L'entrepreneur.

QUESTION 1 :

Faux. C’est plutôt le contraire. Durant les phases de prélancement et de lancement, l’entrepreneur est davantage préoccupé par l’action que par la gestion. Il s’implique personnellement dans chaque aspect des opérations quotidiennes de la firme, puisqu’il ne peut pas compter sur l’aide des employés ou sur ses agents externes.

La phase de croissance occasionne plutôt un relais définitif de l’action à la gestion. L’entrepreneur reste toujours à la tête mais la complexité croissante des opérations l’oblige à déléguer des tâches et des responsabilités. Il doit établir des objectifs, déterminer les meilleures façons de les atteindre et évaluer les résultats.

QUESTION 2

Parce que l’investisseur qui prête de l’argent exige un certain rendement en retour des sommes avancées et du risque qu’il encourt. Avant d’accorder un prêt, il est probable qu’il demande certaines garanties personnelles. En cas de faillite, le prêteur peut se payer avec ces garanties personnelles.

QUESTION 3

Le premier groupe est celui des sources internes. Ce sont celles qui sont déjà accessibles au sein de l’entreprise. Il s’agit des ressources humaines qui sont au service de l’entrepreneur. Les entreprises en coparticipation, les employés, les registres comptables et les statistiques internes en font part de cette source.

Par la suite, il y a les sources semi-internes. Cet aide provient des gens qui connaissent l’entreprise sans pour autant faire parti du personnel. Ils sont conscients des problèmes de l’organisation car il l’ont vu naître ou grandir. Il peut s’agir des banques, conseil d’administration, fournisseurs, clients, etc.

Enfin, il y a les sources externes qui sont celles qui ne sont pas rattachées directement à l’entreprise ou à l’entrepreneur. Il y a souvent des frais rattachés à ces services mais ils constiuent la plus grande variété d’aide possible. Statistique Canada, les associations commerciales et les gouvernements en sont des exemples.

QUESTIONS 4

a. M. Dufour est tenu de s’immatriculer au Registre des entreprises individuelles. Il est dit à la leçon 4 page 5 que le propriétaire n’est pas tenu de le faire lorsqu’il exploite son entreprise sous un nom comprenant son nom de famille et son prénom. Dans ce cas ci, M Dufour n’utilise que son nom de famille. Il doit donc s’immatriculer.

b. M. Dufour devrait produire sa déclaration d’immatriculation auprès du greffier de la Cour supérieur au plus tard 60 jours après la date à laquelle l’obligation d’immatriculation s’impose (date du début des affaires de l’entreprise).

c. Non, le nom que M. Dufour a donné à son entreprise n’est pas juridiquement conforme. Au Québec, un propriétaire d’une entreprise individuelle ne peut déclarer ni utiliser un nom qui n’est pas conforme aux dispositions de la Charte de la langue française. Dans ce cas ci, l’expression Too Much est anglophone et déroge à cette règle.

QUESTION 5

a. Le secrétariat aux affaires régionales est un organisme provincial. Il peut aider par des programmes d’aide financière et technique à l’intention des entreprises en démarage ou en expension (moins de trois ans) sauf le commerce au détail, conseils, renseignements, publications, etc.

b. Le rôle de la Société d’investissement jeunesse est de gérer un programme d’appui financier à la relève d’affaire âgée de 18 à 35 ans. Ce programme consiste en une garantie de prêt pouvant atteindre 50 000 $ par entrepreneur ou 150 000 $ si l’entreprise compte plus de deux entrepreneurs, mais elle ne peut être inférieure à 10 000 $. Le programme comporte trois options :

1) Fondateur. L’entrepreneur détient la majorité des actions ordinaires d’une entreprise dont le démarrage est projeté ou qui est en exploitation depuis moins de deux ans.

2) Acquéreur. L’entrepreneur acquiert la majorité des actions ordinaires d’une entreprise qui est en exploitation depuis plus de deux ans.

3) Associé. L’entrepreneur acquiert une partie importante (mais non la majorité) des actions ordinaires d’une entreprise qui est en exploitation depuis plus de deux ans.

QUESTION 6

Contrairement à la société, la compagnie est une personne morale crée en vertu d’une loi constitutive, dont le capital est divisé en actions qui, une fois émises, sont détenues par des actionnaires dont la responsabilité se limite au montant du capital qu’ils ont souscrit. Puisque la société par action possède une personnalité distincte et une indépendance complète par rapport

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