L'évolution du travail

L’évolution du travail, le développement massif de l’éducation, les transformations de la division du travail, la question des migrations internationales, les politiques de l’emploi, le progrès techniques … C’est un problème/programme extrêmement vaste.

Il y a d’un point de vue historique, 2 références anciennes (remonte fin 19ème siècle) :

- 1ère remonte à VALRAS, c’est l’économie de marché. Théorie du marché universel renvoie toujours à l’existence du marché.

Ici, c’est une logique avantageuse pour toutes les parties concernées. Il y a un comportement maximisateur des agents sous contraintes certes. On parle aussi d’individualisme méthodologique : l’individu est la base de tout. La macroéconomie est ici, l’agréation des individus.

Ce type de théorie n’est pas considéré comme une description fidèle mais comme une description pertinente. On l’a qualifie d’universelle car on l’utilise même là où on ne l’attends pas. Quand on est dans cette situation on parle de marché fictif.

Historiquement même si il n’existe pas de marché de travail dans l’antiquité, on l’utilisera quand même.

Il y a une diversification des thèmes : criminalité, éducation, fécondation, choix du conjoint, natalité … Il y a une offre, une demande donc le marché existe.

- 2ème est celle de MARX, c’est la théorie du système inégalitaire. Les comportements individuels ne sont pas la base, ce sont les comportements insérés dans des groupes plus vastes. On regarde plutôt le comportement du groupe auquel il appartient (ex : groupe de Traders). La personne n’a pas de marge de manœuvres. On n’échappe pas aux comportements du groupe. Du coup, si un individu appartenant à un groupe ne réagit pas comme son groupe c’est une aberration.

Ces groupes sont définis par leur rôle et leur place dans la société.

Il existe dans ce système une hiérarchisation des individus. Les groupes sont hétérogènes. D’où apparition d’inégalités : un groupe social domine un autre.

Cette structure est durable car le groupe dominant veut y rester quelques soit la résistance des groupes dominés. Le système a tendance donc à se reproduire. Il n’y a pas d’évolution. La situation économique du marché n’est pas profitable à tous les groupes. L’inégalité est ici une règle.

A partir de la crise, milieu des années 70, décalage entre l’évolution du marché du travail et l’évolution des idées. Au départ, la crise n’influence en rien le marché du travail, c’est le résultat d’une évolution des théories. Notamment celle sur la théorie du travail, 2 ouvrages remplacent des habitudes de raisonnement sur La courbe de Phillips et sur le chômage structurel :

- 1ière innovation importante c’est la notion de segmentation du marché du travail par DOERINGER-PIORE

- 2ième : faisant émerger les théories dites de la recherche de l’emploi par PHELPS

schéma

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