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L'école néoclassique

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Par   •  22 Mai 2014  •  1 926 Mots (8 Pages)  •  2 162 Vues

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Introduction

Lorsque l’on considère la succession des différentes écoles : classique, behavioriste, mathématique et psychologique, on ne peut manquer d’être frapper par l’élaboration croissante des concepts et des outils. Constituée sous Taylor et Fayol d’un corps de principes empreints de bon sens et accessibles à n’importe quel chef d’entreprise, la science de l’organisation devient avec Churchman (Ecole mathématique), Cybert ou Simon, une discipline hautement formalisée, dotée d’un jargon universitaire, et pratiquement inaccessible au profane. On ne saurait affirmer que cette tendance soit en régression. Bien au contraire, les récentes écoles de gestion paraissent encore accélérer ce processus apparemment irréversible, qui mène à l’axiomatique et à la qualification.

C’est contre ce divorce entre la pratique et la théorie, ou plutôt entre le chef d’entreprise et les spécialistes de l’organisation que s’insurgent les empiristes ou « néoclassiques »

Constituée autour des auteurs comme A.P. Sloan, A. Chandler, O. Gélinier et P.F. Drucker, l’école néoclassique des organisations correspond à un mouvement empirique qui se développe à la fin de la seconde guerre mondiale.

L'école néoclassique s'inscrit dans le cadre défini par les classiques. D'une part, son approche est empirique, dans la mesure où les principaux auteurs conceptualisent des théories à partir de multiples expériences réalisées au sein d’une activité de conseil en management. D'autre part, elle adopte une attitude pragmatique car l’empirisme des auteurs a pour objectif de dégager des principes normatifs de management à partir d’observations concrètes réalisées dans les entreprises.

L’école néoclassique remet en cause, en premier lieu, la séparation jusqu’ici existante entre la théorie et la pratique organisationnelle. Consultants en management, les auteurs de l’approche empirique ont cherché à intégrer les nouveaux besoins des firmes dans leurs analyses : répondre à l’évolution des besoins des consommateurs, faire évoluer la fonction marketing, tenir compte des changements sociaux et autres. A travers l’analyse de cas concrets, ils ont particulièrement travaillé sur le rôle de la direction générale, sur la fonction de management ainsi que sur les structures organisationnelles.

I- Contexte

L’école néoclassique a vu le jour avec le deuxième conflit mondial qui a frappé l’humanité, c’est une époque marquée par la constitution et la disparition des blocs politiques, puisque le monde est divisé en deux blocs principaux après la dissolution du pacte germano-soviétique et l’apparition du Japon comme une puissance mondiale avec l’accroissement progressif des mouvements d’indépendances des colonisations.

L’ère de l’école néoclassique s’est distinguée par les travaux d’Einstein qui ont mis en relief le concept de la relativité, il faut signaler que l’Europe connaît la reconstruction après une destruction massive causée par la deuxième guerre mondiale .ladite reconstruction a permis l’apparition de la société de consommation et l’émergence de bien être sociétal ,mais cette transition n’est pas gratuite, puisque l’Europe a connu une répartition floue des rôles entre les acteurs économiques et une répartition inégale des richesses car elles sont détenues par les entreprises qui prenaient les règnes de la vie économique dans le « nouveau » continent. En outre, il faut dire que le monde était à la quête d’une référence ou d’un idéal pour s’y conformer, Cela `peut être illustré par l’émergence des conflits et des luttes entre les différents blocs existants à l’époque.

Les recherches en matière de l'organisation, partie prenante de ce mouvement d'ensemble, tentent aussi de trouver une voie pour maîtriser l'incertitude naissante et pour se donner de nouvelles règles. L'école néoclassique illustre cette démarche, que l'on peut caractériser à travers cette phrase: "il n'existe pas d'organisation meilleure que les autres, mais toutes ne sont pas aussi efficace".

II- Les principes de l’Ecole Néoclassique

Comme l'indique son nom, l'Ecole Néoclassique s'inscrit résolument dans le cadre défini par les classiques :

D’une part, son approche est empirique et affirme nettement l'autonomie de la discipline par rapport aux sciences connexes de l'organisation

• Elle est orientée vers l'action pratique, l'efficacité

D’autre part, elle adopte une attitude normative et tente de dégager des règles d'action, explicites chez Drucker, implicites dans les études de cas de Chandler

• Elle propose des principes clairs, simples, praticables, valables pour toute organisation

L’Ecole Néoclassique a hérité du mouvement classique le goût des principes lapidaires, tirés de l’expérience vécue. Ceux de l’Ecole néoclassique reposent sur quelques postulats :

1. La maximisation du Profit

Le concept de Profit, dans la pensée néo classique, est débarrassé de toute connotation idéologique, et relève d'une conception "organique" de l'entreprise.

Le profit est avant tout une garantie de survie et les réserves qu'il permet de constituer contre les aléas de plus en plus nombreux de la vie économique actuelle assurent à cette organisation sociale la sécurité qui lui est indispensable pour envisager l'avenir.

Ce n'est qu'après avoir assuré cette sécurité que le profit contribue au développement de l'entreprise, par autofinancement ou attraction de capitaux.

Le personnel bénéficie de l'expansion qui en résulte à travers la

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