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L'économie de la Finlande

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Par   •  11 Avril 2015  •  1 020 Mots (5 Pages)  •  673 Vues

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2- Le portrait actuel à l'aide des indicateurs macroéconomiques les plus récents: Une fois les grandes tendances économiques établies, la deuxième section fait le point sur la situation macroéconomique actuelle dans le pays. Il vous faudra ici couvrir les indicateurs présentés en classe : croissance réelle, inflation et taux de chômage et déterminer si l’économie à l’étude est en situation de d’équilibre de sous-emploi, de suremploi, ou de plein-emploi. Vous devez utiliser les statistiques mensuelles sur l’IPC et l’emploi de même que les données trimestrielles les plus récentes dans le cas du PIB.

La situation économique de la Finlande est fragile depuis la crise mondiale de 2009. Elle fut durement touchée. Le cycle de récession persiste et son économie termine une troisième année de contraction, indépendamment des mesures de redressement mis en place. Souvent citée en exemple pour ses performances économiques et son positionnement innovateur, la Finlande aujourd’hui est décrite comme ‘le pays malade’ de la Scandinavie.

La croissance du PIB

La contraction de l’économie de la Finlande est en partie due à la conjonction du déclin de secteurs industriels clés propre à la Finlande, d’une diminution marquée da la population active conduisant à un ralentissement de la croissance de la productivité. La crise de 2009 à simplement amplifié la piètre performance des secteurs industrielle du papier et de la téléphonie mobile, deux piliers majeurs de l’économie finlandaise. L’essoufflement de la consommation privé combinée à une diminution du revenu des ménages affecte l’investissement résidentiel. Les secteurs d’activités de chimie et métallurgie ont tout de même bien résisté à la crise mais n’ont pas été en mesure de compensé les baisses marqués dans les secteurs traditionnels Finlandais. Sa perte de compétitivité manufacturière, principalement dans le domaine de l’électronique, a exposé les faiblesses de la Finlande au marché asiatique. Les coûts de main- d’œuvre élevé combiné aux diminutions de prix ont fortement affaiblis ses exportations. De plus, les investissements en machinerie ont passablement diminué depuis la dernière récession, réduisant la croissance de production. La Russie, premier client du pays, sous le coup de sanction de L’UE traverse une récession qui affecte invariablement les résultats Finlandais. La balance commerciale demeure déficitaire pour une quatrième année de suite (annexe 2.1). L’économie traverse une profonde période de restructuration. Utilisant l’année 2010 comme référence le PIB a reculé en 2014 de 0.1% suivant une baisse de 1.3% en 2013 et de 1.4% en 2012. À lui seul, le quatrième trimestre de 2014 à reculer de .23% sur le précédent. Pour 2015 les dernières prévisions disponibles sont les suivantes; une contraction de 0.3% à une croissance de 1.8%. Le PIB du pays n’a toujours pas retrouvé son niveau du 2007 et y demeure inférieur de 6%. (1)

Inflation et redressement

La Finlande vit un paradoxe intéressant. Dans un contexte de récession, une politique expansionniste devrait faire partie intégrante d’une stratégie de redressement. La Finlande se doit aussi de redresser son bilan financier et a depuis 2012, instaurer plusieurs mesures austères afin d’équilibrer son budget. L’inflation finlandaise lorsque harmonisé avec l’UE demeure une des plus élevé de l’Europe (2). C’est principalement ce qui empêche le gouvernement d’intervenir. Les taux d’intérêt étant décidé par la banque centrale d’Europe, le seul incitatif que le gouvernement aurait à sa porter pour stimuler l’économie serait d’investir massivement dans les services publics en espérant créer de l'emploi, de réduire sa dette publique par les futures entrées fiscales et stimuler la consommation. Dans la crainte d’un déficit grandissant et d’un réajustement de sa note AAA sur sa dette, le gouvernement a réduit ses dépenses de 0.2%,(3) réajuster les salaires de la fonction publique et mis en place des réductions d’impôt aux entreprises. C’est évidemment les mains liées que le gouvernement a dû prendre ses décisions. La pression demeure forte afin de limiter les dégâts sur le pouvoir d’achat des finlandais, ayant souvent à faire face à des diminutions salariales. Au cours des 4 dernières années le taux d’inflation Finlandais harmonisé a varié de 3.2% à 1.3% comparativement à une variation de 2.4% à 0.7% pour l’Europe. (Annexe 2.2)

Situation de l’emploi en Finlande

Le chômage en Finlande demeure préoccupant. Le taux à varier depuis 2012 entre 6.5% et 11%. (Annexe 2.3). Les causes en sont structurelle et nécessite des politiques incitatives afin d’améliorer le taux d’activité de segment de population moins performant. Le vieillissement de la population et le déclin de piliers industriels affecte particulièrement le marché du travail. La Finlande est en effet le premier pays européen touché par le vieillissement de sa population et la baisse de sa population active. (3) Le réajustement des conditions de retraite est encore relativement faible ce qui aura tendance a faussé le nombre total de la population active. Dans ce contexte économique peu rassurant l'augmentation continue du nombre de personnes découragées de chercher un emploi est aussi alarmant et biaise les résultats. Au quatrième trimestre, leur nombre a augmenté de 7,6% sur un an. (4) Le taux de chômage chez les 25 ans et moins demeure préoccupant mais est plus performant que la zone UE. En 2014 le taux était de 20% comparativement à 21.3% pour L’UE. Dans un contexte de globalisation, sa compétitivité relative, combiné à des conditions de vie plus que généreuse a affaiblis sa position dans l’échiquier manufacturier. Sa structure de production efficace s’est rapidement faite remplacé par des services à faible productivité. Le chômage finlandais cache une structure beaucoup plus lourde. La population active contracté à un coût autant pour les finances publiques que pour le privé. La Finlande semble être décidée à changer sa structure. Le modèle social-démocrate teint chacune des décisions mais demeure réaliste quant au choix et investissement à faire. Les salaires en diminution sont certainement un signe que la Finlande opère en sous-emploi mais nous sommes encore loin de la catastrophe. Si aucun des pays de la zone n'a enregistré une aggravation du taux de chômage par rapport à décembre 2014, la Finlande affiche un taux de chômage plus élevé qu'un an plus-tôt, soit 8,8 % contre 8,4%.

1- Évolution dans les pays membres de L’OCDE - Finlande

2- https://fr.finance.yahoo.com/actualites/lenvironnement-mon%C3%A9taire-favorable-pays-nordiques-133000519.html

3- http://www.euractiv.fr/sections/euro-finances/malgre-la-crise-la-finlande-devrait-persister-dans-lausterite-apres-les

4- Le Monde.fr avec AFP | 02.03.2015

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