus tôt.
En passant de 21,3 en 2002 à 25 milliards de Dirhams en 2003, les engagements globaux en faveur de la clientèle ont affiché une hausse de 17%. Les crédits par caisse ont augmenté de 13,2% pour s’élever à fin décembre 2003 à 17,6 milliards de Dirhams. La croissance des engagements par signature (7,3 milliards de Dirhams à fin 2003) a été également significative (+27%).
Le produit net bancaire a enregistré une croissance de 4,7% pour s’établir à 1,4 milliards de Dirhams.
Cette bonne performance repose à la fois sur une progression de 15% des commissions et sur l’accroissement de 6,8% de la marge d’intérêt. Les opérations de marché ont, pour leur part, contribué moins fortement aux résultats qu’en 2002.
Sur la même période, et grâce à une politique volontariste de maîtrise et d’optimisation des charges, les frais de gestion ont affiché une hausse contenue à 2,4% pour atteindre 713,7 millions de Dirhams au 31 décembre 2003. ainsi, le coefficient d’exploitation s’élève à 50,8% en amélioration de 1,2%.
Le résultat brut d’exploitation a progressé de 7,1% pour s’établir à 701 millions de Dirhams en 2003.
Les dotations nettes aux provisions pour engagements ont atteint, à fin 2003, 192,6 millions de Dirhams contre 181,3 un an plus tôt, illustrant la volonté renouvelée de la BMCI de se situer aux meilleurs standards de la profession en matière de couvertures des risques. La BMCI affiche ainsi un taux de couverture des créances
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